AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 7436 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que dire de plus sur une oeuvre aussi célèbre que tout ce qui a déjà été dit. Cette lecture redécouverte a eu un goût d'enfance pour moi. Je me rappelle de la version illustrée que j'avais étant enfant et que j'adorais. Relire ce conte avec mes yeux d'adulte est un sentiment étrange et agréable.
J'aime le personnage d'Alice, petit fille espiègle, qui n'a pas la langue dans sa poche. Cette histoire complètement loufoque, ce rêve fou, est toujours aussi agréable à lire malgré les années, que l'on soit petit ou grand, que l'on soit au XIXème ou au XXème siècle.
Commenter  J’apprécie          330
Le livre que je tiens à la main est une superbe édition que j'avais achetée il y a quelques années, un album superbement illustré par Benjamin Lacombe (si vous ne le connaissez pas encore, je vous conseille vivement d'aller jeter un oeil sur son site pour vous donner une idée!). Double-pages qui se déplient selon la taille d'Alice, illustrations superbes, un livre d'une très grande qualité qui ne demande qu'à être parcouru!
J'ai donc relu Alice aux Pays des Merveilles en français, après l'avoir lu une première fois en anglais, à la fac.
Accompagnés d'un prof qui nous faisait travailler sur les jeux de mots très nombreux en version originale, ce récit prenait toute sa saveur, surtout lorsqu'il s'agit d'une découverte totale!
Relu vingt ans plus tard et en français, j'ai trouvé que ça perdait un peu de sa saveur, la plupart des jeux de mots étant intraduisibles ou ne se transformant pas aussi naturellement en français.
Reste l'imagination débordante de l'auteur, l'absurde des situations (on aime ou on aime pas. Moi, je suis fan de l'humour absurde), la poésie aussi, et enfin la fraîcheur d'Alice. Certains personnages secondaires sont drôlement bien croqués, ils étaient là devant mes yeux!
Ca n'a pas été le rerévélation attendue, mais quand même un régal pour les yeux et beaucoup d'amusement!
Commenter  J’apprécie          300
Le pays des merveilles….Quel voyage étonnant, déroutant et loufoque !
Alice, jeune demoiselle, après avoir suivi un lapin (avec une montre) dans un terrier, grandit et rétrécit de façon simultanée , se retrouve en train de parler à un chat du Cheschire (qui disparaît,s'il vous plait, en laissant son sourire flotter), voit un bébé se transformer en cochon, se retrouve coincée dans le temps, assiste à une partie de croquet où les accessoires sont vivants, fait la connaissance d'une reine tortionnaire mais qui n'est qu'une reine de coeur, sans oublier la chenille désagréable et ce drôle de Chapelier…
Je connaissais évidemment le Walt Disney, mais la lecture de ce conte est vraiment plus forte, plus imprégnée de fantaisie et d'absurdité. A travers ce monde totalement étrange et bizarre, et même inversé, on pourrait se dire qu'Alice fait preuve de bon sens. Mais n'oublions pas que c'est son propre rêve…
Je me suis quand même souvent demandée pendant ma lecture ce que Lewis Caroll avait pu essayer en opiacés pour imaginer et restituer ce pays des merveilles.
Mais finalement, quand on y regarde bien, tout n'est pas si merveilleux, Alice elle-même nous le dit d'ailleurs : elle n'a jamais reçu autant d'ordres de sa vie.
Serait-ce aussi une ode au droit à la différence et à la fantaisie ? Peut-on y voir aussi une contestation de l'ordre établi ?
L'oeuvre de Lewis Caroll ne laisse certainement pas indifférent. Au-delà du conte, une réflexion s'installe. A découvrir.
Commenter  J’apprécie          300
C'est un régal de découvrir sur le tard, encore bercé des images doucereuses des livres d'enfant et du film de Disney, cette histoire psychédélique à souhait, hyper violente et complètement déjantée.
Sous l'effet du contraste, on en ressort avec l'impression d'avoir soi-même avalé autant de substances illicites que l'auteur : expérience à recommander!
Commenter  J’apprécie          281
Alice au pays des merveilles est-elle une histoire pour enfants ou pour adultes ?
A priori pour enfants, car une fillette qui tombe dans un trou à la suite d'un lapin blanc qui l'entraîne dans des rencontres des plus improbables dont un couple royal dont l'armée est constituée de jeu de cartes n'est pas suffisamment sérieux pour l'être responsable qu'incarne l'adulte!
Je connaissais cette histoire mais ne l'avais jamais lue. Cet album, grâce à la traduction d'Emmanuelle Sandron m'a permis d'accéder au texte intégral de Lewis Carroll. Par son propre langage pictural ,Valeria Docampo m'a également permis une merveilleuse traduction de cette folle histoire ! Ses couleurs chatoyantes et son graphisme empruntent autant au naïf qu'au surréalisme, au cubisme et au psychadelisme .
Après ma lecture mon opinion est que le texte ,en l'état, ne s'adresse pas aux enfants car il est dense,long,symbolique et requiert parfois un certain savoir pour être compris. La façon dont Lewis Carroll joue à déformer certains textes est un regal qui fait beaucoup penser à Magritte mais est difficilement compréhensible pour un enfant. Cependant, cette lecture peut être accompagnée et simplifiée pour s'adapter à des enfants même jeunes qui plus est dans cet album que Valeria Docampo rend enchanteresque par ses superbes tableaux. Elle permet de rejoindre l'enfant dans toute la palette des émotions et lui offre une magnifique porte d'entrée dans l'onirisme et le surréalisme.
S'il manque une étoile à ma notation c'est parce que j'aurais aimé encore plus d'illustrations!
Commenter  J’apprécie          240
J'ai découvert Alice au pays des merveilles alors que j'avais dix ans. Je m'en souviens très bien car je reçus le livre en cadeau pour mon anniversaire.
Je me souviens avoir adoré ce livre et surtout Alice, petite fille fantasque, courageuse et pas très sage, totalement opposée à la petite fille que j'étais.

J'avais été aussi effrayée que fascinée par cette histoire de dingues où les lapins parlent et sont continuellement en retard, où une horrible Reine veut couper la tête à tout le monde et où des boissons font grandir ou rétrécir l'héroïne à l'infini. C'était la première fois que j'étais confrontée à un monde surréaliste où la folie n'est rien d'autre qu'un symptôme de normalité.
J'avais adoré les devinettes, les plaisanteries, les jeux de mots ou encore les conversations folles qui tournent en boucle.

J'ai souvent relu Alice aux pays des merveilles et la magie opère toujours.
Commenter  J’apprécie          230
Sous une chaleur écrasante, Alice est assise sur le talus auprès de sa soeur ainée qui lit un livre sans image ni dialogue. Fatiguée de ne rien faire, l'ennui la guette... Soudain, la fillette voit passer devant elle un lapin blanc, sortant de son gousset une montre. L'animal semble courir après le temps. Par une impulsion naturelle, voilà qu'Alice se lève et emboîte le pas du lapin qui s'élance dans un terrier. Ni une ni deux, elle saute à son tour dans ce trou interminable... Une chute si longue qu'elle a l'impression de se rendre de l'autre côté de la terre, aux antipodes. Alice ne le sait pas encore, mais le monde dans lequel elle est en train de glisser est infiniment bizarre.
Il faut dire que la petite fille est issue de la bourgeoisie victorienne où la rigueur est de mise. Malgré son étourderie, sa curiosité, son enthousiasme et son caractère rêveur, Alice est polie, sérieuse, cultivée, et observe les règles de la bienséance.
En se laissant tomber dans le terrier du lapin blanc, elle va perdre progressivement tous ses repères. Les personnages, des animaux pour la plupart – un chat, une tortue, un ver à soie, un lièvre de Mars, une souris... – qu'Alice va rencontrer tout au long de son chemin sont merveilleusement étranges. Certains ont des propos confus, d'autres disparaissent et apparaissent en un éclair, ils agissent de façons incongrus, parlent beaucoup.
La mémoire d'Alice lui joue des tours, les poèmes qu'elle connaissait jusqu'ici par coeur se sont envolés. Elle discute avec elle-même, se pose des questions et tente d'y répondre. De géante à minuscule, elle passe d'un état à un autre sans cesse perdant ainsi son identité propre.
Ce monde semble complètement déréglé, contradictoire, absurde, illogique : le non-sens règne. le lapin blanc est constamment en retard, pour le Chapelier il est toujours l'heure du thé, la reine de coeur d'une terrible cruauté envoie régulièrement ses sujets se faire couper la tête, Alice manque de se noyer dans une mare emplie de ses larmes, le ver à soie fume, le chat s'efface, les dialogues de sourd s'enchaînent, les poèmes et autres jeux de mots s'empilent... La déraison envahit Alice.
Un magnifique conte où l'auteur prend un certain plaisir à dénoncer la société dans laquelle il vit, renversant les règles établies. Si les aventures délirantes d'Alice font beaucoup rire, elles poussent également à la réflexion. Et puis, cette édition-là est très belle (réédition à l'identique de l'album paru en 1974) : les illustrations de Nicole Claveloux transportent littéralement le lecteur dans le monde que décrit Lewis Carroll si bien traduit par Henri Parisot.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
Commenter  J’apprécie          225
Je viens enfin de lire ce grand classique jeunesse dont on connaît tous plus ou moins l'histoire. Très souvent, un film, un dessin animé ou une série nous donne l'impression de bien connaître un roman, et puis on lit le livre et on se rend compte que l'on n'en connaissait qu'une petite partie, la lecture nous permettant de replonger dans une histoire que l'on a aimé (sans ça je ne pense pas que l'on prendrait la peine de lire le livre).
Cette fois ce ne fut pas le cas, avec toutes les adaptations qu'a connues Alice, on connaît tout ou presque de ce roman, même s'il y avait certains passages que j'avais oublié comme celui avec la souris ou le dodo (ça remonte à loin!). Cependant je n'ai pas trouvé ça dérangeant, l'écriture, l'humour et les jeux de mots parsèment ce livre, et la lecture en vaut la peine ne serait-ce que pour ça. Il est difficile de ne pas sourire sur certains passages, ou même devant la bêtise de cette gamine. Parce que oui, j'ai trouvé Alice très bête, un peu nouille et pédante, mais c'est sans doute ce qui permet un tel délire verbal.
Le roman commence très vite, il n'y a aucune mise en place ou développement des personnages ou des lieux, et toute l'histoire est un délire absolu sans queue ni tête, mais sa lecture en est agréable et drôle. Une "découverte" donc malgré tout, et un éternel classique qu'il était temps que je lise.
Lu en VO. Un grand merci à Neneve pour cette pioche!

Club de lecture pioche dans ma pal
Challenge multi-défis 2018
Challenge XIXème
Challenge BBC
Commenter  J’apprécie          212
Deuxième année consécutive que l'univers d'Alice m'appelle et me transporte dans ses méandres oniriques.
L'année dernière à la même période, je découvrais l'univers de Lewis Carroll sous une forme totalement revisitée grâce à l'excellent jeu vidéo Alice Madness Returns (que je vous recommande chaudement au passage!). Désormais c'est le classique littéraire que je sors de ma bibliothèque. Enfant, j'ai du voir peut-être une vingtaine de fois le dessin animé de Walt Disney, sans vraiment déterminer si j'aimais ou non ce monde plein de bizarreries. Je culpabilisais à mon âge, d'être fascinée par cette chenille shootée à l'opium qui nous livrait ses étranges réflexions auxquelles je ne comprenais strictement rien.

Les éditions Pocket ont eu l'excellente idée de ressortir ce grand classique à seulement 1,55€. A ce prix là, on aurait tort de se priver ! Personnellement j'ai eu un coup de coeur pour la couverture signée Coliandre. Si vous ne connaissez pas encore cet illustrateur, foncez jeter un oeil à son univers, très doux, très poétique.

Avant d'embarquer dans les rocambolesques péripéties d'Alice, l'éditeur nous propose de revenir brièvement sur la vie de Lewis Carroll. On apprend donc que la fameuse Alice Liddell de l'histoire est directement inspirée de la propre voisine de l'auteur. Il avait pour habitude d'occuper les deux soeurs en leur racontant des histoires. C'est lors d'une de ces occasions qu'il a improvisé cette si célèbre histoire. Lewis Carroll meurt prématurément à l'âge de 66 ans à peine. Mais il laisse derrière lui un héritage intemporel. Il est indéniable que ce roman a marqué et continuera de marquer des générations entières d'enfants, grands comme petits.
Ce n'est pas un hasard si cette histoire a inspiré de nombreux artistes, illustrateurs, cinéastes, musiciens, créateurs de jeux vidéo et j'en passe. C'est parce qu'elle est hors du commun, et difficilement ou facilement interprétable selon les points de vue.

Ce récit décousu progresse autour du fil conducteur qu'est le fameux lapin blanc, toujours en retard. On y retrouve aussi le fameux chat du Cheshire et son éternel sourire, ainsi que le Chapelier fou et son thé. S'ils sont les personnages les plus représentatifs de l'univers d'Alice, ce sont également eux que j'avais hâte de découvrir dans le livre (en plus de ma fameuse chenille!)
Lewis Carroll jour sur les mots, les expressions, et on décèle dans sa plume un ton plutôt moqueur sur la société anglaise de son époque. Mais plus que des traits d'humour, il teinte son récit d'un léger aspect moraliseur en dissuadant les jeunes filles d'accorder de l'importance au fait de ne pas grandir ou de grandir trop vite. C'est du moins, ce que j'ai cru discerner dans le thème des nombreuses métamorphoses d'Alice, qui ne cesse de grandir ou de rapetisser au rythme de sa gourmandise. Ce pays des merveilles tantôt féérique, tantôt cauchemardesque renverse tous les codes et nous entraine dans un monde absurde et extravagant. Non, vous n'êtes pas devenus fous, laissez vous juste emporter dans l'imagination fabuleuse de cet auteur de talent.

C'est une lecture que j'ai énormément appréciée, et je poursuivrais bien entendu la découverte de cet univers avec la suite des aventures d'Alice, intitulé Alice, de l'autre côté du miroir. Je vais également tenter de me faire offrir pour Noël l'album illustré par Benjamin Lacombe - un vrai petit trésor- dont la sortie est prévue pour le 2 décembre.
Commenter  J’apprécie          210
Il y a plusieurs années maintenant, j'avais trouvé une édition illustrée d'Alice au pays des merveilles dans une boite à livre, et je l'ai gardé en me disant que ce serait bien que je le lise un jour.
Puis récemment plusieurs personnes m'ont dit avoir trouvé ce livre ennuyeux ou difficile à comprendre, alors j'ai été curieuse de savoir quel effet ce livre ferait sur moi.

Je n'ai pas fait de résumé, d'abord parce que tout le monde ou presque connait déjà ce conte, même sans l'avoir lu, et ensuite parce que je n'ai aucune idée de comment j'arriverai à en faire un tout en restant compréhensible. Car c'est absolument sans queue ni tête.
Les personnages et les situations sont tellement loufoques, je me demande où est-ce que l'auteur est allé cherché toutes ces idées, et surtout comment il a réussi à les retranscrire avec des mots. J'avais littéralement l'impression d'être dans un de mes rêves, vraiment.
Je n'ai jamais rêvé que j'allais dans un autre monde ni rien de similaire à l'histoire (enfin pas que je sache), mais mes rêves partent tellement dans tous les sens qu'ils en deviennent incompréhensibles et totalement impossibles à expliquer. Donc je trouve incroyable ce que l'auteur a réussi à faire.

Comme je l'ai déjà précisé, l'édition que j'ai lue d'Alice au pays des merveilles était illustrée, et même si sincèrement je ne trouvais pas les dessins super beaux, ça m'a beaucoup aidé parce que sans les images ,je pense que j'aurais très vite perdu le fil de l'histoire.


Au final, je n'arrive même pas à savoir si j'ai aimé ou non ce livre. Mais on va dire que oui.
À aucun moment je ne l'ai trouvé ennuyeux, même si j'ai quand même mis du temps à le lire.

Je suis contente de l'avoir lu pour deux raisons : d'abord parce que c'est un classique assez connu, et je me dis que c'est bien de le lire au moins une fois dans sa vie. Et ensuite je ne sais pas si ma deuxième raison sera compréhensible, mais je visualise ce livre comme un rêve. Comme si j'avais LU un rêve. Bon, c'est pas très original ce que je dis parce que au final c'est vraiment un rêve qu'Alice a fait, mais c'est pas vraiment la même chose.
Et juste le fait de ressentir ça, je trouve que c'est incroyable.
Commenter  J’apprécie          206




Lecteurs (34003) Voir plus



Quiz Voir plus

Alice au pays des merveilles

Ultra facile : Qui a écrit "Alice au pays des merveilles" ?

Oscar Wilde
Edgar Allan Poe
Lewis Carroll
Charles Dickens

10 questions
1295 lecteurs ont répondu
Thème : Alice au pays des merveilles de Lewis CarrollCréer un quiz sur ce livre

{* *}