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EAN : 9782075197250
213 pages
Gallimard Jeunesse (30/11/2023)
4.24/5   99 notes
Résumé :
Depuis la mort de la mère d'Elise, son père, fou de tristesse, interdit qu'on parle japonais ou qu'on évoque le Japon à la maison. Heureusement, l'adolescente peut compter sur le soutien de son amie Stella et de sa grand-mère maternelle, Sonoka, qui arrive du Japon. Prix du premier roman jeunesse 2023.
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Mamie Sonoka, la grand-mère d'Elise, n'aime pas dire sayônara.... elle affirme haut et fort que c'est un adieu froid et définitif, et qu'il est bien préférable d' utiliser l'expression "Mata ne !", pour dire au revoir à quelqu'un qu'on espère retrouver dans un futur proche....

Elise, douze ans, est une collégienne de 5ème, qui habite avec son père. Sa mère, une pianiste japonaise de renom, est décédée il y a quatre ans. A la mort de son épouse, le père d'Elise a imposé toute une série de règles strictes : interdiction de parler de la maman d'Elise, d'entrer dans la chambre où elle jouait du piano. Il n'est plus permis non plus de parler japonais à la maison, de lire des mangas ou regarder des animés.... le coeur brisé, le père d'Elise - un ancien accordeur de piano - a fait le vide autour d'eux ; il a renoncé à ses amis, a changé de métier, a mis son téléphone sur liste rouge... Il est devenu par la force des choses un spécialiste de la tarte aux oignons ; légume qui lui donne la possibilité de pleurer sans avouer son chagrin.

Elise adore réaliser des puzzles ; ils décorent sa chambre assez austère. Elle a pour amie Stella, ado au comportement excentrique, qui, comme elle, peine à trouver sa place au collège. Les deux filles regardent en cachette tous les épisodes de l'animé Naruto sur l'ordinateur de Stella...

Un coup de téléphone va brusquement bouleverser la vie bien réglée de la famille : désespérée de n'avoir pas de nouvelles depuis si longtemps, mamie Sonoka de Kyoto annonce son arrivée prochaine....

Lors de ma visite au salon du Livre Jeunesse de Montreuil, j'ai été attirée par le titre bien énigmatique de ce roman jeunesse : On ne dit pas sayonara. Pourquoi ne pas dire "au revoir" ? La couverture, toute simple, est belle : au centre, une ado tient une boîte de puzzle, son père, à gauche, détourne le regard. A droite, une dame âgée à lunettes, un peu courbée, tient des baguettes d'encens.

On ne dit pas sayonara est un roman destiné aux enfants et ados dès 10 ans. Ecrit dans une langue simple, précise, il raconte l'histoire d'une jeune fille orpheline de mère qui se trouve également privée de la culture de sa mère. le père n'est pas défaillant, il veille à ce que sa fille "ne manque de rien", comme il l'affirme souvent. Pour autant, il n'a aucune idée des répercussions de ses interdictions. Elise s'évade à sa manière du carcan qu'il lui impose grâce à Stella.

C'est mamie Sonoka qui, à sa manière, va vraiment faire bouger les lignes. En rappelant à Elise et son père que Sumire, sa fille, existe toujours dans leur coeur. Elle va faire appel à des coutumes japonaises : la purification par l'encens, les salades de mandarines destinées aux défunts. Par sa présence, elle va permettre que la langue japonaise soit de nouveau parlée à la maison, une langue riche, aux multiples nuances qui n'avait jamais été véritablement oubliée - seulement, le temps du deuil, mise entre parenthèses. Au final, elle va remettre sa petite-fille sur le chemin de l'adolescence.

Des liens puissants se renouent - on ne dit pas sayônara, mais Mata ne !... On va se revoir, c'est sûr.... on le veut de tout coeur....

Il s'agit du premier roman d'Antonio Carmona, qui jusqu'à présent écrivait des pièces de théâtre pour enfants. Un premier roman qui a remporté en 2023 le concours du premier roman Gallimard Jeunesse, Télérama et RTL.



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coup de coeur pour ce roman qui a pour thème le décès de la mère d'Elise. Dès le début on sent qu'il y a une chappe de plomb dans cette famille. composée juste du père, totalement anéanti et de sa fille ado. Enfant d'une mère japonaise, du jour au lendemain tout ce qui concerne le japon est sujet tabou dans la maison. Nourriture, animés, langue... Même le piano est interdit, Elise avait une maman pianiste. Un lourd secret plane sur cette maison, et le lecteur aimerait en savoir un peu plus.
En attendant on découvre Elise avec son ami Stella, isolée elle aussi au collège. Jusqu'au jour où débarque Sonoka, une grand mère bien vivante elle qui redonnera un peu de souffle à cette famille perdue dans le malheur et la peine.
J'ai adoré l'immersion japonaise, que je connais un peu. J'ai aimé la douce folie de Stella et les délires improbables de la prof d'arts plastiques. ç 'est à la fois totalement foutraque et poignant. Un livre qui se lit dans un souffle, on oscille entre larmes et rires, avec une question qui nous taraude autant que l'héroïne. Que s'est-il passé?
L'auteur a du talent. Il a su exprimer les sentiments des deux ados, laisser monter la tension au fil des pages et nous entraîner dans le burlesque de certaines scènes.
J'ai aimé découvrir cet auteur et je ne lui dis surtout pas sayônara mais mata ne. ( pour une prochaine lecture)
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Élise a douze ans ; sa mère, Samire, japonaise, est morte il y a quatre ans et elle ne doit plus évoquer aucun souvenir de cette mère, pianiste célèbre, devant son père ; celui-ci a édicté toute une série de règles strictes pour étouffer son chagrin : ne plus parler japonais, ne plus parler du Japon, ne plus ouvrir la salle de répétition de Samire, ne plus lire de mangas ni regarder d'animes etc. Heureusement, Elise devient ami avec une camarade de collège excentrique, Stella, avec qui elle peut braver les interdits. le monde de deuil d'Elise et de son père est bouleversé par l'arrivée de la grand-mère, Mamie Sonoko.

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Antonio Carmona est né en 1991 à Nîmes, dans le sud de la France. Il s'est d'abord formé au jeu d'acteur au conservatoire d'art dramatique De Marseille, avant de suivre une formation d'artiste clown à l'école du Samovar à Paris. En 2012, il fonde la compagnie Si Sensible dont il assure l'écriture des spectacles. En tant qu'auteur, il est publié dans la collection Théâtrales Jeunesse avec Maman a choisi la décapotable, Les Pieds sous la table in Divers-cités, le coeur a ses saisons, Il a beaucoup souffert Lucifer et Les fantômes sont-ils toujours dans de beaux draps ? (...) Antonio Carmona anime depuis de nombreuses années des ateliers d'écriture et de mise en voix à destination du public scolaire. En 2020-2021, il est l'auteur associé à THEA, l'action nationale d'éducation artistique conçue et mise en oeuvre par l'Office central de la Coopération à l'École (OCCE). (...) le Centre national du livre lui octroie en 2021 une bourse d'écriture lui permettant de s'immerger en résidence de création au Japon à Kyoto pendant cinq mois, d'avril à septembre 2022. Sur place, il écrit son premier roman, On ne dit pas sayonara, lauréat du concours du premier roman jeunesse 2023 organisé par Gallimard Jeunesse, Télérama et RTL. Toutes ses histoires oscillent malicieusement entre humour grave et mélancolie bondissante.” source : Editions Théâtrales

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On ne dit pas Sayonara est le lauréat de la cinquième édition du concours d'écriture de Gallimard jeunesse avec RTL et Télérama après La Passe-Miroir de Christelle Dabos en 2013, Les Mystères de Larispem de Lucie Pierrat-Pajot en 2016, Norman n'a pas de super-pouvoir de Kamel Benaouda en 2018 et La clé des champs d'Audrey Faulot en 2021.

Il s'agit d'un roman intimiste sur le deuil d'une mère pour l'héroïne et d'un amour immense pour le père. L'univers du roman est incroyablement concentré dans la maison familiale avec peu de personnages, l'héroïne qui fuit ses pensées en réalisant des puzzles dans lesquels il reste toujours une pièce manquante, son père qui a masque son chagrin en créant le vide autour de lui, la grand-mère japonaise qui est l'élément perturbateur de la situation initiale et va amener l'héroïne et son père à avancer dans leur deuil a priori impossible et enfin l'adjuvant ultime de l'intrigue romanesque, l'amie de l'héroïne, probablement le personnage le plus réussi, une jeune fille fantasque et passionnée de Naruto et Dragon Ball. Toutes les références du roman tournent autour du Japon et du manga, principalement Naruto ; il y a évidemment Sasuke dont la sagesse apparaît comme l'objectif du deuil abouti mais Orichimaru, l'antagoniste, devient la métaphore de la possession du père de l'héroïne par les forces de la mort.

Antonio Carmona livre les pensées de son héroïne dans un monologue soigné et littéraire avec de temps en temps des interjections d'une langue beaucoup moins soutenue. Il enchaîne les métaphores sur le deuil avec délicatesse. Il décrit avec soin les mouvements de l'âme de l'héroïne et de son père vers la révélation de la mort de la mère et l'acceptation du deuil.

Publié par Gallimard jeunesse dans le cadre de son concours d'écriture, ce roman suscitait beaucoup d'attente. le titre énigmatique et poétique, la couverture du roman, dépouillée et sobre avec une illustration aux couleurs du deuil, attiraient aussi beaucoup de curiosité. Peut-être l'horizon d'attente était-il trop grand mais la lecture de ce roman nous a semblé un peu convenue.
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Très gros coup de coeur pour ce petit roman jeunesse que j'ai lu très rapidement !
Après avoir rencontré l'auteur lors de la Fête du livre Jeunesse de Villeurbanne cette année, je n'ai pu que me pencher sur son premier roman jeunesse tant ses paroles et sa lecture à son sujet m'ont donné l'eau à la bouche. Et je n'ai pas un instant regretté !

Elise a douze ans et vit avec son père en France. Ce qui fait la particularité d'Elise, c'est qu'elle est à demi-japonaise mais que, suite à la mort de sa mère, elle ne l'est "plus vraiment". Interdit de parler du Japon, de parler japonais ou d'évoquer de nombreux sujets en lien avec ce pays, de sa culture à ses traditions. Tout ce qu'elle garde de sa mère depuis quatre ans, c'est son dernier cadeau : un puzzle de poissons clowns qu'elle reconstitue tous les jours religieusement. Elise est une élève qui ne se fait pas remarquer, contrairement à sa toute dernière nouvelle meilleure amie, Stella, dont l'excentrisme cache sûrement beaucoup plus qu'il n'y paraît. Quand la grand-mère maternelle d'Elise, Sonoka, débarque à la maison en provenance de Kyoto en emmenant avec elle les souvenirs de sa fille et les vestiges d'un passé, Elise espère voir son quotidien prendre une nouvelle direction et libérer son père, victime d'Ochimaru (fan de Naruto, c'est par là !). Et, surtout, elle ne souhaite qu'une chose : poser LA question et recevoir LA réponse.

Une histoire très touchante. le texte à la première personne du singulier nous plonge très facilement dans le quotidien et les pensées d'Elise. Cette collégienne en pleine construction de son identité est enfermée dans des règles qui trahissent ses origines. La thématique du deuil est omniprésente, tant chez les adultes (parents et compagnons) que chez les enfants, tout en gardant une certaine vivacité et bonne humeur grâce au personnage de Stella, notamment. J'ai eu beaucoup d'affection pour Elise, de la peine pour son père et ce fut un grand plaisir de les suivre tout au long de ces pages. de les voir évoluer. Se reconnecter.
Petit plus : la culture japonaise qui est à mes yeux si intense, riche et intéressante que je n'ai pu que me régaler en voyant toutes ces références linguistiques, et pas que ! Petit conseil : lisez les bas de page ;)
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Une très belle découverte poétique, drôle, tendre et très émouvante.
Cela fait quatre ans qu'Elise a perdu sa maman d'origine japonaise et son père les a enfermés dans une forteresse de tristesse et de colère.
Cette jeune fille orpheline de mère, privée de la culture maternelle compose avec le chagrin de son père, qui veille à ce qu'elle "ne manque de rien", mais ignore les répercussions de ses interdictions.
En effet, Ochimaru ( le méchant de Naruto) semble avoir pris possession du coeur de son père qui épluche des oignons pour cacher ses larmes de tristesse.
Elise vit sur la pointe des pieds, en silence au milieu des règles érigées par son père pour ne pas aborder le sujet douloureux de sa mère, ni de tout ce qui pourrait leur y faire penser ... Elle s'occupe discrètement, en silence, et fait des puzzles ... Beaucoup de puzzles... mais elle ne les finit pas... Elle s'efface, à la maison, au collège ... jusqu'à sa rencontre avec Stella une jeune fille lumineuse, drôle et qui comprend tellement bien l'âme humaine et avec qui elle va oser parler. Stella permet enfin à Elise de s'évader des contraintes imposées.
C'est l'arrivée de Sonoka, sa grand mère qui débarque tout droit du Japon, qui va alors permettre à Élise de briser les dernières chaînes qui l'emmurait dans le silence, et qui va l'aider à chercher comment chasser Ochimaru du regard de son père ...
Elle va rappeller à Elise et son père que Sumire, sa fille, existe toujours dans leur coeur. Et même si son père lutte pour rester dans son chagrin et sa colère , la petite mamie va à travers les coutumes japonaises ramener petit à petit la langue japonaise à la maison et mais aussi le souvenir de la maman d'Elise.

On ne dit pas sayonara...
Le titre est expliqué dans le roman et c'est très beau. Et mention spéciale pour la couverture épurée et pourtant si complète.
Ce roman s'adresse aux enfants et ados dès 10 ans.
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critiques presse (1)
Telerama
30 novembre 2023
Un premier roman inspiré par le Japon, ses mangas et ses animes, sur l’histoire d’une jeune fille dont la mère est morte. Plein d’humour et de sensibilité.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
- Tu as ma parole ! croix de bois, croix de fer, si je mens, je...tu me connais, enfin ! Je serai… Je serai aussi discrète qu'une moule, je serai une huître au clapet fermé, je serai un authentique poisson-chat, MIAOUUUU...
- Une carpe.
- Oui voilà. Je serai une carpe , une vraie carpe que je suis moi.
( p 108)
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- Comme ce n'est plus la saison des mandarines, j'ai.... j'ai.... préparé une salade de kiwis...
Et sur le dernier i du mot "kiwi" mon père explose de chagrin, il pleure en serrant la pierre contre son corps et en l'inondant de mots d'amour, d'excuses et de solitude. Des dizaines de larmes coulent contre le corps minéral de ma mère, elles glissent et viennent humidifier les petites taches d'herbe tout autour. J'ai envie de prendre mon père dans les bras pour lui donner ma force, mais je ne le fais pas, c'est leur moment. Je reste derrière.
Le paysage est baigné d'une lumière jaune pâle, le soleil n'a pas encore atteint le somment de la colline derrière les bambous où nous sommes, je le vois émerger doucement.
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Les tartes aux oignons sont entrées dans nos vies peu après le décès de maman.
Elles sont entrées dans nos vies parce qu'il fallait bien que mon père trouve un espace pour vivre son chagrin...
....
La première fois je m'en souviens, c'était un soir d'octobre, j'avais trouvé mon père figé dans le canapé du salon. Il ne regardait pas la télé, il ne lisait pas de bouquin, il avait les yeux vides et fixait droit devant. Un mort-vivant.
J'avais attendu de longues minutes qu'il bouge, mais rien, pas un clignement de paupière, juste mon mère en arrêt sur image, agité par des pensées sombres.
Ca m'avait fait plonger dans une détresse immense. Je me souviens de mon sentiment à ce moment : je m'en voulais de ne rien faire.
....
Non, ne t'inquiète pas, Elise. Je.... réfléchissais au menu de ce soir. Je.... vais faire une tarte aux oignons.
Il s'était dirigé comme un automate jusqu'à la panière de légumes, avait attrapé les deux, trois bulbes en question, déposé une planche en plastique sur la table, et avec un grand couteau il avait commencé à découper sa peine en fines lamelles.
En tranchant les condiments, les larmes s'étaient échappées de ses yeux ; les oignons, ça fait pleurer.
Il m'avait alors adressé un petit rire pour de faux en plissant très fort ses yeux.
- Ah, les oignons... les oignons... tu vois où ça mène ! Tu peux retourner tranquillement dans ta chambre. Je t'appelLerai quand la tarte sera finie.
C'était mon père.
Ce soir-là il nous a gravé une règle d'or invisible dans la poitrine : nous n'avons pas le droit de pleurer pour maman l'un en face de l'autre.
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Il manquait un morceau.
Un morceau, oui. De puzzle je veux dire, devant moi. Quatre-vingt-dix-neuf pièces étaient assemblées sur la table de mon bureau mais la centième n'y était pas;
à la place, un trou.
Un trou au milieu du sixième poisson-clown.
Ça m'a pétrifiée. J'ai eu l'impression que c'était une partie de mon cœur qu'il manquait. Alors, devant ce triste tableau, bien à l'abri des règles de mon père, en regardant le trou dans mon puzzle, j'ai pleuré. J'ai pleuré ma haine envers mon père, envers Stella, j'ai pleuré contre Mme Dedenon et ses consignes stupides, j'ai pleuré les nuages gris et la pluie froide, j'ai pleuré les confitures qui faisaient souffrir, j'ai pleuré Sasuke qui n'existait pas. Assise sur ma chaise en regardant les cinq poissons-clowns et le sixième atrophié, j'ai pleuré.
Une fois que l'averse est passée, à la fin des larmes, je suis partie en quête du centième morceau.
Mon expédition n'a pas duré longtemps: il était sous mon bureau.
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Je n'avais jamais envisagé qu'on puisse laisser autant de place à quelqu'un qui n'était plus. J'avais vécu depuis quatre ans avec le silence, le secret, le gris et le mois de novembre éternel de papa et voilà que mamie faisait entrer le soleil et la pluie dans notre maison!
J'aurais voulu vivre toute ma vie sous les giboulées de mars de ma grand-mère. Sous les rires, les pleurs et les anecdotes qu'elle partageait. J'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais.
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Une émission animée par Stéphanie Bourguignon, comédienne, chanteuse et médiatrice
Avec la participation de Magali Attiogbé, Gilles Bachelet et son chat le plus bête du monde, Annabelle Buxton, Antonio Carmona, Carole Chaix, Pascale Estellon, Les Petits champions de la lecture in Seine-Saint-Denis, Marc Lizano, Jean-Claude Mourvelat, Cécile Coline Pierré, Cécile Roumiguière, Carole Trébor, Chloé Wary, Marianne Zuzula.
Réalisation : Clément Clareton, Louis Paul et Loeiz Perreux.
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