Il se pourrait pourtant que tout se gâte. J'écris d'ailleurs en prévision, pour grandir un peu, prenant le risque des mots, pour tenter d'avancer au-delà des trop belles évidences qu'un jet de pierres dans mes carreaux lézarde quelquefois. (...)
Je sais une seule chose: le langage rassemble ce que la vie disperse.
Les mots sont nos maîtres. Ce sont nos magiciens, seuls liens entre tous les mondes, entre la candeur et l'insolence,le cynisme et la pureté. (p.12)