Elle saviat qu'un merci ne se perd pas, que c'est une parole qu'on ne prononce jamais en vain. Les mots sont des roches parfois, ou parfois du pain, ou de la braise. Elle était assise à regarder la fenêtre et se remplissait lentement de cette volupté. Cela dura le temps nécessaire, elle considérait que la vie était faite et que, tout le reste, elle le recevrait en surplus. Chaque minute serait un cadeau. Plus rien n'aurait la même couleur qu'avant la veille.
ACTU-tv portrait de l'écrivain belge Xavier Deutsch par Louis Delville