Péguy, Bernanos, Mauriac ont pris la poussière sous la chape de plâtre dont on les a recouverts. Statufiés, ces auteurs ont vieilli : non pas leurs oeuvres, mais ce que la postérité a fait d'eux en leur réservant des niches dans le grand édifice de la littérature où l'on ne vient guère les déranger. Affubler ces auteurs d'une auréole n'apparaîtra pas d'emblée comme le meilleur moyen de les extirper de la sacristie où leurs effigies se morfondent. Pourquoi ces trois ... >Voir plus