Rosamond vient de mourir et a laissé ses souvenirs en héritage à Imogen.
Imogen est la petite-fille de la cousine de Rosamond, Beatrix, mère de Thea, mère d'Imogen (un peu compliqué de suivre, je l'admets).
On va suivre la vie de ces femmes grâce à la parole posthume de Rosamond qui a décidé de retracer leur parcours à travers 20 photographies soigneusement choisies. Elle décrit ces photographies car Imogen est aveugle depuis l'âge de trois ans. Très vite on sent de lourds secrets car Imogen, adoptée, n'a plus revu sa famille d'origine depuis l'âge de 7 ans.
C'est la nièce de Rosamond, Gils, qui sert d'intermédiaire pour retrouver Imogen. Elle écoute le récit de ces vies avec ses deux filles, Elizabeth et Catherine, comme autant de témoins silencieux.
C'est une très belle histoire, le récit m'a captivée et la fin bouleversée. Un roman sur la compréhension, le pardon peut-être, mais certainement pas sur la justification (de mon point de vue en tout cas).
C'est le quatrième roman de
Jonathan Coe que je lis, certainement le plus touchant et le plus juste.
Je vais m'empresser de l'offrir à ma mère.
A lire, vraiment! (et si vous aviez un bon niveau d'anglais que vous avez perdu, ce qui est mon cas, et que vous souhaitez vous y remettre, c'est une lecture tout à fait réalisable en version originale).