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“La montagne,....ne se confond pas avec un sport ou un « hobby ». Elle l'accompagne comme une terre de vérité, un lieu-refuge où l'on se sent enfin soi-même.” . le « l' » d'accompagne de la citation est Philippe Claudel, homme aux mille facettes et mille passions qui nous révèle ici un autre pan de sa personnalité, répondant aux questions de Fabrice Lardreau, écrivain et journaliste à La Montagne & Alpinisme. Claudel y ajoute vers la fin quelques textes avec commentaires, reliant montagne et littérature, qui l'ont touché, de Shelleys, d'A.Daudet, de Mario Rigoni Stern et de Ludwig Hohl.
Sa première image de la montagne remonte à son enfance. Une image littéraire, celle de la chèvre de Monsieur Seguin d'A.Daudet, qui malgré sa situation douillette dans la chévrerie, ressent l'appel de la montagne, hantée par le désir de l'ailleurs et de l'infini.
Adolescent timide, Claudel n'osant s'y aventurer, faute de moyens, une phrase simple de la réponse à la lettre qu'il ose envoyer à l'alpiniste René Desmaison , le lance à vie, à l'assaut des cimes, aussi bien au sens propre que figuré, “Quand on désire vraiment quelque chose, on peut y arriver.”........
Celles ou ceux qui ont lu et apprécié «  Les Huit Montagnes » de Cognetti, y retrouveront l'amour de la montagne, cette tentation de retrouver une forme de simplicité essentielle pour redéfinir ce que nous sommes et quels sont nos vrais besoins vitaux.

Le récit fluide d'”un fou de montagne”, qui se lit avec plaisir et intérêt.

“L'alpiniste et l'écrivain, des conquérants de l'inutile ? Tous deux se rejoignent dans ce lieu essentiel, empreint de passion et d'humilité.”
Fabrice Lardreau
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Un livre à lire par tous les inconditionnels de l'écrivain. Philippe Claudel fait partie du Top 10 des écrivains qui me sont chers.
Le lieu essentiel édité par Arthaud dans sa collection Versant intime dirigée par Fabrice Landreau est, en partie, un dialogue entre celui-ci et Philippe Claudel.
La lecture de « le lieu essentiel » m'a révélé des facettes méconnues de Philippe Claudel ; je l'appréciais beaucoup, je l'apprécie encore plus.
Ci-après un mot de l'auteur repris sur la 4ème de couverture :

« Ce qui me plaît dans la montagne
comme dans l'écriture, c'est de me trouver
confronté à quelque chose qui me dépasse,
de façon humaine, et d'essayer d'y trouver ma voie,
que ce soit sur une paroi ou dans un roman. »
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Fabrice Lardreau dresse, depuis une douzaine d'années, le portrait de personnalités des arts, des lettres, du cinéma, des sciences ou du voyage, en essayant de découvrir quelle importance la montagne a dans leur vie et comment elle l'influence.
Il a décidé de lancer cette collection joliment intitulée "Versant intime" dans laquelle il prolonge son travail en deux parties : une interview suivie d'une sélection de textes choisis et commentés par l'interviewé, morceaux de littérature de montagne importants pour lui.
C'est à travers "Le lieu essentiel" que je découvre la passion de Philippe Claudel pour la montagne, passion que j'ignorais totalement. Et vu la façon dont il en parle, pleine d'humilité, et ce qu'il en raconte, c'est un véritable amateur, au sens noble du mot.
J'ai pris un immense plaisir à parcourir ce livre dans lequel Philippe Claudel partage pêle-mêle des réflexions très personnelles : des souvenirs d'enfance, des alpinistes qui l'ont fasciné, des livres de montagne qui ont une importance particulière pour lui.
Le lieu essentiel m'a beaucoup touchée.
Tout d'abord parce que l'on sent tout au long du texte un véritable amour pour la montagne, un amour fou, un amour pur, l'amour désintéressé du vrai connaisseur. La passionnée que je suis ne peux qu'adhérer et prendre un immense plaisir à cette lecture avec laquelle je suis souvent rentrée en résonance.
Et puis, j'ai rencontré tout au long du livre un grand nombre de points communs avec l'auteur.
Quand Philippe Claudel parle de la chèvre de monsieur Seguin d'Alphonse Daudet, je retrouve ce qui m'avait tant plu dans cette histoire lorsque j'étais enfant. L'auteur a parfaitement exprimé ce que je ressentais et que j'étais incapable de formuler. C'est assez troublant de lire les mots d'un autre et de penser : "Mais voilà, c'est ça ! C'est exactement ça !"
Plus encore.
Quand Philippe Claudel parle des cueillettes de myrtilles de son enfance, je me rappelle les miennes qui m'enchantaient tant et pour lesquelles j'aurais pu marcher des heures.
Quand Philippe Claudel évoque le "plaisir simple et puissant à marcher sur des sentiers de randonnée", je songe à celui que j'éprouve en marchant en montagne l'été.
Quand Philippe Claudel cite les grands alpinistes dont les récits l'ont "nourri", je retrouve mes lectures.
Tant de similitudes, c'est plutôt déconcertant, et cela a rendu cette lecture très spéciale.
Je n'ai ni le niveau littéraire, ni le niveau d'alpinisme de Philippe Claudel, qui a de très belles courses à son actif, mais suis enchantée de me découvrir tant de points communs avec lui. Et ravie d'avoir lu sous sa plume de si belles réflexions.
Pour qui aime la montagne, ce livre est un régal.
À ceux qui ne la connaissent pas bien, il pourra donner envie de partir à sa rencontre. Ce n'est pas compliqué, pas besoin de s'attaquer à l'Everest ! Un "simple" sentier de randonnée peut procurer d'immenses plaisirs, l'auteur l'exprime très bien dans son livre.
Un grand merci à Babelio et son opération Masse critique, ainsi qu'aux éditions Arthaud pour ce livre passionnant, qui est de plus un très bel objet à la couverture particulièrement réussie.
Je termine l'écriture de ce petit billet lundi 26 mars 2018 et ne peux m'empêcher de rajouter ce qui suit.
Oui, la montagne est bien ce lieu essentiel dans lequel j'aime me ressourcer. Ce lieu dans lequel, hors de l'agitation frénétique de notre monde, je peux véritablement penser. Et Dieu sait si c'est indispensable en ces temps sombres où un "humain" est capable d'en égorger froidement un autre tandis qu'une vieille femme est tuée avec pour seul motif son appartenance à une religion.
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Si vous aimez Philippe Claudel, vous devriez aimer ce livre. Si vous aimez la montagne, vous devriez probablement aimé ce livre. Si comme moi vous aimez Philippe Claudel et la montagne, vous devriez vraiment adorer ce livre !

Publié chez Arthaud, dans la collection Versant Intime, dans une jolie édition à la couverture à effet carton recyclé, ce livre d'entretiens avec le journaliste à La Montagne & Alpinisme Fabrice Lardreau est un pur régal.

Philippe Claudel y évoque sa relation à la montagne depuis son enfance, l'influence des destinations de vacances d'abord et de ses nombreuses lectures montagnardes enfin. Côtoyer les sommets, un rêve de gosse devenu réalité pour un adulte toujours passionné.

« Je me souviens très bien de ces heures de lecture, dans cette salle peu éclairée, qui sentait la cire, le bois lavé et aussi la poussière. Ce décor balzacien disparaissait. J'étais immédiatement, par la magie du verbe des auteurs de montagne, transporté dans un univers de glaciers et de parois tourmentés. Je respirais l'air des cimes. J'éprouvais la fatigue et la joie. »

De sa lecture tout gosse de la Chèvre de M. Seguin d'Alphonse Daudet à Glace, neige et roc de Gaston Rébuffat en passant par les Premiers de Cordée de Frisson-Roche, les livres de Primo Levi ou de Mario Rigoni Stern, on découvre sa passion à travers le prisme de ses lectures alpines.

Des correspondances se font jour, comme une évidence, entre alpinisme et écriture, montagne et littérature…

Je vous laisse imaginer le sourire sur mes lèvres en découvrant qu'il a lui aussi rêvé de montagnes à travers ses lectures d'Heidi. D'un coup, je me suis senti moins seul ! ;)

« Je me souviens que je retrouvais dans Heidi - dont l'auteur, Johanna Spiry, n'est pas autrichienne mais suisse - les impressions que me procuraient ces brèves vacances répétées. J'ai lu et relu ces romans pour enfants jusqu'à l'âge de quinze ou seize ans. Je n'avais pas du tout honte de lire ce genre de livres : ces histoires se passaient en montagne. Ils étaient pour moi des prétextes à quantité de réminiscences et des tremplins pour mes rêveries. »

Si je suis bien loin d'être un alpiniste chevronné, ce livre m'a replongé dans certaines de mes lectures d'enfance et dans quelques randonnées mémorables durant mes échappées savoyardes, les bouquetins s'en souviennent encore ! La beauté inouïe des paysages, leur diversité à chaque détour de sentiers, les moments de doutes, la sensation de dépassement de soi, la satisfaction de la mission accomplie, j'ai tout retrouvé dans ces quelques pages…

En fin d'ouvrages, plusieurs textes issus de lectures montagnardes dont je retiendrai surtout les quelques vers magnifiques d'un poème consacré au « Mont Blanc » issu d'un ouvrage intitulé Histoire d'un voyage de six semaines cosigné par une certaine Mary Shelley et de son époux Percy.

Une soudaine envie de tutoyer les sommets ? Partez donc à la découverte du Lieu essentiel de Philippe Claudel !


Merci à Babelio et aux Éditions Arthaud !

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Ravie d'avoir déniché ce petit volume d'entretiens d'un auteur que j'apprécie tout particulièrement !

Un dialogue où Philippe Claudel nous dit avec ferveur sa passion de la
montagne, comment elle est née tout d'abord dans les livres... à
commencer par "La Chèvre de Monsieur Seguin"..., "Premier de Cordée"
de Frison-Roche, etc. et plus tard Dino Buzzati, Primo Levi, et tous les
écrits de Mario Rigoni Stern... ainsi que l'auteur suisse-allemand, Ludwig Hohl, avec son roman, "Ascension" (1975)...

De très belles analogies entre entre la montagne et l'écriture !!...

"(...) la montagne entretient de nombreuses analogies avec l'écriture : " Ce qui me plaît dans la montagne comme dans l'écriture, c'est de me trouver confronté à quelque chose qui me dépasse, de façon humaine, et d'essayer d'y trouver ma voie, que ce soit sur une paroi ou dans un roman." L'alpiniste et l'écrivain, des conquérants de l'inutile ?
Tous deux se rejoignent dans ce lieu essentiel, empreint de passion et d'humilité.------[Fabrice LARDREAU p. 8]

Il nous décrit aussi l'abondance de ses courses en montagne, à travers
la France mais aussi le monde...leur beauté, leurs difficultés, les rencontres, camaraderies créées lors de ces échappées vers les sommets ...

Je me presse de rédiger ces quelques brèves impressions sur ce très
intéressant volume, pour son auteur mais aussi pour cette collection
qui m'était inconnue, souhaitant offrir des textes de grandes figures
des Lettres, des Arts, Sciences & du Voyage, passionnés par la montagne
et plus largement par la nature !!

Ensuite je transmettrai et offrirai cet ouvrage à un ami jurassien, vrai
montagneux convaincu, amoureux des sommets... qui devrait s'enchanter de ces entretiens où la Montagne et la Littérature sont
les noyaux de ces lignes!

"Aller au refuge, y dormir, et aller en montagne plus généralement, c'est tenter de retrouver une forme de simplicité essentielle. Redéfinir ce que nous sommes, quels sont nos besoins vitaux. Quel bonheur d'être encore des lieux où les réseaux de téléphonie ne passent pas. J'apprécie cette coupure. Cet au-delà. Je suis conscient en disant cela peut-être décalé ou nostalgique, mais j'assume cette nostalgie. Une fois encore, je plaque sur le réel l'image décantée de mes lectures. J'ai toujours essayé de retrouver dans les refuges où j'ai dormi l'image archétypale du refuge littéraire découverte dans tant de livres." (p. 46-47)

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P.S : voir le lien pour le contenu de cette nouvelle collection, qui ne
comporte pour l'instant que deux titres: Michel Butor et Philippe
Claudel...
https://www.arthaud.fr/Catalogue/versant-intime






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Le livre " le Lieu Essentiel" de Philippe Claudel rassemble les entretiens de l'écrivain avec Fabrice Lardreau. Au centre de leurs échanges il y a l'essentiel, l'essentiel pour Claudel c'est la montagne, une présence de pierres, inerte pour un homme de science, vivante, envoûtante même pour l'alpiniste.

Mais que faire là-haut, comme perché au-dessus des hommes, contaminé par un virus, une passion, une addiction, ou poussé par l'appel insensé comme celui qui ronge la vie de la chèvre de Monsieur Seguin. Il faut avoir franchi les paliers de la démesure, pour commencer à percevoir les étoiles de midi, l'âme grisée par l'ivresse des cimes.


Philippe Claudel n'a jamais rencontré René Demaison, comme tous les grimpeurs il a abandonné la PA (Pierre Allain), pour la mythique RD, capable de faire tenir un grimpeur sur un gratton de 3 mm, comme sur le fil d'un rasoir.

Je déguste ces pages, comme si elle racontait ma propre histoire, tous ces noms, Rébuffat, Bonatti, Frison-Roche, je les ai caressés plus tard dans les livres, et notamment celui de Lionel terray « Les Vainqueurs de l'Inutile », dans lequel je plonge encore avec saveur.

Mon itinéraire d'escalade allait s'achever à 18 ans, au sommet des Ecrins, avec notre prof de français Pierre Gillet, après une belle diagonale derrière l'immense Paul Keller. Nous étions 10 bacheliers, autour de Pierre, dont Bertrand futur guide, qui réussira en solo la Croix de Fer ( https://www.dailymotion.com/video/x6uioc ).

Dans le récit de Philippe Claudel, j'ai toutefois un regret, il manque un regard, pour évoquer Gary Hemming, si proche de Demaison, et le héros de l'Annapurna Louis Lachenal, ou Armand Charlet le beau-père de Pierre Gillet, grand pionnier de l'alpinisme chamoniard.


Le dépassement de soi, selon Philippe Claudel, à travers le parcours initiatique que constitue la conquête d'un sommet vertigineux, est la grande vertu d'humilité, que nous enseigne la montagne. « Trouver la voie que ce soit sur une paroi ou dans un roman, procède d'une seule éthique, faire de la vie, l' essentiel ce que Bachelard appelle page 12 cette fameuse contemplation monarchique du monde.

Le conte d'Alphonse Daudet, en dit peut-être plus que tout autre parole, vivre la liberté, et accomplir ses rêves est plus important que tout autre chose, la mort inévitable de doit pas être un frein à notre liberté. "L'idéal de vie, c'est le monde vu d'en haut, au sommet, tout est grand, large, infini. Un infini enivrant que seule la mort est à même de borner", P117.

Les vainqueurs de l'inutile sont aussi les apôtres de l'indispensable, les vainqueurs du " Lieu Essentiel".

C'est un hymne à la vie que je salue avec bonheur, et un grand merci à masse critique de ce choix.
A lire aussi, pour prolonger cette féérie, de Jean-Claude Charlet de Fils en Aiguilles (éd A-O )
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J'ai tendance à me ruer sur tous les nouveaux textes de Philippe Claudel. Mais devant cette oeuvre, il faut un peu de retenue. On n'aborde pas un versant escarpé en sandales. Et on n'aborde pas ces entretiens au pas de course. On voudrait se presser que l'on serait retenu, happé par l'exaltation ressentie par Philippe Claudel. On est aussi frappé par l'humilité dont il fait preuve devant les cimes et leurs figures héroïques.

C'est avec admiration qu'il parle des auteurs des hauteurs, ceux qui ont mis leurs pas et leur plume dans des traces de neige fraiche et sur des sentiers pierreux. « Aller au refuge, y dormir, et aller en montagne plus généralement, c'est tenter de retrouver une forme de simplicité essentielle. Redéfinir ce que nous sommes, quels sont nos besoins vitaux. [...] J'ai toujours essayé de retrouver dans les refuges où j'ai dormi l'image archétypale du refuge littéraire découverte dans tant de livres. » (p. 46 &47) Et c'est avec joie et fierté qu'il fait découvrir la montagne à des proches. C'est un cadeau double : offrir et partager ces paysages vertigineux.

Évidemment, impossible de ne pas trouver de similitudes entre l'écriture et l'alpinisme. « J'ai toujours établi un parallèle entre le fait de grimper et celui d'écrire. Ce qui me plaît dans la montagne comme dans l'écriture, c'est de me trouver confronté à quelque chose qui me dépasse, de façon humaine, et d'essayer d'y trouver ma voie, que ce soit sur une paroi ou dans un roman. » (p. 67) Ce faisant, pour moi qui ne pratique pas les hauteurs, Philippe Claudel est un guide dans les chemins qu'il trace dans la littérature contemporaine. Ce sont des voies exigeantes où l'émotion donne le vertige. Souvent, grisée par la beauté des mots de cet auteur, je voudrais ne jamais en revenir. Douce hypoxie littéraire...

Ces entretiens se savourent comme des confidences tant l'on sent que Philippe Claudel se livre et se dévoile quand il parle de la montagne. le lieu essentiel, c'est celui où l'on ne se dissimule pas, ni aux autres ni à soi-même. « Je me trouve au diapason de moi-même. Elle me donne le la. » (p. 76) L'ouvrage s'achève sur quelques textes choisis où la montagne est plus qu'un élément du décor : elle en est la justification.

Fabrice Lardreau est l'auteur des excellents Nord absolu et Un certain Petrovitch.
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Dans cette très belle collection, Fabrice Lardreau retranscrit ses entretiens avec des personnalités de lettres, des arts, des sciences ou du voyage, pour qui l'univers de la montagne tient une place prépondérante dans leur vie. En deuxième partie du livre, on retrouve quatre extraits d'ouvrages sélectionnés et commentés par l'auteur. Ces textes permettent de découvrir bon nombre de classiques, de Ramuz à Thomas Mann, en passant par Alphonse Daudet.
A travers ces conversations, Fabrice LARDREAU retrace le parcours de ces personnalités pour qui la montagne est source de joie, et bien souvent synonyme de souvenirs d'enfance et d'amitié.
La collection s'ouvre avec l'un de ces deux premiers titres :
"Le lieu essentiel" : entretiens avec Philippe CLAUDEL.
Lorsque l'on évoque Philippe Claudel, on pense à l'écrivain ou au cinéaste. Mais il est aussi un homme de la montagne. Pourtant né loin de celles-ci, il sera attiré déjà enfant de façon viscérale par la montagne. Songeant même un temps à devenir guide de haute-montagne, il s'adonnera à l'escalade, la randonnée et l'alpinisme. Passionné, il est aussi un grand lecteur de récits de montagne et plus particulièrement d'alpinisme, admirateur des grands pionniers en la matière. La montagne l'accompagne tout au long de sa vie car selon lui, c'est le seul espace où il peut pleinement être lui-même. Il évoque ainsi une belle métaphore musicale : "Cela peut se comparer, en musique, au moment où l'on prend un diapason pour avoir le la, avant d'accorder son instrument : je me trouve au diapason de moi-même en montagne. Elle me donne le la".
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