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EAN : 9782266113915
247 pages
Pocket (05/06/2003)
3.08/5   39 notes
Résumé :
"On croit toujours les crimes passionnels liés à l'amour ou à la folie. J'ai 23 ans. Je ne suis ni fou, ni amoureux, encore moins amoureux fou. J'ai 23 ans et je viens de rater mon agreg. " Après de longs mois de travail acharné, César, le narrateur, vient d'échouer d'un demi-point à l'épreuve qui constituait le but majeur de sa vie : l'agrégation. Le problème, c'est que son meilleur ami, Arthur, a été reçu. Obsédé par cet échec, César imagine un plan machiavélique ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
A la Sorbonne cette année-là, Arthur est reçu à l'agrégation, César échoue à un demi-point.
Révolté, sur liste d'attente. il projette de tuer son ami Arthur pour obtenir son diplôme.
Ils partent en vacances à Cuba.
Alcool, sexe.....
Mais le projet de César a du mal à se mettre en place.
Ono-dit-Biot a toujours des univers particuliers et des idées originales.
Parmi ceux que j'ai lus, celui-ci n'est pas mon préféré.
J'ai un peu peiné à le lire et parfois trouvé le temps long.
C'est un livre qui doit plus intéresser des plus jeunes ou des hommes.
Mais l'affaire tient la route, il y a du rythme et de l'action.
Cet avis est très personnel et ne doit décourager personne de le lire.
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Allez, petite question facile! Si on vous dit agreg ou encore agrégé(e), vous répondrez certainement… intello, grosse tête, concours, sélection, prof, quoi. Bonne réponse, normalement … mais pas dans ce roman qui porte bien son titre « désagrégé(e) ».
On y suit les aventures de deux jeunes hommes : Arthur, fraîchement estampillé agrégé, et de César, qui, lui, trône en première place … sur la liste complémentaire. Bien maigre consolation. Et toute l'histoire part de ce tout petit détail. Après une terrible année à jouer les cavernicoles ou les rats de bibliothèque, histoire d'essayer d'ingurgiter tout l'ambitieux programme de l'agrégation, César doit se contenter de regarder la procession passer. Il n'est pas agrégé, juste sur liste complémentaire. le voilà donc désabusé et fauché, à l'aube de vacances pourtant bien méritées.
Les deux amis projettent de partir à Cuba. L'occasion rêvée pour César de mettre à exécution un plan terrible, mais d'une simplicité déconcertante : éliminer son ami Arthur pour devenir ainsi agrégé, devenir légitime. On les suit alors dans une étrange odyssée qui met en scène deux individus finalement bien médiocres, et réduits à deux organes primaires : leur oesophage et appendice sexuel. Insensibles aux beautés et à la culture de cette île, ils se perdent dans des litres de rhum et dans les bras de jolies Cubaines lascives, ou des Européennes. Chaque nouvelle rencontre plombant un peu plus l'atmosphère, esquissant les lignes d'une société nonchalante, débauchée, à la dérive. Alors, déconcertés, on s'interroge : où sont passés nos clichés du bipède érudit ? de celui qui incarne une certaine élite de la nation ? Disparus, tout simplement. Ne reste que l'image de deux touristes sexuels, perdus et fades. Comme si cette année de concours les avait vidés de toute substance, de toute humanité, de leurs rêves. Comme si cette agrégation était une fin en soi, et non un tremplin.
La dernière page tournée, le roman imprime une profonde amertume dans nos esprits. le style est percutant, alternant phrases lapidaires et d'autres plus loquaces. L'intrigue tient en haleine, tout en heurtant certaines convictions. On laisse cependant avec un certain soulagement César et sa logique glaçante…
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J'ai beaucoup aimé "Génération spontanée" qui est pourtant sorti après "désagragé(e)". J 'ai retrouvé ici la plume acerbe et précise de Christophe Ono dit Biot, néanmoins l'histoire m'a beaucoup moins convaincu. J'ai eu du mal de terminer ce court roman tant l'histoire tire en longueur passant par quelques rebondissements sans grand intérêt. Je reste sur ma fin en ayant l'impression d'être passée à côté de ce livre. J'ai sans doute 20 ans de trop...
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Premier livre d'un écrivain au nom à tiroirs, on y retrouve surtout, sous le prétexte fallacieux d'une agrégation ratée et d'un avenir sombre, les multiples aventures sexuelles du héros (l'auteur ?) couplées (si je puis me permettre) à une tentative de récupérer cette fameuse agrégation par des moyens pas jolis jolis. Je lis beaucoup et oublie aussi vite, le mot agrégation sera maintenant synonyme de danger, à vous de voir pourquoi et, en tapant le titre, j'ai compris (enfin) le féminin entre parenthèses... J'ai bien aimé.
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Je mets 3 étoiles parce que la langue est belle et le lexique riche, ça fait du bien. Par contre je n'en dirai pas plus, je l'ai arrêté à la page 35. Il m'était quand même assez délicat de m'identifier à un narrateur, au demeurant peu charismatique, qui projette d'assassiner son meilleur pote. Tant pis !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
" C'était il y a quelques jours à Bordeaux"
[...] "on va s'échouer, nous, les deux ascètes débauchés, dans les bas-fonds de la ville. En fait il s'agit de bas-fonds en terme d'esthétique. On ne peut pas voir que des lieux magnifiques. Sinon, on se lasse. Le reste n'a pas tellement d'importance. Fac similé de Hard Rock Café, le Bodegon est l'un des endroits les plus nazes de la ville."
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Moi, je suis ivre. On ne reviendra jamais assez sur le côté agréable du phénomène. Déjà, le mot "ivresse" est en lui même magnifique. Il sonne bien, il glisse entre les dents comme une sorte de baiser malin, un coup de langue qui touche au plus profond d'un corps, qui étreint une extrémité rose. Ivresse, je suis dans l'ivresse.
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Au Piano-Vache, elle m'a dit que nous, les littéraires, nous ne savions que broder. Ce sont les philosophes qui tissent. C'était con, mais j'ai aimé.
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