Une déclaration d'amitié.
L'auteur parle de son meilleur ami, sous tous les angles, les bons et les mauvais côtés, les moments merveilleux qu'ils ont passé ensemble, les tourmentes, les petits riens... Sa vie à lui, vue à travers ses yeux d'amie fidèle.
Ce livre, c'est l'auteur qui a besoin de coucher sur le papier ses ressentis, ses impressions, pour ne pas laisser cette amitié tomber dans l'oubli, ou pour poser des sentiments, pour poser des souvenirs qui permettront de rassembler les pièces d'un puzzle et ainsi de définir qui est réellement cet ami. Des moments de vie. Des souvenirs lancés les uns après les autres, au fur et à mesure des pensées, sans chronologie.
Ils se connaissent par coeur, et en même temps ils ne savent pas tout l'un de l'autre, se découvrent chaque jour...
Une réalité, ou une idéalisation... !!! mais une preuve d'amitié, c'est certain.
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"Ceci est une biographie de l'amitié"
« Avant de devenir mon ami, il était celui que je voulais avoir comme petit ami. Comme il était déjà celui d'une autre, il a été mon ami avant de devenir le petit ami qui deviendrait l'ami qu'il est pour moi, mon plus grand ami."
Voilà vous savez tout ou presque , la narratrice a un ami . Cet ami très cher est plus âgé qu'elle mais c'est son ami , définitivement son ami. Elle le dit sans ambages elle écrit pour lui, à côté de lui . le jour où la maladie le rattrape elle décide de noter encore et encore pour ne pas oublier son ami. Par petites touches les bons , les mauvais côtés de lui , d'elle . Montréal sert d'écrin à leur amitié .
Un joli texte , une jolie déclaration d'amitié , d'amour ou d'amour-amitié. La plume est tendre , affectueuse , comment expliquer cependant qu'il m'ait manqué un petit je ne sais quoi? Est-ce moi? peut -être ? La question posée dans le titre reste t'elle sans réponse? A chacun à sa façon de trouver ce petit moment qui ressemble au bonheur et c'est là le travail de toute une vie ....
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De très courts chapitres racontent de manière fragmentaire, comme autant de souvenirs remontant à la surface, l'amitié qui unit un homme et une femme depuis l'adolescence.
A partir de quelques phrases notées sur un carnet, de bribes de conversations, des situations qu'elles évoquent, la narratrice parle d'elle, de lui, de leur improbable duo. Il est resté son ami au fil des ans et est devenu le parrain de sa fille. Il est là, toujours, dans les moments de fête, de joie, de peine, dans les silences ou les absences. Il n'est pas omniprésent. La relation n'est pas fusionnelle. Une heure par ci, quelques instants par là, en tête à tête, en famille, par téléphone... des moments de bonheur qui se tissent.
Elle le porte en elle, le dévoile, confie son enfance bancale, sans tendresse, ses amours instables ; elle cherche dans son passé un sens à ce qu'il est aujourd'hui. Un homme taquin, ironique, secret, un peu marginal, vrai.
A l'aide de mots choisis, de jolies citations, l'auteure nous raconte une histoire d'amitié, d'amour, de jalousie, de tendresse, de générosité. Une ode à la vie. On la sent investie toute entière dans cette relation. le ton est sincère et pudique, romantique. le style sobre, l'écriture touchante.
Une autofiction à savourer, tant pour l'histoire que la beauté du texte.
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C'était l'histoire d'un couple de jeunes mariés qui vivaient dans la pauvreté, en Russie, au tournant du siècle dernier.
Pour offrir une chaîne en or qui allait remplacer la lanière en cuir usée à laquelle était attachée la montre de son mari, la jeune épouse avait coupé et vendu ce à quoi elle tenait le plus : la magnifique chevelure rousse qui tombait en une lourde masse le long de son dos. Pour offrir à son épouse les peignes d'écaille qu'elle convoitait pour orner sa chevelure, son mari avait vendu ce à quoi il tenait le plus : la montre de poche de son grand-père, dont il avait hérité. En échangeant leurs étrennes, les jeunes gens s'étaient rendu compte du ratage et de l'ampleur de leur amour : le don était pur.
Il n'a pas senti, autour de lui, les bras qui consolent, qui calment, qui sèchent les larmes.
Il mériterait de recommencer sa vie dans un autre ventre que celui où il a été conçu.
Parfois, je prends la mesure de notre amitié par la place qu'y tient le silence.
Ne rien dire, ne rien faire, seulement être ensemble.
Il déteste s'astreindre aux appels inutiles durant lesquels la fonction phatique se limite à un discours sur le temps. Il fait beau, il fait mauvais, il fait soleil, il y a du vent, comme dans les manuels d'apprentissage qu'on utilise pour enseigner le français.
Il préfère le silence à la vacuité de tels échanges.
Il a le profil d'un Abénaquis, héritage de la lignée maternelle. C'est un grand chef à qui un roc, un pic, un cap, donne au visage son panache.
Publiés pour la première fois en France, le Monde est à toi et Pompières et pyromanes, livres-collage entre essai poétique et récit autobiographique, forment un ensemble. le premier est un saisissant récit d'amour filial ; le deuxième, l'amorce d'un combat engagé contre la crise climatique. Féminisme et écologie, deux luttes qui se répondent, se complètent et se nourrissent, et passent dans le fin tamis de Martine Delvaux. Émerge alors une pensée essentielle, fédératrice, intergénérationnelle qui remet au centre la justice, l'égalité, le vivre-ensemble. Et nous oblige à regarder courageusement les lendemains qui nous attendent, et à aider la génération combative qui arrive.
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