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EAN : 9782361570507
339 pages
Editions Transboréal (20/06/2013)
3.12/5   8 notes
Résumé :
Cinquante ans après Jack Kerouac, Guillaume Chérel parcourt, dans le même esprit et avec un regard aussi décalé, la route qui rendit célèbre la figure emblématique de la Beat Generation. Durant trois mois, de New York à San Francisco, en passant par Chicago et Denver, en véritable « vagabond des étoiles » du XXIe siècle, il bourlingue, vibre, jouit, observe et note… À travers ce remix, il établit un dialogue – grave ou comique – avec son illustre prédécesseur, auque... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Titre : Sur la route again
Auteur : Guillaume Chérel
Année : 2013
Editeur : Transboréal
Résumé : Sur les traces de Jack Kerouac, Chérel parcourt la route qui rendit célèbre l'auteur culte de la beat génération. Durant trois mois, de New-York à San-Francisco, en passant par Chicago et Denver, il dialogue avec son illustre ainé, l'apostrophe, et pose ses pieds dans les traces de l'auteur de Sur la route.
Mon humble avis : J'ai connu Guillaume Chérel avec un roman qui avait eu un certain succès en 2016 : Un bon écrivain est un écrivain mort. Je n'avais pas été plus emballé que ça par ce titre, mais je m'étais promis de revenir à un autre texte de cet auteur parisien. Ma passion pour l'ouest américain et la perspective de lire un road-trip sur les traces de Kerouac me guida tout naturellement vers ce récit de voyage, quelques années plus tard. C'est ainsi que je découvris Sur la route again, un bouquin pas comme les autres, un texte drôle, fantaisiste, attachant, à l'image de son auteur, si j'en crois les quelques contacts que j'ai pu avoir avec lui. Quelle idée traversa la tête de ce grand fou de Chérel pour se frotter à un monstre sacré tel que Kerouac ? Était-ce un hommage, une expérience personnel, un voyage initiatique ? Il me semble, à la lecture de ce bouquin foutraque et passionnant, qu'il s'agissait un peu de tout ça. Car oui, ce livre est passionnant et je l'ai lu quasiment d'une traite. L'écriture de Chérel est aérienne et on a souvent le sentiment que ce bouquin a été écrit dans l'urgence, au fond d'un bus Greyhound ou sur le béton d'un trottoir californien. N'étant pas un grand fan de Kerouac, j'ai découvert nombres d'anecdotes avec ce titre. J'ai beaucoup ri également, ri en lisant les déconvenues de Chérel, ses galères de voyage, ses galères d'argent et sa personnalité enthousiaste malgré les affres d'un périple éreintant. J'ai aussi été ému lorsqu'il évoque sa gosse et la difficulté d'être un grand enfant idéaliste dans un monde dominé par des gens convenables et responsables. Attachant vous dis-je, et je ne le répèterais jamais assez. Attachant, vivant et sans compromis, comme son auteur.
J'achète ? : Oui, assurément. Ce dialogue/monologue entre deux auteurs que 50 longues années séparent est vif, riche d'enseignement et jamais ennuyeux. La personnalité de clochard céleste de Chérel, sa liberté, y sont pour beaucoup et ce voyage sur les traces du grand écrivain est assurément un excellent moment de lecture.
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Guillaume Chérel, 20 ans après une traversée des Etats Unis en stop, repart en bus Greyhound sur les traces de Kerouac, de New York à Los Angeles, via Chicago et San Francisco. Plus l'incursion au Mexique. Les deux Jack (London et Kerouac) sont ses héros, et il choisit de s'adresser au second (en le tutoyant), rappelant les expériences d'il y a (déjà!) un demi siècle et narrant les siennes propres.

"C'est autant un récit de voyage qu'un exercice de style, un hommage à un livre devenu culte."
Une constatation pour lui, pas question de faire du stop maintenant, et le bus est surtout emprunté par les plus désargentés. Il pose un regard plein d'empathie sur les SDF, décalés, tout du long de son voyage, et l'on sent que les Mexicains l'ont positivement frappé.

En revanche son séjour à Los Angeles, avec les homeless, le tout bagnoles, les frimeurs, le clinquant, l'argent, les sorties, l'alcool, la drogue (et sans trop de modération) lui a paru long, à moi aussi d'ailleurs. Des dizaines de pages où j'attendais qu'il "se tire", se décidant à reprendre la route.

Un saut sur le blog qu'il tenait durant son voyage donnera une idée du style parfois "allumé" (un poil trop à la longue, pour un livre écrit plus à froid) mais bon, c'est sa personnalité enthousiaste, brut de pomme je pense, et ça donne bien une idée de ce qu'est mettre ses pas dans ceux de Kerouac.
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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Ceci, malgré la fâcheuse tendance à coller cette étiquette fourre-tout sur le moindre bout de prose un peu long, n'est pas un roman. C'est un dialogue qui s'entame, à cinquante ans de distance, entre Jack Kerouac, le célèbre « pionnier » (c'est la Wikipedia qui le dit) des beatniks, d'un côté, et, de l'autre, le grand voyageur frenchie, Guillaume Chérel, parti sur les traces de son illustre prédécesseur. Un dialogue nécessairement intérieur, aux allures donc de monologue, où, souvent, le lecteur ne se retrouve plus et qu'il faut lire et relire pour savoir à qui des deux, de Jack ou de Guillaume, il faut attribuer une phrase, une image, une réflexion. Et encore… à force de mâcher et de remâcher les pages du roman américain, Chérel finit par se les ingurgiter, par engraisser et par divaguer dans une zone d'ombre qui réunit ces deux personnalités, celle qui parle à force d'être lue, et celle qui bavarde tout en essayant d'appréhender la substance d'un écrivain mort depuis longtemps.

Quel projet aussi, celui de refaire la « Route », de se l'approprier en quelque sorte, voire l'usurper, et de rivaliser avec un des mythes fondateurs de l'après-guerre, celui du départ éternel, de la vie en mouvement, de l'obsession de faire l'expérience du pays, du monde, en fourrant son nez jusque dans les derniers recoins. Mais je me rends compte que je chemine trop vite. Commençons donc par le début. Revenons un quart de siècle en arrière.

La suite dans la Bauge littéraire : http://postlucemtenebrae.eu/guillaume-cherel-sur-la-route-again/
Lien : http://postlucemtenebrae.eu/..
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Se lançant dans un audacieux voyage, l'auteur reprend donc la même route que son illustre modèle jadis. Instaurant un véritable dialogue avec celui-ci en son for intérieur, lui rappelant ses expériences d'alors tout en lui racontant les siennes aujourd'hui, c'est avec grand plaisir qu'on chemine finalement en leur compagnie. Et d'autres fantômes seront du voyage comme un demi-siècle plus tôt, à l'instar de Neal Cassidy.

Plus qu'un récit fort enrichissant agrémenté de multiples références culturelles, l'auteur nous fait vivre son expérience. En effet, le lecteur ne se contente pas de lire ces pages, il se glisse véritablement dans les pas, derrière les yeux et au plus profond de l'âme de l'auteur pour en profiter un maximum, pénétrant avec lui dans des endroits insolites, secrets, inédits, nous emmenant à la rencontre de tous ces homeless et autres malheureux laissés pour compte.

Si ce livre n'est pas exempt de quelques longueurs, il n'en reste pas moins captivant et riche d'enseignements. N'y voyez là aucune démarche prétentieuse de la part de l'auteur mais bien plutôt un "hommage à un livre culte" comme il sait si bien le dire de sa plume fluide et entrainante.
Lien : http://deslivresetmoi7.blogs..
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critiques presse (1)
Liberation
08 juillet 2013
Décomplexé, et gentiment mégalo, Guillaume Chérel ne se contente pas de suivre le grand Jack et d’évoquer sa présence. Non, il est avec lui [...]. Un Kerouac que Chérel apostrophe, interpelle, réveille à la longueur de pages, dans une joute sans peine. Sur la route again.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La route, c'est une aube qui n'en finit pas. Le bonheur de prendre la route, c'est de tout faire à nouveau comme si c'était la première fois. On a coutume de dire que seul le voyage compte. Que la destination importe peu... Ce n'est pas mon avis. L'action de voyager en elle-même ne m'intéresse pas tant que ça. C'est le vertige du dépaysement qui me vrille les neurones et me donne l'impression de renaître à chaque fois. Tous les sens en éveil, à chaque destination... A chaque arrêt sur image. De nouvelles odeurs. Architectures, etc. A chaque fois que j'arrive quelque part, je me dis : des gens que je connaissais pas vivent ici. J'aimerai les connaître tous ! Partout.
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Videos de Guillaume Chérel (16) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Guillaume Chérel
C'est certainement un des livres les plus vrais écrits sur le Marseille d'aujourd'hui. Non dépourvu de suspense et d'humour c'est aussi un cocktail doux amer sur cette ville que l'auteur aime mais qui parfois le trouble jusqu'à l'inquiéter sur son avenir. Loin des clichés, c'est une lettre rempli d'amour, de tendresse et de mélancolie à cette cité passionnée et exubérante !
À retrouver sur la librairie en ligne de la Griffe Noire : - Last Exit to Marseille, de Guillaume Chérel aux éditions Gaussen. https://lagriffenoire.com/last-exit-to-marseille.html
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