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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Joli délire qui ne bénéficie pas, hélas, de l'intensité, du suspense, de l'émotion et de l'inventivité des récits les plus connus de Philip K.Dick. Pourtant le thème de l'après-mort, récurent chez l'artiste (avec la semi-mort, les morts sont conservés au froid et remis en semi-vie pour permettre un contact avec les vivants), est habituellement traité avec plus de mystère et, selon moi, plus d'intérêt.
Avec la nouvelle loi (la loi d'Hobbart), le processus de décomposition s'inverse et les morts reviennent à la vie et toquent à leur cercueil quand ils sont prêts à sortir. le travail de récupération est assuré par des entreprises privées. le lecteur suit l'une d'entre elles, laquelle devra gérer le retour à la vie d'un grand prédicateur. Ce retour suscite un vif émoi dans les communautés religieuses qui vont oeuvrer pour prendre possession du personnage. L'intrigue repose sur la petite guéguerre entre toutes ces confréries.
L'inversion du temps dans ce roman n'est pas une inversion de la chronologie. Les cellules se régénèrent et c'est tout. Pas de paradoxe temporel ou je ne sais quel événement. C'est bien cela qui m'a manqué dans ce roman: être surpris.
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Malheureusement, pas grand-chose à dire de très intéressant sur ce roman franchement mineur de Philip K. Dick. À lire la quatrième de couverture, on pouvait craindre un Ubik à l'envers, mais non, et tant mieux, car on n'en aurait sans doute pas vu l'utilité. Ce n'est pas pour autant que c'est un texte bien original. Les sujets sont là, qui ne demandaient qu'à être exploités : résurrection des morts comme annoncé dans la Bible, inversion du temps, religion omniprésente, conflits ethniques, retour d'un leader religieux mort considéré comme un saint, institution toute puissante qui fleure bon la dystopie, etc., etc.

Seulement, rien n'est développé. Oui, les morts reviennent à la vie et on les appelle (dans la traduction que j'ai lue) les anciens-nés. Et voilà. Philip K. Dick amorce vaguement une réflexion sur la mort de temps à autre, et laisse tomber. Sans compter que tout ne fonctionne pas à rebrousse-temps, alors que la Terre entière est censée être sous le coup d'une inversion du temps qui relève d'une loi physique universelle. du coup, outre la résurrection des morts et le rajeunissement des personnes, on se contente d'anecdotes, comme les cigarettes fumées à l'envers et la nourriture régurgitée, anecdotes un peu grotesques. La question des conflits ethniques a l'air de tomber là comme un cheveu sur la soupe, n'est pas développée, et n'apporte rien à l'histoire. Sur la Bibliothèque, institution qui pratique la censure en détruisant certains documents, on ne sait pas grand-chose : ni d'où lui vient son pouvoir, ni à quoi elle sert véritablement. Son autorité semble s'étendre à pas mal de choses, mais comme son rôle n'est pas développé non plus, on en restera là. Et surtout, on a le fameux leader Peake qui revient à la vie semble avoir fondé une religion qui a pour objet de faire communier les esprits des adeptes jusqu'à la symbiose. Là, on pense à Fondation d'Asimov, à l'univers de Ghost in the shell, et on se dit que ça, Philip K. Dick va le développer bien à sa façon. En fait non. Un personnage en parle, mais est aussitôt interrompu par un autre personnage que ça n'intéresse pas. Et finies les histoires d'osmose spirituelle.

Reste une sorte de thriller qui se lit vite et bien, écrit avec plus de naturel que certains autres romans en revanche bien plus denses du même auteur, et dont on suit l'histoire sans s'ennuyer. Donc, c'est un très bon roman pour passer le temps (par exemple pour s'extirper des lourdeurs de la faute de l'Abbé Mouret), mais ce n'est certainement pas là qu'on trouvera matière à réflexion, ni le coeur de l'oeuvre dickiennne. Cela dit, on s'amusera à retrouver certains leitmotiv typiques de l'auteur, notamment la figure de la fameuse femme fatale et cruelle. Je ne déconseillerai donc pas ce roman, du moment que vous savez à quoi vous attendre. Il passe bien pour un moment de détente, ou si on tient à absolument tout lire de Philip K. Dick. Mais si vous avez dans l'intention de vous lancer dans un Philip K. Dick particulièrement représentatif de son auteur, allez directement prendre une dose d'Ubik.
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Thriller paranoïde dans un futur qui ne l'était pas encore à l'époque (1998). Dieu est un yaourt. C'est ce que disent ceux qui qui ressuscitent, c'est-à-dire ceux qui démeurent. Ah oui, le sens du temps est inversé. On ne naît plus, on ne vieillit plus : on démeurt et on rajeunit. Mais les démorts n'ont aucun souvenir de leur après-vie. Peut-on affirmer pour autant que Dieu n'existe pas ? « Cela ne réfute pas plus Dieu et l'au-delà que l'absence de souvenirs pré-utérins ne réfute le bouddhisme ». Faudra y penser le jour où vous aurez oublié de prendre un livre pour traverser la city en bus.


La révélation vient toujours d'ailleurs : en l'occurrence, ce sont les citations d'Erigène, de saint Thomas d'Aquin, de saint Augustin et de Boèce, en exergue de chaque chapitre, qui viennent nous indiquer l'abandon divin par surplus d'être. Cette collection de citations cassées et obtuses vaut à elle seule le déplacement de la lecture :


« L'éternité est une sorte de mesure. Mais il n'appartient pas à Dieu d'être mesuré. Donc, il ne lui appartient pas d'être éternel. » Saint Thomas d'Aquin


« L'amour est la fin silencieuse du mouvement naturel de toutes choses animées. Au-delà, le mouvement ne se perpétue pas. » Erigène


« Mais demain n'est pas encore atteint et hier est perdu. Et vous ne vivez pas plus dans cette vie d'un jour que dans ce moment fugace et transitoire. » Boèce


« Ainsi donc, quand ils se lèvent et tendent vers l'être, plus vite ils croissent pour pouvoir être et plus ils se hâtent vers le non-être. » Saint Augustin


Comme dans « L'homme dont toutes les dents étaient exactement semblables », P. K. D. accorde beaucoup d'importance à la métaphysique des relations amoureuses. C'est une question au moins aussi mystérieuse que celle qui concerne l'existence de Dieu. On peut comprendre.


A part ça, je n'ai pas compris grand-chose à l'histoire, mais ce n'est qu'un détail.
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Ce que j'ai toujours trouvé intéressant dans les oeuvres de science-fiction, c'est le génie singulier des auteurs, dont fait partie K. Dick, d'imprégner leurs textes par une idée. Ou des idées. D'une philosophie à une autre, au gré des moments existentiels des personnages. Bien loin d'un réalisme rigoureux, ces écrivains offrent une autre vision d'apercevoir le monde ambiant, en un aspect beaucoup plus profond qu'un roman réaliste aurait pu peindre ou dévoiler.
Bruce Sterling (un des pionniers du mouvement cyberpunk) dans sa préface de « Gravé sur chrome » de William Gibson définit avec brio l'essence d'un auteur de SF, il dit : « Si les poètes sont les législateurs méconnus de ce monde, alors les auteurs de science-fiction en sont les bouffons. Nous sommes les fous pleins de sagesse capables de bondir, cabrioler, prophétiser et nous gratter en public. Nous savons jouer avec les Grandes Idées parce que le mauvais goût bariolé de nos « pulpeuses » origines nous fait passer pour inoffensifs.
Et nous autres, auteurs de science-fiction, avons certes tout loisir de sauter de joie – nous avons de l'influence sans avoir de responsabilité. Bien peu de gens daignent nous prendre au sérieux, et pourtant nos idées imprègnent la culture, en un crépitement invisible, pareil au rayonnement de fond de l'univers. »

Dans ce texte, l'histoire n'est qu'un prétexte pour l'auteur afin de poser des questions d'ordre théologique mais aussi d'intégrer des réflexions quant à l'être humain face à ses choix.

Les morts reviennent à la vie et rebroussent chemin sur les pas de leur vie antérieure. Saurions-nous mieux faire si on avait une deuxième chance ? Méritons-nous une deuxième chance ? Que vaut notre existence dans les maillons de la vie , et du monde ? et est-ce qu'une seule vie serait suffisante à l'Homme ?

L'auteur s'attarde plus particulièrement sur la dernière question et c'est à travers les choix et les pensées des personnages (Sebastian Hermes surtout et de Ray Roberts) qu'il met à profit une réponse plus ou moins complexe à comprendre mais qu'on peut simplifier comme suit : Non, une seule vie n'est et ne sera jamais assez suffisante pour l'Homme, dans sa gloire comme dans son échec, et même dans l'entre-deux. Ce qui fait que la vie soit précieuse c'est justement le fait qu'on en a qu'une seule. Toutes les ferventes décisions, les non-décisions évasives, les aventures sans lendemain, la fatigue du soir, les excès d'énergie, l'amour comme le désamour, les chagrins comme le bonheur. On ne peut pas tout faire, voilà pourquoi il faudrait de résilier à l'angoissante idée qu'on a peu de temps et tellement de choses à faire et qu'il faut toujours agir en conséquence.

J'avoue que c'était une lecture assez pénible (pas le meilleur de K. Dick), mais le concept de l'effet Hobart (inversement du temps à la suite d'un phénomène physique) est fort impressionnant quand on fait attention aux détails (les mégots qui se reforment en cigarettes, le fait de dégurgiter au lieu d'ingurgiter les aliments, les vêtements sales qui redeviennent propres, le "Au revoir" à la place d'un "Bonjour", etc.)

Malheureusement, j'ai senti que ça manquait d'épaisseur, j'aurais aimé des descriptions plus détaillées sur le décor. Et enfin, l'ambiance est loin de l'atmosphère cyber-ténébreuse de Blade Runner. C'est monochrome, on s'ennuie assez rapidement.

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À rebrousse temps /P.K.Dick
Dans cette étrange histoire, le cours du temps s'est inversé : c'est l'effet Hobart. Les morts se réveillent dans leurs tombes, rajeunissent et finissent par réintégrer une matrice maternelle. Pendant ce temps, les vivants rajeunissent aussi.
Sébastien Hermes, lui-même ancien-né, dirige un vitarium spécialisé dans le repérage et l'extraction des morts revenus à la vie afin de les mettre en vente à leur famille ou au plus offrant. Un marché très lucratif et âprement disputé s'est instauré. Parmi ces ressuscités, l'Anarque Thomas Peak, un célèbre leader religieux. Mais pour Sébastien, l'affaire se complique quand il découvre que la résurrection de Peak suscite bien des convoitises. Que ce soit les Oblits, les Udites ou le Vatican, tous veulent mettre la main sur le prophète. La question qui intrigue : dans quel but ?
Les Udites sont une secte dirigée par un certain Ray Roberts. Ils sont adeptes de séances de transes sous l'effet de drogues et ils espèrent récupérer Peak afin de profiter de son expérience dans l'au-delà et des révélations métaphysiques inédites possibles. Mais Roberts ne l'entend pas de cette oreille et ne veut pas perdre sa place de leader.
Les Oblits dont le siège est au sein de la Bibliothèque, est une institution qui est chargée de réguler par oblitération des pans entiers de la mémoire collective. Ils veulent Peak afin de mettre fin à sa propagande écrite.
C'est un roman très spécial que nous offre ici P. K. Dick, avec une altération des mécanismes temporels. L'idée de départ est séduisante mais la suite se complique avec toutes les implications qu'entraine cette altération. L'intrigue perd de son attrait au fil des pages et la seconde partie du livre est un peu brouillonne avec une histoire d'amour des plus banales. Un sentiment d'inachevé se fait alors sentir quand on attendait un dénouement grandiose.
En bref, un roman quelque peu ennuyeux et mal ficelé qui n'est vraiment pas le meilleur de P.K.Dick.
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Parfois vous pouvez adoré le début d'une histoire, totalement accroché à l'univers puis décroché complètement au trois quart du livre. Cela a été le cas pour moi avec ce livre qui sur la fin est devenu trop brouillon pour moi. Dés le début du livre j'étais complètement conquis par cet univers. Imaginez un monde où les morts reviennent à la vie et rajeunissent jusqu'à devenir des sortes de Benjamin Button. Un univers où vous finissez vos phrases par bonjour et les commencer par au revoir. Un univers où les cigarette se reconstituent. Malgré cet excellent plantage de décor, j'ai trouver que l'intrigue de cet auteur perdait de sa verve au fil des pages. Bref une aventure bien que plaisante fais du surplace. Dommage car le concept de cet univers et la société créer autour de la mort donnait vraiment envie de se plonger dans ce livre. Une fois de plus l'écriture de Philip K. Dick frôle la perfection ce qui relève la note de ce livre qui n'en reste pas moins captivant.
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Trés spécial comme toujours avec Philip K. Dick. Il faut avoir l'idée quand même
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Le futur derrière nous

Imaginez qu'en vous levant le matin, vous dites « bonsoir » au lieu de dire « bonjour » et que la personne qui vit à vos côtés trouve ça parfaitement normal. Vous voulez fumer. Rien de plus simple : vous prenez dans votre cendrier un mégot dont vous expirez la fumée pour « reconstituer » la cigarette. Pareil pour le petit déjeuner : vous régurgitez la nourriture et il ne vous reste plus ensuite qu'à la remettre soigneusement dans son emballage d'origine. Que se passe-t-il ? Vous êtes dans un roman de Philip K. Dick

En 1998 pour être exact. Sur Terre, sans que l'on sache pourquoi, certains mécanismes temporels sont altérés et fonctionnent en marche arrière depuis juin 1986. Un scientifique avait prévu cet étrange bouleversement et lui a donné son nom : l'effet Hobart. Sa plus spectaculaire manifestation a lieu dans les cimetières. Car tandis que les vivants rajeunissent peu à peu jusqu'à rejoindre une matrice (des femmes offrent leur ventre aux bébés pour qu'ils puissent régresser en elles neuf mois durant puis, en fin de grossesse, s'unissent à un homme), les morts, eux, ressuscitent et naissent en quelque sorte pour la seconde fois ! Dans un monde où le cours ordinaire des phénomènes naturels est inversé, ces nouveau-nés d'un genre particulier, on les appelle les « ancien-nés ».
Sebastian Hermes appartient à cette catégorie. Maintenant à la tête d'un vitarium, il est chargé justement de détecter les appels sous terre des candidats à la sortie, de les extirper des tombes et de préserver leur santé, en attendant de pouvoir les revendre à leur famille ou au plus offrant comme de vulgaires produits. C'est que le marché est très concurrentiel. Aussi lorsque, parti faire une excavation de routine à la demande de l'officier de police Tinbane, il découvre la sépulture de l'Anarque Thomas Peak, il sait tout de suite qu'il détient la solution à ses soucis financiers et décide contre la loi de le remonter à la surface avant son réveil. Il a pressenti en effet son aura au dessus de Forest Knolls: la re-naissance de l'influent leader religieux de la communauté noire, mort en 1971, est imminente. Beaucoup vont désormais la guetter…
A commencer par les Udites, adeptes de sa mystique (l'Udi, mot-valise issu de "union divine", sorte de transe qui survient sous l'emprise d'une drogue), espérant profiter de son expérience dans l'au-delà et des révélations métaphysiques inédites qui pourraient en découler. Sauf que le nouveau chef de la secte, Ray Roberts, ne serait pas prêt d'accepter son éviction programmée (l'ex-numéro 1, une fois réapparu à 50 ans, âge de son décès, gagnera en vitalité à mesure que Roberts, 26 ans, déclinera, s'approchant toujours plus de l'adolescence, de l'enfance...). C'est ce qu'insinue le Syndicat de Rome, par l'intermédiaire d'un certain Tony Giacometti, au fait sur l'agissement illégal d'Hermes, qui craint que le retour de Peak, fondateur de la LMN (Libre Municipalité Noire), ne bouleverse l'équilibre des forces politiques entre un Ouest (le WUS) à prédominance blanche, suspicieux envers l'Udi et un Est noir où cette croyance est érigée en culte d'Etat...
Restent les Oblits (oblitérateurs) dont le Conseil siège au sein de la Bibliothèque. Une mystérieuse institution, plus puissante que la police, qui détruit, au gré de leur parution (de la plus récente à la plus ancienne), tous les documents imprimés, effaçant de la mémoire collective des pans entiers du savoir. Quel intérêt ont-ils à contrôler l'Anarque ? N'est-ce pas pour faire disparaître ses écrits et sa religion avec ? En tout cas, à peine celui-ci est-il revenu à la vie qu'ils le capturent. Afin d'éviter une possible guerre civile, les instances religieuses antagonistes envoient Hermes le récupérer mais sa mission se trouve bientôt compromise à la suite de l'enlèvement de sa femme Lotta...

L'idée de départ est fascinante et ses implications donnent lieu à d'astucieuses trouvailles (les vêtements enfilés sales et pleins de sueurs qu'on retire propres en fin de journée, les poils dont les hommes s'enduisent le visage au lieu de les raser, le Sogum qu'on doit ingérer, inverse de la défécation ou la régurgitation honteuse qui se fait uniquement en privé modifiant ainsi les rapports sociaux). Mais la problématique temporelle n'est pas poussée jusqu'au bout (de nombreuses questions demeurent: quelles sont les vrais motivations des Oblits ? Entériner la "désécriture" des manuscrits induite par l'effet Hobart ou s'en servir pour asseoir leur entreprise de censure globale ? Pourquoi ce même effet épargne-t-il la planète Mars ?) et K .Dick, peut-être dépassé par les enjeux philosophiques, la laisse assez rapidement de côté pour se recentrer sur les conflits de pouvoirs (écho des émeutes de Watt de 1965 encore toute récentes). L'intrigue devient alors plus banale, sur fond presque mélodramatique (Lotta est convoitée par Joe Tinbane) et se résume à une course-poursuite au suspense classique. Et si le personnage central de l'Anarque (référence explicite à Malcolm X) est réussi, les autres protagonistes manquent de chair et de profondeur (psychologie parfois sommaire).
Un roman qui aurait donc mérité plus de développements, moins de facilités ou de longueurs (cf. les pages sur le statut juridique des corps stockés dans les vitariums), pour être totalement convaincant et compter parmi les meilleurs d'un maître de la S.F.
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Un K Dick inutilement bavard sur entre des factions politico-religieuses sans épaisseur ni réel enjeu convaincant. Si vous êtes en train de le lire et que vous vous demandez si à un moment le jeu en vaudra la chandelle, en prenant de l'épaisseur, alors vous pouvez vous faire l'économie de poursuivre. le livre ne dépasse jamais son intrigue, et n'offre pas ces épiphanies vertigineuses dont K Dick a le secret.


Un roman très moyen, qui pourrait cependant paradoxalement faire un bon film (de Cronenberg) : certaines trouvailles et moments de l'intrigue pourraient y prendre plus d'épaisseur.
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