Lorsque j'ai eu un coup de coeur pour le 1er tome d'une série, j'aborde toujours la suite avec un mélange d'enthousiasme et de crainte. Enthousiasme à l'idée de me replonger dans un univers qui m'a séduite. Crainte que le 2ème volet ne soit pas aussi bon que le 1er. A l'issue de ma lecture de ce « Rébellion », 2ème tome de la série « Wayward Pines », c'est indiscutablement l'enthousiasme qui l'emporte. Ce 2ème volet est tout aussi réussi que le précédent et c'est encore un coup de coeur.
Le dénouement du 1er tome apportait beaucoup de réponses, le risque était donc grand que ce 2ème volet ne soit décevant et ennuyeux. Il n'en est rien. Je me demandais comment Crouch allait s'en sortir pour proposer des développements intéressants alors que la plupart des questions avaient trouvé des réponses. Il s'en sort magistralement. le « qu'est-ce qui se passe ? » ayant trouvé une réponse, l'auteur a l'intelligence d'adopter un autre angle. le 1er tome était vraiment centré sur l'univers et les questions s'y rapportant. Ce 2ème volet est centré sur les personnages. Les péripéties et les nouveaux enjeux tournent autour d'eux. Cet angle narratif est vraiment pertinent car il permet à l'intrigue de se renouveler, de donner lieu à des péripéties à hauteur d'Homme et de donner une dimension émotionnelle au récit. En effet, à la lecture de « Révélation », toute mon attention était centrée sur le « pourquoi ? ». A la lecture de ce « Rébellion », mon intérêt s'est reporté sur la communauté de Wayward Pines et je me suis beaucoup attachée à certains personnages. S'il se recentre sur les habitants de Wayward Pines et des enjeux plus personnels, l'auteur n'en oublie pas pour autant l'enjeu plus global du récit, tout particulièrement dans un dénouement formidable qui ne donne qu'une envie, se jeter sur le 3ème et dernier tome.
Si le dernier tome est à la hauteur des deux précédents, on tiendra là une des séries les plus addictives qu'il m'ait été donnée de lire. J'espère que Crouch ne me décevra pas sur ce coup. J'ai quelques petites choses à lire avant de m'y attaquer, ça me permettra de faire durer un peu le plaisir.
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Le Paradis, c'est notre foyer.
Ethan Burke connaît désormais la terrible vérité sur Wayward Pines. Mais comment avertir les habitants ?
Ce deuxième tome est également agréable à lire. L'action reprend deux semaines après les événements du premier tome. Ethan Burke est désormais un habitant intégré de Wayward Pines. Mais la chape de plomb qui repose sur les habitants est difficile à supporter.
Le meurtre d'une jeune femme pourrait faire voler en éclat les apparences. La communauté cacherait-elle un meurtrier en son sein ? Ethan se retrouve avec deux problèmes à la fois: trouver le meurtrier et essayer d'annoncer la vérité aux autres habitants.
L'auteur résout de nouveaux mystères sur Wayward Pines. Si la raison d'être de Wayward Pines avait été dévoilée dès le premier tome, il restait quelques zones d'ombres à éclaircir. Mais de nouvelles questions se posent à la fermeture de ce second tome.
Bref, le troisième tome promet un final en beauté.
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Pololo. Comme me disait une amie, j'ai l'impression que Crouch écrit sans lire – tout est d'une simplicité enfantine, aussi illogique que si le môme essayait de vous raconter une histoire, et parfois inutilement trop compliqué. Les personnages sont toustes perdus, incapables, illogiques, telles des poules face à des couteaux – et les femmes sont des poulettes dont l'avantage principal est d'avoir une vulve, ou d'être une sociopathe exagérée. Je ne dis pas que les personnages ne doivent pas être perdus, mais ils le sont même dans leurs capacités – combien de subalternes sont en fait des personnes en souffrance ou faibles dont on a profité de leur détresse pour en faire des petits soldats ; quand un budget de 50 milliards de dollar est sur le tapis, on peut espérer qu'on se trouvera avec la crème du gratin dauphinois, pas des alcooliques et des délinquants juvéniles.
Quant à Ethan, il est écrit comme le serait une héroïne de YA – sauf que Wayward Pines n'est pas un roman dystopique pour un public adolescent, mais pour un public adulte capable de comprendre que la façon dont se comporte le protagoniste est synonyme de radiation, mort, licenciement, peu importe quel milieu vous fréquentez. Quant au système de gestion de Wayward Pines, il ne manque que la musique de Benny Hill ou du cirque en fond – alors qu'on lit le roman avec l'impression qu'il faut une musique épique pour que tout tienne debout. Pour moi la suspension d'incrédulité a disparu dès les premières pages, et on enchaine les situations et scènes qui peuvent être éventuellement crédibles pour un public télévisé non regardant (je ne dis pas qu'il y a moins de logique à la télé, mais on peut sauter plus facilement les explications) ou pour des gens qui ont une appétence pour le voyeurisme (les scènes de violence sont pour la plupart inutiles si les personnages pensaient à : un garrot, un bâillon, à leur situation, à être crédible).
Là où le premier tome était un page-turner assez prenant, si on enlevait le kink d'Ethan sur la course la kekette à l'air, le deuxième a surtout l'air d'être un enchainement de situations où même le traducteur a lâché prise puisqu'il confond certains horaires.
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Laisser partir ses enfants est la meilleure chose qu'on puisse faire pour eux. Et la plus difficile.
Je n' ai aucune idée de ce qui nous attendra à notre réveil. Je n' ai que cette image en tête : une petite ville idéale où l'humanité aura une chance de recommencer. C'est tout ce qui m'a toujours motivé.
Vous donnez le ton, vous créez l'ambiance. Expliquez à la foule les raisons de la présence des invités d'honneur. Soulignez que les fêtes assurent la sécurité de Wayward Pines. Rappelez aux spectateurs que le non-respect des règles est une pente glissante. La prochaine fois, eux aussi risquent de finir au milieu du cercle.
Même les villes les plus parfaites dissimulent toujours quelque chose d'affreux. Le rêve n'existe pas sans cauchemar.
Mustin ne les détestait pas. Leur existence ne l'interessait pas plus que ça. Il acceptait passivement son rôle de protecteur. Gardien. Son foyer à lui n'était qu'une simple pièce vide sans fenêtre, creusée dans le coeur de la montagne, mais il n'éprouvait ni regret ni amertume. Ce qui ne l'empêchait pas de ressentir une pointe de nostalgie en observant l'ultime vestige de paradis sur terre, en cette magnifique matinée ensoleillée. Une pointe de nostalgie pour tout ce qui avait disparu.
Tout ce qui n'existerait plus jamais.
Dark Matter, based on the bestselling book by Blake Crouch