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sur 1753 notes
Première enquête d'Hercule Poirot.👣

Hastings relate la première enquête menée sur le sol anglais avec Hercule Poirot lors de la Première Guerre mondiale.
Dans une demeure très britannique, perdue au milieu d'un village, se trouve une sorte de manoir : Styles Court. Invité par John Cavendish, Hastins décide d'y passer un moment suite à ses blessures de guerre. La propriétaire des lieux, Emily et belle-mère de John Cavendish y réside avec son jeune époux, Mr Alfred Inglethorp dont les autres habitants ne semblent pas apprécier la compagnie.
Un beau soir d'été, des cris retentissent dans la nuit. Tous les habitants se précipitent dans la chambre d'Emily pour l'y découvrir agonisante et émettant ses seuls mots : Alfred ! Alfred !
Rapidement, les soupçons se portent sur le mari, Alfred Inglethorp et les preuves s'accumulent de manière inquiétante. Hastings croise par hasard Poirot, lui aussi dans la région, et lui demande son aide de fin limier. Notre cher Hercule Poirot accepte et met en action ses petites cellules grises pour démasquer le coupable...


Je ne sais combien de fois j'ai pu lire ce livre. C'est l'un des premiers romans policiers m'ayant d'ailleurs donné le goût pour le genre "policier" et "mystère". 😊

Cette première aventure s'inspire dans sa trame narrative des aventures de Sherlock Holmes avec un héros décrit par son bras droit. Ici, Watson n'est autre que Hastings. Ce procédé sera rapidement laissé de côté par Agatha Christie en raison du succès de son enquêteur.

La mystérieuse affaire de Styles est le parfait exemple du armchair détective de l'époque avec un roman dont le lecteur possède toutes les clefs afin de démasquer le coupable avant les ultimes pages. Ce procédé est justement le point fort de l'oeuvre d'Agatha Christie, rendant son oeuvre intemporelle. le lecteur ne subit pas le livre en simple spectateur, mais se retrouve à analyser les indices, à se lancer dans des conjectures parfois farfelues comme celles d'Hastings avant de voir la solution dévoilée par la scène finale de la grande réunion et le monologue d'Hercule Poirot.


L'autre point fort est sans contexte l'atmosphère très britannique se dégageant des lignes des romans d'Agatha Christie. C'est un vrai régal de s'y replonger et cela ne lasse jamais.


Ne parlons pas du personnage d'Hercule Poirot qui par son manque total de modestie, de discrétion offre un contraste tout trouvé avec les britanniques de l'époque. le contraste entre le physique du personnage (petit avec une tête d'oeuf) et son intelligence hors du commun ne sont que plus intéressant.


Une enquête à lire ou relire ! 👌
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Ecrit en 1920 ce livre est le premier d'une longue carrière littéraire qui s'achèvera en 1976 !
C'est aussi la première apparition d'Hercule Poirot et de façon étonnante le personnage est déjà celui que l'on va retrouver par la suite, plein de suffisance et sûr de sa perspicacité sans faille.
Bien que n'étant pas (encore) un spécialiste d'Agatha Christie, je retrouve en partie le style que je lui connais et sa façon déjà maîtrisée de nous tenir en haleine tout au long du récit.
J'ai cependant trouvé l'intrigue assez alambiquée et un poil trop sophistiquée pour ne pas dire légèrement tirée par les cheveux, cela-dit j'ai malgré tout passé un excellent moment de lecture, enchaînant les chapitres avec plaisir.
Je suis fan de ces ambiances anglaises et ça tombe bien car je ne suis pas prêt d'en voir le bout ;)
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J'ai poussé les grilles de la grande demeure de Styles et je suis entré dans les dédales de la première enquête du fameux détective privé, le personnage créé par Agatha Christie.
La mystérieuse affaire de Styles est en effet le premier roman policier de la grande dame du crime.
Tout est déjà là dans cet acte fondateur, les personnages, leurs chassés-croisés, l'ambiance désuète à souhait, le thé au milieu du salon et ce jeu de taquineries entre Hercule Poirot et le narrateur Arthur Hastings, tous les ingrédients sont au rendez-vous.
Tiens ! Quand on parle d'ingrédients, méfions-nous cependant de ce que l'on peut verser dans le thé ou dans le chocolat. On n'a pas toujours que du sucre sous la main...
Nous sommes en Angleterre dans le fin fond de l'Essex, pendant la première guerre mondiale. Les hommes valides sont au front. Il y a beaucoup de réfugiés belges en Angleterre pendant la guerre. Quelle aubaine pour trouver ici celui qui sera l'homme de la situation !
Je l'ai reconnu tout de suite, à sa silhouette ronde et joviale, à ses moustaches cirées et son oeil pétillant, à son costume tiré à quatre épingles.
Il est débonnaire, un tantinet suffisant et persifleur, mais redoutablement perspicace.
Hercule Poirot séduit autant qu'il agace. Bref! Il impose son style à Styles... Rhooo ! Je voulais absolument la placer...
Il avance à coup de petites théories qui font mouche, ne laissant rien au hasard, mais il y a ce chaînon manquant dans son raisonnement...
Tout est examiné à la loupe, un fragment d'étoffe de couleur verte, une tache encore humide sur le tapis près de la fenêtre, une boîte vide ayant contenu de la poudre de bromure.
Car il faut bien démêler le vrai du faux, chercher la vérité, mais qui donc a assassiné Mrs Inglethorp par empoisonnement ? Et à qui profite le crime ?
Il faut dire que la vieille, - mais pas si vieille que cela je dis ça hein, Mrs Inglethorp, que pas grand-monde ne semble regretter, avait tendance à refaire son testament autant de fois que je change de chaussettes... Et je vous assure que je suis un garçon très propre sur moi... Bon, j'aurais pu prendre une toute autre image mais que la décence ici m'en défend...
Agatha Christie était alors jeune pharmacienne à l'hôpital de Torquay. Sans doute sa parfaite connaissance des remèdes, des médicaments, des poisons et autres produits chimiques mais surtout toxiques lui a-t-elle donné l'idée de son premier roman ? Cela contribue forcément à apporter une note tout à fait crédible. C'est un peu comme si Jacques Servier l'inventeur du Mediator avait écrit un polar dans le même genre... Sauf qu'à la différence Agatha Christie est quand même plus sympathique et elle, elle n'a jamais tué personne sauf dans ses romans...
Bon, je vous avouerai que je suis tombé dans le panneau. Mais je suis une bille en matière de résolution d'enquête policière. Mon côté non cartésien me joue des tours à chaque fois et en plus il faut systématiquement que je tombe amoureux d'un des beaux personnages féminins de l'histoire, ce qui me distrait furieusement. Ah ! Cette Cynthia...
Mais la coupable dans l'histoire, je vais vous révéler son identité, - ah non Berni !!! Pas ça !!! Pas ça !!! Je vous vois déjà sauter sur votre clavier près à me dénoncer comme horrible divulgâcheur, on se calme les poteaux, on se calme, non la vraie coupable qui m'a convaincu d'aller lire ce récit n'est autre que... Hé bien, faites votre enquête vous-même, elle a un magnifique gecko en guise d'avatar, elle a publié tout récemment un billet magnifique sur l'autobiographie d'Agatha Christie, c'est... c'est...
Vous reprendrez bien encore une tasse de thé, Mrs Anna ?
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J'ai découvert Agatha Christie vers l'âge de quinze ans, mais j'avoue ne pas en avoir gardé un grand souvenir.

Quelques décennies plus tard, je tente une nouvelle approche de l'oeuvre de l'auteure en choisissant la première aventure d'Hercule Poirot.

Ici, c'est une histoire de famille qui nous est proposé. Dans une atmosphère « So British », une vieille dame est découverte assassinée.
Les soupçons se portent bien sûr très rapidement sur son jeune mari. Un peu simpliste pour Poirot, d'autant plus que les coupables potentiels ne manquent pas, deux fils qui ne refuseraient pas un petit héritage, une belle fille supposée volage, une jeune protégée de la victime qui suscite quelques jalousies, sans parler de la nombreuse domesticité du domaine.

Ce qui m'a paru intéressant dans cette première enquête est l'étude approfondi que nous propose l'auteur de son héros qui allait devenir le personnage peut-être le plus célèbre de toute la littérature policière.

On découvre ses méthodes très tatillonnes, Poirot qui adore laisser planer le doute sur ses intentions.

On découvre aussi ses petites manies, du genre, ranger systématiquement les objets qui ne lui paraissent pas assez symétrique, même sur le lieu du crime, ou encore, casser les pieds à une dame pour qu'elle mette sa broche bien droite.

Et son orgueil ! Car Poirot est conscient de sa supériorité intellectuelle et en joue. Ce qui en ferait un personnage assez pénible s'il n'était pas contrebalancé par le sympathique, mais un peu brouillon, Capitaine Hastings.

Une relecture qui fût en fait une totale découverte.
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- Je vous ai déjà parlé de mon ami Poirot, ce Belge réfugié au village. C'est un détective renommé…
- Et alors ?
- Je voudrais que vous m'autorisiez à l'appeler pour qu'il enquête sur cette affaire."

Please, John, autorisez immédiatement votre ami Hastings à faire appel à son ami Poirot, faites-le sans délai…

Sonnez trompettes, résonnez musettes, le-voici-c'est-lui, l'homme au physique extraordinaire malgré son petit mètre soixante et la forme ovoïde de son crâne, Monsieur Hercule Poirot !

Sa première enquête en Grande Bretagne, au fin fond de l'Essex durant la Première Guerre mondiale, Hercule Poirot la doit à Arthur Hastings qu'il a croisé l'avant-veille au village et qu'il a immédiatement reconnu.

Hastings est le narrateur de cette première enquête, ce qui donne à Dame Agatha Christie l'occasion de nous montrer à quel point, s'il est charmant et bien élevé, il se trouve être également, comment dire, un brin crétin dans bien des situations !
Et ce d'autant plus qu'il n'en est manifestement jamais conscient…

Le doute n'habite pas Hastings, Dame Agatha Christie nous aura prévenus.
Elle s'en donne même à coeur joie !

C'est donc avec un plaisir sans mélange que j'ai arpenté les couloirs de Styles Court, scruté les tapis et piétiné les plates-bandes sur les talons d'Hercule Poirot, accusé absolument tout le monde du jardin au grenier dans cette vénérable demeure assez peuplée, il faut le dire, et me suis régalée des descriptions de Dame Agatha Christie qui font toujours mouche.
Et j'ai été aussi bécasse qu'Arthur Hastings dans mes déductions !

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Cette toute première enquête d'Hercule Poirot et de son ami Hastings se passe dans une grande demeure, la maison « Styles », et la toute dernière enquête de Poirot, « Poirot quitte la scène » qui se déroule des décennies plus tard, aura également lieu dans cette même demeure, devenue une pension de famille.
Il est donc assez intéressant de lire ces deux titres l'un à la suite de l'autre afin de voir l'évolution du lieu mais aussi des deux personnages principaux, tous deux ayant bien vieillis, mais l'esprit toujours aussi affuté pour l'un et aussi candide pour l'autre.
Dans ce volume il est question d'un empoisonnement et, comme dans toutes les enquêtes du petit détective Belge, nous faisons la connaissance de toute une brochette de personnages aux personnalités bien affirmées.
J'ai aimé découvrir Poirot à ses débuts, petit homme futé mais terriblement agaçant à cause de sa tendance à se vanter et à se moquer de quiconque n'a pas compris quelque chose. L'intrigue policière est intrigante et la fin réserve évidemment bien des surprises
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Je, soussignée Emily Inglethorpe, lègue l'ensemble de mes biens (et ils sont grassouillets) à....? À...? À...?
Ah ah, vous voudriez bien le savoir ? À mon cher second époux, que toute la famille déteste ? À mes deux beaux-fils, qui vivent à mes crochets ? À ma jeune protégée, qui n'a que moi au monde ? À ma fidèle gouvernante, qui n'a pas sa langue dans sa poche ?
Aaaaah ! Mais que m'arrive-t-il ? Arrggg... on m'aurait empoisonnée ?! J'agonise... je me meurs...
RIP Lady Inglethorpe.
Premier roman d'Agatha Christie, et du premier coup elle a trouvé la recette miracle qui fera sa fortune : manoir, secrets de famille, duo Poirot-Hastings, indices insolites et multiples fausses pistes.
Recette miracle qui fera sa fortune... et le bonheur d'innombrables lectrices et lecteurs.
Traduction fluide de Thierry Arson.
Challenge Solidaire 2023
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Alors qu'Arthur Hastings, blessé de guerre, est venu se reposer chez son ami, John Cavendish, à Styles Court, la belle-mère de ce dernier, Emily, meurt empoisonnée. Les soupçons se portent sur Alfred Inglethorp, l'homme qu'elle venait d'épouser à la grande consternation de ses enfants…
Heureusement Hercule Poirot réside dans les parages. Et s'avère l'homme idéal pour éviter le scandale en menant une enquête discrète. Qui est l'assassin ? le mari, coupable idéal, dénoncé comme tel par l'ancienne gouvernante ? Et qu'a semblé accuser la mourante. Cynthia, la protégée de la défunte, qui avait accès au poison à l'hôpital où elle travaille ? le frère de John, Lawrence, qui aime se déguiser et brouiller les pistes ? John lui-même furieux du mariage de celle qu'il considérait comme sa mère ? Sa femme, Mary ?

On chemine à petits pas dans les couloirs du vieux manoir. D'indice en indice le scénario se révèle à Poirot qui joue à cache-cache avec son associé Hastings et le lecteur qui se laisse manipuler. Mais l'esprit aiguisé de notre Hercule aura le dernier mot et c'est rassurés que nous assistons au dénouement.
Notre vieille dame anglaise n'a rien perdu de son charme et c'est avec plaisir que j'ai redécouvert cette première oeuvre de la grande reine du Crime.
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Emily Inglethorp, meurt.
Elle se réveille, pendant son sommeil, dit quelques mots et succombe, empoisonnée suppose t-on, verdict confirmé par le médecin de famille ainsi qu'un ami de passage, médecin également.

Première enquête de Hercule Poirot que celle-ci, contée par son ami Hastings.
Ce dernier est lié d'amitié avec John Cavendish, l'un des beaux fils de la victime.
Hastings demeure, en tant qu'invité, à Styles Court, ainsi qu'une demi-douzaine de personnes, les uns apparentés et les autres simples invités ainsi qu'une dame de compagnie de Madame Inglethorp.

Le mari de la défunte est soupçonné d'avoir perpétré le meurtre.

Hastings fait appel à Poirot pour élucider l'affaire. Côté police c'est Japp, de Scotland Yard, qui s'y colle et qui arrêtera un innocent.

"Voilà, vous en savez autant que moi" dit Poirot à Hastings à un moment de l'intrigue où moi j'étais dans les choux. Question d'habitude avec dame Christie, à tel point, qu'à force je ne cherche plus, je me laisse bercer et croyez-moi c'est tellement plus facile...

Mais, il y a quand même beaucoup de talent dans les récits d'Agatha Christie car elle nous amène dans un sens, puis dans un autre pour, finalement, revenir au point de départ avec ce tour de force de ne jamais nous (moi) ennuyer.
C'est fort de café!
Et, ici on suit ce même principe qui fait que tous les participants, y compris Japp - lui c'est habituel - se fourvoient, tête la première, dans une impasse.

Bon, on l'aura compris, il n'y a pas de gâchis, tout est à prendre, à consommer et il ne reste plus qu'à tenter sa chance, son talent propre de détective, une prochaine fois.





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J'ai lu, il y a fort longtemps, quelques ouvrages de Dame Christie, mais maintenant que j'ai la collection quasi complète (il ne m'en manque que 4), j'ai fait le pari de relire l'oeuvre entière de cette auteure dans l'ordre de publication. Ainsi, me revoilà donc, à relire la première enquête officielle de ce duo Hastings-Poirot, bien que nous apprenons dans ce bouquin qu'ils ont déjà collaboré sur quelques enquêtes. L'action se déroule ici chez une famille anglaise, dont la belle-mère vient de mourir, empoisonnée à la strychnine. Qui donc aurait voulu sa mort ? L'un de ses deux beaux-fils, happé par l'appât du gain ? Son nouveau mari, bien plus jeune qu'elle, désireux d'hériter de son capital ? Sa fille, étudiante en chimie, qui aurait peut-être voulu mettre e pratique ses connaissances des poisons ? La belle-fille, qui semble ne pas apprécié sa belle-mère ? Des domestiques ? Bref, vous aurez compris qu'une multitude de gens aurait tout à gagner à la mort de la maîtresse de maison. Ce meurtre aurait pu être parfait, avec autant de suspects aux motifs divers, mais comble de malchance pour l'assassin, Poirot est justement en vacances dans le petit village de Styles. Sa logique incomparable et ses déductions auront raison de ce crime crapuleux, bien qu'il aura tout de même un peu de fil à retorde. Bref, ce fût un réel plaisir que de replonger dans cet univers qui est propre à Dame Christie. Et je me régale déjà en sachant que c'est le premier d'une longue lignée ! A lire !
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