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EAN : 9782848931869
512 pages
Les Deux Terres (15/10/2014)
3.9/5   15 notes
Résumé :
Depuis six ans, l'agent Corte, spécialisé dans la protection des personnes, est obsédé par Henry Loving, individu impitoyable qui a tué son mentor et ami. Lorsqu'il est chargé d' assurer la sécurité de la famille Kessler, prise en chasse par Loving, Corte y voit l'occasion de se venger. La mission tourne très vite au duel entre les deux hommes, où chacun tente d'anticiper les mouvements de l'adversaire à l'aide de stratégies de plus en plus complexes. Les Kessler, p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Troisième livre de cet auteur que je découvre.
Celui ci reçu dans le cadre de l'opération MASSE CRITIQUE organisée par BABELIO en partenariat avec l'éditeur qu'ils en soient remerciés

Chacun des romans de Deaver est globalement avec un héros différent (à quelques exceptions car certains personnages ont eu droit à 2 ou 3 aventures).

Nous découvrons donc ici Cole, agent fédéral employé par une mystérieuse agence assez secrête en charge de la protection des témoins (ce n'est pas le traditionnel US Marshall). Mais aussi son ennemi "intime", le redoutable Loving avec qui Cole a un vieux différent assez personnel.

Rien dans cette histoire n'est foncièrement innovant si l'on considère les éléments de l'intrigue séparemment: Un gentil et un méchant qui s'affrontent, le gentil ayant toutes les raisons d'en vouloir au méchant qui est responsable d'un drame le touchant personnellement; Un protecteur cherchant à contrer un tueur lancé à la poursuite de ses clients; Une cible probable parmis ses clients qui n'est peut être pas la bonne; des traitres potentiels dans les services fédéraux impliqués qui vont mettre les témoins en danger... Nous pourrions vite dire que c'est Déjà vu.

Mais tout l'art de Deaver, c'est de nous raconter ça en nous tenant en haleine, en nous imposant un rythme et des descriptions quasi cinématographique et en sachant diablement bien nous interesser à l'histoire. Cole est un grand professionnel, mais Loving aussi et les stratégies du premier sont vite contrées par les ruses du deuxième.

Je concéde aussi à l'auteur quelques originalités: Cole est un adepte de la stratégie des jeux, et habituellement on suit les aventures d'un expert en échecs ou jeu de go, ici Cole est un amateur de jeux de plateau (Risk, Cluedo par exemple) et pas seulement des classiques échecs. Les méthodes de torture de Loving sont aussi originales. La vrai cible de Loving n'est pas évidente. Les scènes d'action sont entrecoupées de courtes scènes mettant en avant les relations familiales des cibles mises à mal par cette traque et les petits secrets inavouables de chacun. Et jusqu'au bout, la fin n'est pas celle que l'on croyait voir venir (pas un classique et souvent décevant Happy end) nous amenant à reconsidérer ce que nous croyions savoir sur Cole qui nous raconte cette histoire depuis le début et que nous pensions donc avoir un peu cerné, ayant eu à priori accès à ses pensées.

Un très bon roman du genre, très facile et agréable à lire. Comme tous les romans de Deaver que j'ai lu jusqu'ici.

Lien : http://leslivresdemavie.over..
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Je voudrais tout d'abord remercier les éditions des Deux Terres ainsi que Babélio pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.
J'avais déjà lu le désosseur, du même auteur, et j'avais adoré ce bouquin, je n'avais littéralement pas pu le lâcher. Tel ne fut pas le cas pour Vengeance, impair et passe, d'où mon retard sur le planning. J'ai eu l'impression pendant près de 250 pages qu'il s'agissait d'un soufflé raté. L'histoire passant de l'accélération au ralentissement avec un systématisme touchant. Il m'aura donc fallu attendre de passer près de la moitié du livre, si ce n'est plus, avant d'y être accroché et d'enfin vouloir savoir le pourquoi du commencement. Et même si la fin, rattrape à peu de chose près le début, ça ne m'est pas suffisant. Jeffery Deaver résume très bien le livre comme l'histoire dans le chapitre 52, Vengeance, impair et passe : L'attente, encore et toujours.
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Je n'avais rien lu jusqu'à présent de Jeffery Deaver, c'est donc totalement « neutre » que j'ai abordé ce « Vengeance, impair et passe » et c'est une très bonne découverte. Au premier abord, l'histoire n'a rien d'original : confrontation entre le bon et le méchant. le bon, c'est l'argent Corte, spécialiste de la protection des témoins, et le méchant, c'est Loving, spécialiste de la torture. Leur première rencontre a été « explosive » et a laissé Corte avec un seul but : se venger. Mais Deaver n'a pas son pareil pour nous emmener au fil des pages là où il veut, il nous hypnotise totalement et ce, dès le prologue. On entre directement dans le vif du sujet en faisant connaissance de Loving et de son « art ». Quelques années plus tard, sa route croise à nouveau celle de Corte, et débute alors un affrontement de chaque instant entre les deux hommes. Corte est un stratège adepte des jeux de plateau et il ne laisse rien au hasard, mais il a en face de lui un redoutable adversaire. Parallèlement au duel entre les deux hommes, on découvre les « cibles », la famille Keller, que doit protéger Cole, et là aussi, il ne faut pas se fier aux apparences, la cible n'est peut-être pas celle que l'on croit. le point fort de Deaver c'est de dérouler son intrigue comme un film, j'ai vraiment eu la sensation de suivre un film d'action, sans temps mort jusqu'au dénouement. Et si Deaver prend plaisir à nous « embrouiller », il le fait finement, d'une façon « stratégique » pour nous emmener sur une fin parfaite. Mais surtout, là où il m'a menée par le « bout du nez », c'est sur le personnage de Corte, si tout au long du roman, on s'attache à sa personnalité, on pense l'avoir cerné, quand arrivent les toutes dernières pages, on s'aperçoit qu'on s'est fait berné… mais avec plaisir ! Une vraie bonne découverte et un coup de coeur que ce « Vengeance, impair et passe » et je vais examiner de très près les autres parutions de Jeffery Deaver.
Lien : http://leschroniquesdu911.bl..
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Un excellent Deaver, parfaitement maîtrisé, tant au niveau de l'écriture que des situations. le spécialiste des retournements de situations (dont il a parfois abusé dans certaines des enquêtes du duo Ryhme/Sachs) a trouvé, selon moi, le parfait équilibre entre action et enquête. de plus, le fin mot de l'histoire tient très bien la route et l'épilogue est plaisant.
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L'on retrouve dans ce roman l'agent Corte, officiant au sein d'une officine privée un peu particulière, spécialisée dans la protection des témoins. Un « berger ». Qui dit berger, dit moutons à garder. Ici, c'est toute une famille.
Grâce à une surveillance constante des grandes oreilles de l'état avec lequel il collabore, Corte a acquis la certitude qu'Henri Loving a décidé de s'emparer d'un ancien flic pour lui arracher un secret. Quel secret ? On n'en sait rien. Mais Loving est un spécialiste de l'extraction volontaire ou non des secrets les mieux tus. Pour cela, rien ne l'arrêtant, il s'empare de ce qui parait le plus cher à sa cible et en fait un moyen de pression. Meurtre, torture, rien ne l'arrête.
Corte va donc mettre à l'abri le père, la femme, la fille, la belle soeur. Et tenter, afin de devancer les manoeuvres de Loving, de comprendre ce qu'eux-mêmes ignorent cacher. Car Kessler, le père, le dit : flic sur la touche, les affaires dont il s'occupe ne justifie en rien une pareille pression.
la suite de la chronique sur le blogde Jeanne Desaubry
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
A partir du moment où vous prenez conscience que la plupart des autres automobilistes sont des imbéciles - il parlait par expérience, grâce à son métier - et que vous prenez les précautions adéquates, vous pouvez trouver un certain plaisir à rouler.
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Au sein de notre organisation, les gardes du corps de base sont les officiers de protection rapprochée que l'on appelle les "clones" car ils sont censés suivre de très près leurs clients [...] Moi, je fais partie du département de protection stratégique. C'est nous qui élaborons et exécutons les plans destinés à protéger les personnes que l'on nous a confiés. Pour cette raison, on nous surnomme les "bergers"
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Vous avez déjà remarqué que dans un restaurant, les gens regardent plus leur assiette que l'autre personne ? Mais si ils sont seuls, ils regardent plus les gens que leur assiette.
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"Le commandant de bord dit toujours : "Asseyez-vous, détendez-vous et profitez du vol." Qu'est ce qu'on pourrait faire d'autre ? Le poirier dans l'allée ? Ouvrir la fenêtre pour nourrir les oiseaux ?"
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