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EAN : 9782290314098
J'ai lu (13/08/2001)
3.4/5   279 notes
Résumé :
Le message légué à l'humanité était clair : Europe est une planète interdite. Car depuis la transformation de Jupiter en un nouveau soleil, en 2010, celle-ci devient le berceau d'une nouvelle forme de vie. Ses secrets pourraient éclairer les hommes sur les origines de l'univers mais... Ainsi en a voulu la mystérieuse intelligence qui signe son passage dans le système solaire d'un monolithe noir. Or voici que deux événements capitaux surviennent sur Europe : une giga... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Troisième livre de cette quadrilogie, également très court, que je me suis laissé aller à lire pour diminuer cette PAL qui ne me semble jamais vouloir se finir (en même temps je l'alimente trop). Nous retournons donc dans l'espace, dérivant vers les alentours de Jupiter et de son système, mais d'une façon très différente que ce que nous avions auparavant. de l'eau à coulé sous les ponts, 51 ans sont passés depuis la dernière fois.

Disons-le tout de suite, j'ai été largement moins séduit par ce livre que par les autres volumes de la même série. L'histoire de ce volume est largement plus éparpillée et au final ne se centre pas sur grand-chose. Je sentais au milieu du livre qu'on aurait le droit à quelque chose de trop rapide, et ce fut le cas. Beaucoup de questions, peu de réponses, peu de nouveautés par rapport au dernier tome ... C'est comme un redémarrage, mais je crois en mon for intérieur qu'il aurait mieux valu que je m'arrête au tome deux. Celui-ci n'apporte rien de plus, fondamentalement, et il ne s'y passe pas grand-chose.

Le style de l'auteur est toujours plaisant à lire, et j'ai bien aimé apprendre certaines choses à propos de la comète de Halley, mais le livre en lui-même ne se justifie pas. Il manque quelque chose, comme si tout cela préparait la suite, et c'est l'impression que j'ai eu avec la dernière page. C'est une sorte d'introduction au dernier livre de la série (que j'hésite à lire maintenant). La découverte des premiers tomes s'est dissipée et je trouve dommage qu'on ai pas une histoire qui se centre plus sur quelqu'un ou quelque chose. Là, la dispersion est importante, et les pages peu nombreuses. A mon avis, c'est un coup d'épée dans l'eau pour un volume bien inférieur aux autre de la série.

Lecture pas déplaisante, mais qui m'a déçue, j'en attendais plus de la part d'un tel auteur. Cela n'enlève rien au style et aux connaissances qu'on y trouve, mais je pense que Clarke n'avais pas assez de matière pour sortir un livre complet. C'est plus de l'anecdotique qu'autre chose au sein de la série. Bref, je ne peux que vous conseiller d'éviter ce tome et d'en rester aux deux premiers de la série, bien au-dessus.
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Le message légué à l'humanité est clair : Europe est une planète interdite.
De la mystérieuse intelligence contenue dans le monolithe noir on ne connait rien sauf qu'elle est capable d'une puissance dévastatrice.
Mais un vaisseau spatial est forcé de se poser sur le mont Zeus, montagne soudainement surgie des entrailles de cette planète.
Après 2001 et 2010 Arthur C Clarke nous entraîne à nouveau, pour notre plus grand plaisir, à la découverte d'espaces qui seront peut-être demain les banlieues de la terre.
Ce nouveau chapitre du cycle est tout simplement passionnant.
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Je ferai court : c'est le moins bon des 4 volets de la saga "2001" : parce que l'histoire piétine un peu, parce qu'on ne sait pas trop où l'on va ni si l'auteur en a lui-même l'idée. Parce qu'il y a beaucoup de question qui semblent posées sans que jamais on ne puisse y répondre. Parce que c'est un peu court (trop court). Mais s'il faut le lire pour une bonne raison : parce que qu'il ouvre sur le 4e et dernier volet. Un final à ne pas rater.
Un épisode de transition donc, qu'on lira vite, très vite pour se plonger dans le suivant.
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Clarke semble inspiré par le passage de la comète de Halley qui était le grand événement astronomique du milieu des années '80. Il se transporte donc près d'un siècle dans le futur pour une aventure spatiale qui rappelle le côté à la fois naïf et didactique de ses premiers romans dits de « la trilogie de l'espace ». Nous sommes donc en 2061 mais Heywood Floyd, maintenant centenaire, est toujours vivant. Un demi-siècle auparavant le Monolithe a transformé Jupiter en un second soleil, rebaptisé Lucifer. Les Hommes ont accès à tous les mondes à l'exception de la lune Europe, territoire décrété interdit par le Monolithe. Evidemment, un vaisseau finit par s'y poser à la suite d'un détournement…
Après une entrée en matière effectuant le lien avec les deux précédents tome, 2061 s'éloigne des aspects métaphysiques et de la recherche d'une Intelligence extra-terrestre pour se recentrer plus classiquement sur un récit d'aventures spatiales agréables mais au fil conducteur des plus ténus. Tout tourne autour d'une véritable montagne de diamants et de ses applications possibles, notamment pour la construction d'un ascenseur spatial. Si le récit s'avère agréable il se montre également un peu trop convenu pour susciter une véritable passion, nous sommes vraiment dans les histoires typiques d'explorations du système solaire saupoudrées de considérations scientifiques, bref une sorte de space opéra teinté de hard science (hard mais très abordable) fort proche des premiers bouquins de Clarke comme LES SABLES DE MARS ou ÎLES DE L'ESPACE.
Les derniers chapitres, repris quasiment sans modification de 2010 (Clarke assume cet auto plagiat dans la postface) font la jonction avec les deux précédentes « Odyssées de l'espace » et les deux ultimes pages nous projettent en 3001 pour un final qui annonce 3001 ODYSSEE FINALE via un cliffhanger réussi et intrigant.
En résumé, 2061 ODYSSEE III constitue un bouquin globalement plaisant, d'une lecture assez facile et agréable mais dont seul une trentaine de pages paraissent réellement connectées aux trois autres volumes de la tétralogie. Les deux cents et quelques pages restantes formant une histoire divertissante mais également un brin décevante.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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J'avais lu pas mal de mauvaises choses sur la seconde moitié de la quadrilogie des Odyssées de Clarke. Après un début un peu poussif, 2061 se révèle pourtant être un petit roman agréable. Heywood Floyd, désormais assez vieux, se retrouve dans un vaisseau d'exploration à destination de la comète de Halley. Cette expédition est assez étrange. Il y a une piscine dans le vaisseau, et des invités de marque comme une actrice et une écrivain pour... heu... je ne sais pas trop. On pourrait supposer que l'action de se poser sur une comète semblerait assez délicate pour ne pas s'encombrer de touristes, mais bon. Une fois sur le gros caillou volant, c'est encore pire. Tout le monde va se balader et s'amuse à marcher sur un lac de goudron (ou autre substance locale) parce que, haha, c'est rigolo. En comparaison l'équipage de Prometheus de Ridley Scott a presque l'air pro. Cela m'a aussi fait penser à Tintin sur la Lune, notamment par une scène d'exploration spéléologique. Mais la mission est avortée, il s'agit désormais d'aller sauver un vaisseau s'étant écrasé sur Europe, planète à moitié fondue par le nouveau soleil Lucifer qui a remplacé Jupiter dans 2010. En fait, le vaisseau a été détourné par un terroriste suicidaire. Pourquoi ? C'est un peu vague. Vraiment très vague, en fait. Disons que l'énorme montagne de diamant venue du coeur de Jupiter s'écraser sur Europe n'y est pas pour rien. C'est tout de même un peu triste de constater qu'entre 2001 et 2061 on passe de la quête de l'Intelligence, oui, avec un grand I, à la quête d'un gros diamant.

Bon, jusque là, si 2061 n'est clairement pas un chef d'oeuvre, il se laisse lire avec plaisir. C'est une charmante aventure spatiale. Mais Clarke décide de tout ruiner à la fin. Comme il avait déjà dans 2010 recyclé des passages de 2001, il fait pareil dans 2061. Deux des derniers chapitres sont de simples copiés-collés de 2010. Littéralement. Non seulement c'est extremement frustrant pour le lecteur, mais quand en plus c'est le final du roman qui se révèle être constitué des extraits d'un autre, là c'est franchement insultant. Clarke essaie aussi d'intégrer à son récit Hal et l'entité qu'est devenu David Bowman, sans doute pour essayer de convaincre le lecteur qu'il est bien en train de lire une suite de 2001. Et là aussi c'est tellement mal fait, tellement artificiel, que c'en est ridicule. Et ce n'est pas fini. La dernière ligne est un cliffhanger tout pourri, sans doute pour donner au lecteur l'envie de lire 3001. Ben c'est raté. A vrai dire il me semble que n'importe quelle autre fin serait meilleure. Un véritable premier contact avec les habitants intelligents d'Europe par exemple, avec un récit parallèle dans lequel David Bowman essaie d'influencer leur évolution. Parce que là, vraiment, c'est pire que décevant.

Lien : http://lespagesdenomic.blogs..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
C'est un principe scientifique de base que de ne jamais croire à un "fait" - même attesté - avant d'avoir réussi à le replacer dans un cadre de références. A l'occasion, bien sûr, une observation peut faire éclater son cadre et obliger à en construire un nouveau, mais c'est extrêmement rare. Les Galilée et les Einstein apparaissent rarement plus d'une fois par siècle, ce qui vaut infiniment mieux pour l'égalité d'humeur de l'humanité.
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Les vaisseaux spatiaux, n’étant plus énergétiquement limités, pouvaient atteindre des vitesses infiniment supérieures ; les temps de vol dans le système solaire allaient se mesurer en semaines, plutôt qu’en mois ou même en années. Mais la propulsion-muon demeurait un système à réaction, une fusée sophistiquée, pas très différente dans le principe de ses ancêtres à carburant chimique ; il lui fallait un liquide actif pour lui imprimer une poussée. Et le meilleur marché de tous les liquides actifs, le plus propre, le plus commode était… l’eau.

Le Pacific Spaceport ne risquait pas de se trouver à court de cet utile carburant. Il en allait tout autrement à l’escale suivante, sur la Lune. Pas la moindre trace d’eau n’avait été découverte par les missions Surveyor, Apollo et Luna. Si jamais la Lune avait possédé une eau indigène, des millénaires de bombardements météoriques l’avaient fait bouillir et jaillir dans l’espace.

C’était du moins ce que croyaient les sélénologues ; pourtant, des indices du contraire étaient visibles depuis que Galilée avait braqué son télescope sur la Lune. Quelques montagnes lunaires, pendant quelques heures après l’aube, étincellent comme si elles étaient couronnées de neige.
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Tout comme "2010 : Odyssée deux" n'était pas une suite directe de "2001 : l'Odyssée de l'espace", ce livre-ci n'est pas une simple suite à 2010.
Il s'agit de variations sur un même thème, comportant pour l'essentiel les mêmes personnes et les mêmes situations, mais ne se déroulant pas nécessairement dans le même univers.
Les événements survenus depuis 1964, date à laquelle Stanley Kubrick suggéra de tenter "le légendaire bon film de science-fiction", empêchent d'imaginer une suite, du fait que les derniers récits tiennent compte de découvertes et de circonstances encore inconnues au moment de la rédaction des premiers livres.
2010 a été rendu possible par l'éclatante réussite des survols de Jupiter par "Voyager" en 1979, et je n'avais pas l'intention de retourner vers ce territoire avant l'achèvement de la mission "Galileo", dont les ambitions étaient plus grandes encore.
(extrait de "Note de l'auteur" insérée en début du volume paru chez "Chez Lu" en 1987)
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Van der Berg se sentait entraîné dans un vaste réseau d'intrigues interplanétaires ; accoutumé, de par sa profession scientifique, à obtenir des réponses directes aux questions qu'il posait à la Nature, il n'appréciait pas du tout cette situation.
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La séparation était consommée ; Floyd avait cru qu’il ne s’en remettrait jamais, mais naturellement il s’en était remis… plus ou moins.
.../...
C’était de loin le véhicule le plus rapide jamais conçu par l’homme : en consommant d’un coup la totalité de son combustible en un unique effort d’accélération, il était capable d’atteindre une vitesse de mille kilomètres-seconde, ce qui lui permettrait d’effectuer la liaison Terre-Jupiter en une semaine et de se rendre sur l’étoile la plus voisine en à peine plus de dix mille ans.
.../...
Il n’aimait pas Victor depuis qu’il avait découvert que le savant n’avait pas d’oreille. Bien que ce fût extrêmement injuste pour Victor (qui acceptait avec bonne humeur de servir de cobaye à des études de sa curieuse infirmité), Dimitri se plaisait à ajouter sombrement : — Un homme qui n’a pas la musique en lui est fait pour la trahison, les stratagèmes et les vols.
.../...
Ce qui lui manquait – Floyd avait été tristement forcé de l’admettre –, c’était une vraie personnalité. Quand il essayait de concentrer sa pensée sur elle, il ne la voyait qu’à travers les rôles qu’elle avait joués. À son corps défendant, il devait admettre que le critique qui avait écrit : « Yva Merlin est le reflet des désirs de tous les hommes, mais un miroir n’a pas de caractère » n’avait pas tort.
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Vidéo de Arthur C. Clarke
L'écrivain Colson Whitehead, récompensé du National Book Award, du prix Pulitzer et du prix Arthur C. Clark pour son roman "Underground Railroad", publie "Harlem Shuffle". New York, fin des années 1950. Père de famille sans histoires, Ray Carney se retrouve aux prises avec la pègre. Une fresque tragi-comique sur un quartier livré aux passions tristes.
Colson Whitehead est l'invité d'Olivia Gesbert.
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