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EAN : 9782080688965
301 pages
Flammarion (16/08/2006)
2.9/5   107 notes
Résumé :
Julien Parme« Au risque de vous surprendre, je voudrais vous raconter ce truc incroyable qui m'est arrivé l'année dernière. C'est pas pour me vanter, mais des trucs comme ça, je vous jure, des trucs aussi incroyables que celui que je vais vous raconter, ça n'arrive pas tous les jours. Même, ça n'arrive jamais. C'est pour ça que j'en parle. Parce que moi, je ne suis pas du genre à baratiner les autres avec ma propre vie. Question de style. »

Avec humou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Du danger des relectures....
J'ai retrouvé dans ma bibliothèque ce court roman, lu il y a une dizaine d'années et dont je ne me souvenais plus bien. Puisqu'il correspondait parfaitement à un des items du challenge multi-défis 2018, je me suis dit que c'était l'occasion parfaite de me rafraichir la mémoire.
Puisque je l'avais gardé, je l'avais sans doute aimé, mais cette fois la magie n'a pas opéré…
Récit à la première personne de la fugue d'un adolescent légèrement égocentré et peu enclin aux efforts (la définition même de l'adolescent ?). Je me suis perdue dans la lenteur du récit avec la sensation de tourner en rond pendant une bonne partie de ma lecture. Pas beaucoup d'action, mais une grosse dose d'introspection dans la tête de ce jeune "Julien Parme".
Sur le thème du mal-être adolescent, j'ai déjà lu plus émouvant...

Challenge Multi-défis 2018
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Une jolie découverte de l'auteur Florian Zeller très apprécié surtout pour La fascination du pire.

J'ai beaucoup aimé ce court récit de 252 pages qui parle de l'adolescence, je trouve que l'auteur retranscrit à merveille les pensées d'un jeune adolescent et sa rébellion contre son beau père, sa fugue, son envie de devenir écrivain malgré tout.

Un livre qui ne me marquera cependant pas plus que cela mais je ne l'ai pas trouvé ennuyeux à lire, je tenterais d'autres écrits de l'auteur.
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Piqué de poésie et d'humour, ce roman d'adolescence se dévore goulument. La narration portée par Julien Parme lui-même, est celle d'un jeune en quête de soi. Un jeune qui veut devenir écrivain et qui comme tous les adolescents se laisse volontiers bercer par une imagination fertile. Tous les éléments du roman d'initiation sont là, la fugue, les rencontres inopinées, les prémisses amoureux, la rébellion face au cercle familial, une certaine violence, les restes d'enfance...
Diablement attachant Julien Parme nous emmène , avec de nombreuses adresses directes "si vous voyez ce que je veux dire", dans un Paris contemporain avec ses problématiques de lycéen, les cours, ses profs, les humiliations, le désir, les familles recomposées, le deuil du père...
Et Julien a ce regard sur la vie, ce regard plein d'espoir et bien que son langage soit celui d'un garçon de quinze ans, assez familier, il le ponctue de bons mots, bien souvent poétiques, un peu à la Bukowski "si vous voyez ce que je veux dire".
Enfin, je recommande vivement cette lecture tombée dans mes mains par hasard chez les compagnons d'Emmaüs.
En un mot : Savoureux !
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Voila un livre qui peut intéressant de lire pendant l'adolescence. Puisqu'on suit un jeune adolescent dans sa quête de soi. Famille, étude, amis, quotidien, rien ne semble aller pour lui. Il se renferme sur lui-même, ne trouve pas à qui se confier et en devient peut-être égocentrique. Mais il ne parvient pas à saisir les mains tendus pour se relever de sa mauvaise passade.

C'est une fuite en avant, celle de l'adolescence, des inconnus et des questionnements. L'adolescent fuit car résoudre les problèmes plonge directement dans le monde des adultes pour lequel il n'est pas encore prêt...
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A force d’entendre parler de ce jeune écrivain si doué, j’ai eu envie de lire Florian Zeller. Tombée par hasard sur ce roman-là de lui chez mon petit libraire d’occas’, je me suis dis : pourquoi pas ? Le thème me convenait (les tribulations d’un ado de 14 ans, presque 15) et il m’a semblé que le sujet serait certainement plus léger que mes dernières lectures, vu que la quatrième de couverture parlait de « fugue picaresque et jubilatoire ».

Effectivement, Julien Parme est un roman gentiment réussi, au ton caustique, léger, mais sans être superficiel. Le langage, les expressions employées sont très cohérentes avec l’âge du narrateur et sont, je l’admet volontiers, assez jubilatoires. »A quoi pense une femme de son âge ? Je veux dire une femme de facile trente ans. Est-ce qu’elle rêve certains soirs de coucher avec un type de quatorze ans, bientôt quinze ? Parce que moi, autant vous dire que j’ai passé des milliers d’heures dans les bras imaginaires de femmes de cet âge-là. Je sais que ça arrive, parfois. A mon avis, on devrait encourager la pédophilie féminine. Surtout que Mme Thomas avait des yeux magnifiques ». C’est au lecteur que le héros s’adresse, formulant à voix haute ses questions, ses doutes, ses chagrins. Julien est un gamin un peu perdu, qui se sent mal aimé par sa mère qui va se remarier. Il déteste son beau-père, qu’il surnomme « la particule ». A ses yeux, il vole la place de son père (décédé d’un cancer quand il avait neuf ans). Il ne peut aussi souffrir la fille de celui-ci, Bénédicte, dont il hérite pour demie-sœur. Mais même si ses proches ne semblent pas le comprendre ou l’aimer, lui s’en moque, car il a la certitude qu’il deviendra un grand écrivain. Qui connaîtra le succès, sera interviewé par de jolies journalistes éblouies par la beauté de ses œuvres et par son charisme. En réalité, il ne fait pas grand-chose à l’école, part un peu dans tous les sens, et ne se rend absolument pas compte des conséquences qu’entraînent ses actes…

J’ai retrouvé dans ce roman toute l’inconscience qui caractérise la fin de l’enfance, ces réflexions attendrissantes qu’on a parfois soi-même prononcé. Ces réflexions justes, justes comme la voix de ceux qui peuvent encore dire tout haut ce que nous, adultes, nous sommes désormais contraints de penser tout bas. Un moment de lecture très agréable donc, mais je voudrais lire un autre ouvrage de Zeller qui soit peut être plus abouti, plus « adulte » afin d’avoir une autre vision de son style.

En effet, le principal défaut de Julien Parme est aussi sa principale qualité ; la sensation qu’on a, une fois la dernière page lue, de quitter un roman pour adolescents.
Lien : http://manouselivre.com/
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Moi, j’ai toujours eu l’impression que c’était vachement dangereux de trop rêver. Ca donne de faux espoirs. Et l’espoir, c’est ça qui tue. Même si la plupart des gens vous font croire que c’est ce qui les fait vivre.
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Ce que j'ai compris avec Mme Morozvitch, c'est que la plupart du temps, elles sont heureuses les grand-mères. De l'autre côté de leurs paupières, elles ont des images que personne peut voir. Comme des trésors.
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Il me faisait pensé à François. Lui aussi, c'était un cas. Je me demande où ma mère l'avait dégoté. Chez un antiquaire, à mon avis. La seule chose que je savais sur lui, c'est qu'il était noble. Avec particule et tout. De Courtois. Ça avait l'air vachement important pour lui. François de Courtois. Moi je trouvais ça assez con. A la limite, s'il avait eu un château, ou un truc équivalent. Mais là, juste une particule, il y avait pas de quoi s'enflammer. Mais lui c'était justement le genre à s'enflammer pour des conneries de ce genre. Tous les matins, il devait se regarder dans la glace et se dire qu'il avait une particule. Ce type était sans arrêt à parler de lui. Il faisait toujours le coup devant les invités par exemple. A peine installés dans le canapé du salon, les invités, qu'il commençait à parler de lui, de sa particule, de ses histoires de famille. C'était son sujet favori. Comme quoi il avait un lien de parenté avec je ne sais plus quel type qui avait fini décapité. C'était pas une raison pour nous la prendre, à nous, la tête.
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Je me suis souvenu que ça tournait pas toute la nuit, le métro. Il fallait bien qu’ils dorment aussi, les conducteurs. Histoire d’être en forme pour les jours de grève.
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La vie est un piège dans lequel on finit tous un jour ou l’autre par tomber.
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Videos de Florian Zeller (25) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Florian Zeller
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