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EAN : 9782350871813
174 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (12/01/2012)
2.6/5   21 notes
Résumé :
Jeune femme amoureuse mais tourmentée par l’absence d’un père, Blanche anime un atelier d’écriture dans une maison de
retraite au coeur de la campagne normande. Derrière le ballet des robes de chambre et des corps qui flanchent, se prépare une joyeuse révolution. Bien malgré elle, Blanche se retrouve complice d’un improbable gang en cavale avec à sa tête un petit bout de femme en fauteuil roulant, une septuagénaire qui perd gentiment la boule et deux papis fl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
"C'est énorme la place du père. Ca dévore tout".
Blanche, 27 ans en manque de père et de repères, noie son mal-être dans les bras de presque inconnus, essayant de ne pas trop s'impliquer dans sa relation avec un pizzaïolo de passage. Animatrice "miraculeusement fraîche" dans la maison de retraite des Roses, elle va ce coup ci trop s'impliquer auprès de vieillards à la "mémoire capricieuse". Cela va-t-il changer la donne?
"Les souvenirs se pèlent comme autant de fruits mûrs."
Dans le petit groupe de travail formé, chacun selon la consigne apporte un objet souvenir.Les langues se délient les émotions aussi. Blanche fouille son propre passé et le groupe en fuguant (pour vivre encore et toujours et faire revivre quelque peu celle qui ne vit plus) l'amènera, malgré elle vers des destinations qu'elle ne soupçonnait pas.
Viviane Chocas (journaliste et reporter dont j'avais adoré Bazar magyar) s'attaque ici au sujet du désir. Avec un joli sens de la formule (ex: "l'orgasme est notre bagage le plus personnel"), elle ouvre la "valise" familiale au sens propre et au sens figuré. Avec beaucoup de psychologie, elle étudie la catharsis déclenchée par le phénomène de groupe. Les caractères de chacun (qui se confie ou se dévoile à travers des horizons différents, une vie différente). Je vais beaucoup mieux que mes copains morts est un livre plein d'espoir (et d'humour) ainsi que son titre l'évoque, car "une vie derrière soi, ça n'empêche pas d'avancer encore". Basé sur le sujet tabou de la vieillesse, du sujet tabou du désir malgré la vieillesse, du sujet du désir sans amour et du désir avec amour, Je vais beaucoup mieux depuis que mes amis sont morts est un roman d'amour et d'amitié, agréable à lire (malgré le petit côté rocambolesque de la fugue qui m'a un peu gênée).
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Blanche est animatrice dans une maison de retraite, pour son atelier d'écriture elle demande aux résidents qui participent de partager des objets, des émotions. de fil en aiguille on en apprend un peu plus sur chacun d'entre eux, sur leurs souvenirs, sur leurs vies, leurs désirs.

Blanche aussi a des émotions, des douleurs, des souvenirs à partager.

Ces retraités ont l'air plutôt calmes et gentils mais ... une drôle de surprise attend Blanche. A partir de ce moment, cela devient un peu loufoque et pas très réaliste mais j'ai aimé.

J'ai lu ce livre presque d'une seule traite, cela m'a rappelé les quelques séances de lecture que j'avais faites avec une amie dans une maison de retraite. A partir de textes ils nous évoquaient leurs souvenirs. Ça partait parfois un peu dans tous les sens comme dans l'atelier de Blanche dont il est question dans ce livre.

Certains passages sont émouvants et le ton m'a paru assez juste. J'ai été un peu surprise au début par les nombreuses scènes de la vie sexuelle de Blanche mais elles ont leur explication par la suite.

J'ai retrouvé des pensées que pouvaient avoir mes grands-parents qui ont vécu très longtemps, ils avaient encore le désir et l'envie de beaucoup de choses mais pas toujours l'énergie et les capacités physiques qui correspondaient.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Le jour où Blanche demande à un pensionnaire de la maison de retraite ce qu'il va faire de sa journée, celui-ci lui répond : "Comme d'habitude, fauteuil !". Cette phrase la décide à mettre en place un atelier d'écriture. le début est difficile, la confiance doit s'installer, il faut trouver des thèmes, savoir écouter, savoir se livrer aussi. Mais ce projet aboutit au-delà de ses espérances car le groupe de pensionnaires entreprend un jour de partir en cavale...Parallèlement Blanche essaie de transformer son histoire de désir en histoire de coeur...


J'ai pris ce livre car j'ai été accrochée par le titre (c'est la phrase que dit un monsieur de 85 ans) et car je me souvenais de Bazar magyar du même auteur que j'avais lu à sa sortie en 2006. le début évoque vraiment bien l'atmosphère d'une maison de retraite avec ceux qui perdent la tête, ceux qui vont encore bien, ceux qui ont l'air d'aller bien,...La deuxième partie part un peu en vrille de manière très sympathique, façon "Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire"...
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Blanche anime un atelier d'écriture pour les pensionnaires d'une maison de retraite. Lors de ces séances, elle pousse chaque membre de ce petit groupe à faire ressortir des souvenirs, des moments de vie. Petit à petit, chacun livre des secrets enfouis. Blanche n'est pas en reste et elle a, elle aussi, ses secrets refoulés à libérer. En témoigne cette valise laissée par sa mère qu'elle n'a jamais réussi à ouvrir pour en découvrir le contenu.
Ce livre se divise en deux parties : la première permet de faire connaissance avec les différents membres du groupe qui suit chaque semaine l'atelier d'écriture. La seconde s'ouvre par la fugue de ce même groupe sur les routes. Une fugue qui va pousser Blanche à faire face à son passé.
J'ai trouvé ce livre de qualité inégale. La première partie m'a semblé un peu trop longue, d'ailleurs, j'ai manqué, plusieurs fois, abandonner la lecture du roman. J'ai beaucoup plus apprécié la seconde partie. L'histoire de la famille de Blanche aurait pu prendre plus de place dans le roman, selon moi.
Au final, une lecture en demi-teinte.
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Une jeune femme, à la sensibilité un peu à fleur de peau, anime pour la première fois un atelier d'écriture dans une maison de retraite. Ses "clients", une bande de vieillards hétéroclites mais déterminés, la kidnappent au bout de quelques jours, pour lui faire accomplir une mission de la plus grande importance...

Un vrai style original, dont la petite musique accompagne cette "fugue" de vieillards échappés de leur maison de retraite en compagnie de leur animatrice d'atelier d'écriture, en proie à ses propres souvenirs, à ses douleurs. J'ai aimé les personnages construits par petites touches, les vieux, touchants mais surtout l'écriture avec ce style indirect qui crée à la fois une distance et une proximité avec ces personnages (c'est assez étrange à expliquer mais très plaisant à lire, alors que ça pourrait être énervant). Une jolie rencontre avec une auteure que j'ai envie de connaitre mieux.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le désir! On ne rouille pas de vieillesse, on ne se ratatine pas parce qu'on manque de sommeil,de soupe ou d'une couverture chauffante! On rouille de la fuite du désir!
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J'ai oublié qu'à tout âge on peut pleurer un père, même si on a depuis longtemps dépassé l'âge qu'il avait lorsqu'il est mort,même si on n'a jamais eu qu'un père mille fois plus jeune que soi désormais.
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Nos désirs se jaugent, s'acceptent,se rejoignent,ils ne s'annulent pas.Si l'autre t'aime avec ardeur,avec adresse,il t'emmènera,vois-tu,non pas vers lui,mais au plus loin de toi-même.
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A la fin, c'est toujours d'amour qu'on brûle:du débord,du manque,du regret,du feu du désir qui nous plie encore...On ne sera jamais que les cendres des coeurs qu'on a soulevés.
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Une vie derrière soi, ça n'empêche pas d'avancer encore.
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Video de Viviane Chocas (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Viviane Chocas
LA GRANDE EMISSION vendredi 03 février 2012 Je vais beaucoup mieux que mes copains morts, Viviane Chocas, Editions Héloïse D'Ormesson Rosa Bonheur Liberté est son nom, Gonzague Saint- Bris,Editions Robert Laffont
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