AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 254 notes
5
7 avis
4
6 avis
3
12 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Voilà un bouquin qui commençait pourtant très bien avec une intrigue accrocheuse, des personnages étranges mais charismatiques et attachants à leurs manières, et un contexte / environnement propre à Philip K. Dick, à savoir toujours cette bonne vieille société américaine plus ou moins sous l'ère Nixon. On sent poindre rapidement ses thèmes habituels et les critiques envers son pays natal, à travers ses vices, ses perversions, ses dérives, auxquelles il est extrêmement attaché.

Et puis... et puis... disons que pour rester poli, ça part un peu en sucette. Avec, entre autres, un chapitre inattendu comportant des dizaines de pages non-stop d'un dialogue philosophique sur les différentes sortes d'amour, pas franchement dans le rythme imprimé jusque là par le livre, puis l'importance subitement grandissante du personnage d'un chef de la police incestueux, en passant par un voisin pédophile.... Disons qu'il y a vraiment de tout, à boire et à manger, mais c'est distribué et agencé d'une bien étrange façon.

Alors je dis oui à l'image bien négative que l'auteur se faisait de son Amérique pour le futur de l'époque, mais je dis franchement non à la structure narrative, à l'enchainement des événements et rebondissements, et surtout je reste complètement frustré à la toute fin car n'ayant pas obtenu certaines réponses que j'attendais.
Ou alors j'ai loupé quelque chose et je vous saurai gré de bien accepter de venir combler cette lacune.

Pour conclure, je ne conseille pas franchement ce titre dans le sens où l'auteur en a écrit tellement d'autres que j'ai bon espoir qu'il y en ait un bon nombre qui soient meilleurs.
Commenter  J’apprécie          482
Jason Taverner est chanteur et animateur télé à qui tout réussit. Normal, c'est un Six. Mais un soir, il se fait attaquer par une ancienne maîtresse. Et quand il se réveille, plus personne ne le connaît. Il va alors devoir éviter la police, qui contrôle tout et aime envoyer tout ce qui bouge en camp de travail...

Lire la postface d'Etienne Barillier aide peut-être à contextualiser l'écriture et à mieux appréhender le contenu, il n'empêche que cet opus de Philip K. Dick (mon quatrième après Les Marteaux de Vulcain, Ubik et le Maître du Haut-Château) a tout autant de quoi frustrer et décevoir que d'autres.
On retrouve dans celui-ci la même façon un peu lourdingue d'écrire en italique les pensées des personnages, comme dans le Maître.... le masochisme est flagrant. Les évènements s'enchaînent parfois à une vitesse dure à suivre, voire absurde. Les liens de cause à effet restent souvent très personnels. Les mentions technologiques sont généralement confuses et les concepts futuristes flous. de nombreux longs dialogues abordent le thème de l'amour sous divers aspects mais presque toujours comme un cheveu sur la soupe. Et plus que tout, il faut attendre la moitié du récit pour commencer à voir une once de science-fiction intéressante (quand Taverner rencontre Buckman et que celui-ci lui dit qu'il est un Sept), sauf que même là, le soufflé retombe aussi vite qu'il est monté car, comme dans le Maître... encore une fois, l'auteur ne fait que frôler une idée intéressante sur laquelle il ne surfe pas au bout du compte. C'est ça qui est très frustrant avec certains des récits de Dick, dont le potentiel pour aller plus loin est quasi constant mais jamais utilisé.
Ce livre m'est beaucoup passé au-dessus justement parce que je m'attendais à autre chose, à un mystère plus profond et poussé (l'explication de l'aventure de Taverner a quand même pas mal de quoi laisser pantois), à une thématique plus centrée sur la science-fiction, et surtout pas à une fin aussi expéditive et éloignée de l'objet initial (néanmoins présumé par votre humble serviteuse). Je n'étais également pas venue pour des considérations sur l'amour à l'aide d'un personnage masculin aussi dédaigneux des femmes.
Bref, je ne suis pas sûre de renouveler l'expérience sur du Dick. Au moins, dans mon voyage, aurai-je découvert Ubik, bien plus savoureux que les autres...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
Commenter  J’apprécie          184
Après la lecture hallucinante et hallucinée d'Ubik, chef d'oeuvre de Dick, je voulais enchaîner avec un autre de ses romans, chose qu'en général j'évite, le second dans la foulée subissant toujours la comparaison défavorable avec le précédent. Ça n'a pas manqué ici parce que, tout simplement, on a basculé dans le Dick des années 70, qui entremêle son propre vécu aux histoires de ses romans, quitte à ce que cela accouche d'un objet étrange, qui ne réponde pas forcément à nos attentes. Substance Mort, il y a pas mal d'années, qui date de 1977, m'avait fait exactement le même effet : À la fois roman noir, roman de science-fiction, roman autobiographique sur la drogue, j'avais trouvé le mélange mal dosé et déroutant. Au final, avec les années, Substance Mort m'a laissé un souvenir incroyable (et il a été immortalisé avec brio par le film d'animation A Scanner Darkly de Richard Linklater), c'est un très grand souvenir de lecture. Comme quoi...

Coulez mes larmes, dit le policier conte l'histoire de Jason Taverner, superstar de la TV dans un futur totalitaire et policier. Un soir, alors qu'une de ses innombrables conquêtes qui semble peu équilibrée lui a donné rendez-vous, celle-ci l'attaque avec une éponge cajoleuse de Callisto. Après avoir été transporté à l'hôpital, il se réveille soudain dans un monde parallèle où il n'existe pas. Je trouvais le pitch formidable, me faisant bien sûr penser à nombre de films et de séries de science-fiction traitant de la célébrité ou de réalités alternatives sans tel ou tel personnage (The Truman Show, notamment, certaines saisons de Fringe...). Sauf que le roman va beaucoup moins tourner autour de son passage de méga-star à inconnu total, d'une réflexion sur sa célébrité et son image, qu'autour de sa survie dans ce régime policier où l'identité de tout un chacun est constamment contrôlée et surveillée. Jason Taverner va passer du gars qui avait tous les privilèges et passe-droits, à un clandestin absolu, fugitif, fiché nulle part, anomalie à abattre. Ce n'est pas du tout ce qu'on attend au début du roman. Certes, le statut de star de la TV est tout de même, comme souvent, égratigné par Dick qui montre sa vacuité, mais ce n'est pas très creusé. Les errances de Taverner dans cette réalité parallèle sont aussi décousues, hasardeuses, et assez particulières : En bon womanizer, il va de femme en femme, et on devine rapidement qu'au moins certaines de ses rencontres sont inspirées de la vie de Dick (surtout la psychotique Kathy, la droguée Alys...) et que la confession autobiographique envahit une nouvelle fois un pitch qui semblait formidable mais dont on n'aura pas le déroulement attendu.

On voit le changement qui s'opère progressivement chez Taverner au fil de ses rencontres féminines successives, et on se dit qu'il a finalement compris le message (même si plus aucune allusion n'est faite à sa première maîtresse qui l'aurait faite changer de réalité a priori). En parallèle, Dick nous met dans la peau de personnages policiers traquant Taverner, comme McNulty et Felix Buckman. Les face-à-face Taverner/Buckman m'ont rappelé Crime et Châtiment avec le duo Raskolnikov/Porphyre. Plus on avance, plus on pense au Procès de Kafka, avec Taverner ennemi numéro un d'une administration à la fois autoritaire et arbitraire, autiste, et le parallèle avec la vie de Dick est intéressant. le peu de détails donnés sur cet univers policier contribue à cette ambiance de flou kafkaïen, de brume institutionnelle asphyxiante : On fait référence aux étudiants comme à un peuple souterrain, opprimé, clandestin, secret (avatars du milieu de la contre-culture américaine affectionné par Dick), mais on ne les verra jamais. Les dernières pages du roman consacrées à Félix Buckman sont assez étranges et le roman possède une postface très enrichissante sur la génèse du livre, les liens entre la vie de Dick et certaines scènes comme celle de la station-service... L'on devine aisément, à raison, que Félix Buckman, très proche de sa soeur (sans trop en dire), est lui aussi un double de Philip K. Dick. Au final, le roman amène une explication à ce qui est arrivé à Jason Taverner totalement différente de ce qu'on avait compris à la base, et c'est là aussi que je suis circonspect. Dick semble avoir privilégié la mise en fiction de plusieurs éléments de sa vie des années 70 : Se sentir persécuté par la CIA ou le FBI, la drogue, la paranoïa, sa conviction de réalités parallèles qu'il aurait entrevues... au détriment de l'unité romanesque. L'épilogue est également assez anecdotique, même s'il achève de ridiculiser les personnages les plus superficiels du roman et de célébrer Mary Ann Dominic. En somme, ce roman en tant qu'objet final est assez décevant, et j'ai du mal à me figurer le travail acharné qu'il y a passé (surtout avec, comme toujours, une aridité stylistique frustrante) et des difficultés à imaginer, contrairement à Substance Mort, que mon appréciation se bonifiera avec le temps et le recul. Maurice G. Dantec, que j'ai lu pendant très longtemps, était un fana de Dick, ce qui m'a toujours fasciné mais aussi intrigué, tant à la fois ils se ressemblent, et peuvent être mis aux antipodes absolus (idéologiquement comme stylistiquement). Pourtant, là, j'ai vu chez Dick ce qu'on pouvait reprocher systématiquement à Dantec (pas exactement de la même manière) : Tenir un pitch génial, et s'en éloigner pour des dérives qui lui tiennent peut-être à coeur, mais qui sabordent le résultat final et global. Je vais lire d'autres choses et reviendrai vers lui car je ne suis pas du tout fâché, bien au contraire. Hâte de lire, par exemple, La Vérité avant-dernière...
Commenter  J’apprécie          133
Dans un futur à la fois proche et uchronique (du genre de ceux qu'affectionnent l'auteur) Jason Taverner est une véritable star de la télévision. Il revendique des millions de spectateurs à chaque émission quotidienne. Un soir, alors qu'il s'apprête à entrer chez lui, il est appelé par une de ses anciennes conquêtes qui le somme de le rejoindre. Arrivé sur place, il se fait littéralement agresser. Lorsqu'il se réveille le lendemain matin dans un hôtel miteux, avec son costume de la veille, une liasse de billets en poche, il n'a aucun souvenir de son arrivée là et plus aucun papier sur lui. Personne ne connait Jason Taverner. Son agent ne le reconnait plus, sa maîtresse non plus, et plus grave tout ce qu'il était semble s'être volatilisé. Taverner n'existe plus. Dans un état où la moindre incartade est passible d'une déportation en camp de travail, il va devoir trouver le moyen de s'en sortir, et surtout de comprendre comment il en est arrivé là.
Avec « Coulez mes larmes », Dick s'attaque une nouvelle fois à ses thèmes de prédilection : une Amérique totalitaire, quasi dictatoriale, avec
son refus des autres et de ceux qui ne se fondent pas dans le moule (le passage consacré au règlement imposé aux personnes de race noire est édifiant). Un rapport omniprésent avec la drogue, comme dans substance mort ou Ubik, une drogue ici capable de modifier les capacités cérébrales et de faire naître toute une série d'univers parallèles. oeuvre de fiction, sans doute, mais aussi réflexion sur l'amour ou plutôt les relations, avec les personnages que le protagoniste croise tout au long du récit, depuis d'anciennes maîtresses qui peinent à être accompagnées, en passant par la jeune femme qui lui fournit des faux-papiers, qui ne vit que pour libérer son conjoint détenu en camp et qui le supplie pourtant de coucher avec elle. Et surtout, ce couple improbable formé par le général Buckman et sa soeur, couple fusionnel, elle prête à tout pour de nouvelles expériences, lui prêt à tout pour la protéger. Un couple incestueux et parent d'un enfant caché, et qui est à la fois la cause de la plupart des problèmes de Taverner mais aussi le deus ex-machina de l'histoire en quelque sorte, pour trouver une explication à ce qui lui est arrivé. Comme un écho aux réplicants, Taverner est un « six », une sorte de personnage amélioré génétiquement, ils sont peu nombreux dans ce cas, et son existence semble fasciner le général.
L'explication finale est un peu expéditive pour une oeuvre moins dense si on la compare à le Maître du Haut Château, les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ou Ubik. Elle porte aussi les stigmates de la paranoïa de Dick, persuadé tout au long de sa vie d'être surveillé par les autorités ou le KGB. Mais un roman de Philip K. Dick reste toujours une plongée dans l'immense talent de l'auteur.
Je remercie les éditions J'ai Lu pour leur confiance.
Commenter  J’apprécie          60
Etrange, même pour le lecteur habitué aux intrigues alambiquées de Philip K. Dick. Dans ce court roman très bavard, on suit la mégastar de télé Jason Taverner qui découvre du jour au lendemain qu'il n'est plus reconnu par personne, n'ayant plus aucune preuve de son existence.
Dans une société hyper-controlée où des policiers touts puissants exercent leur autorité d'une main de fer, cela équivaut pour Jason à une quasi-certitude de finir aux travaux forcés. Entre paranoïa, enquête et paradis artificiels, on suit le parcours d'un Jason titubant, facilement manipulable, en perte de tous ses repères dans une société rude à laquelle son ancien statut d'élite ne l'a pas préparé.
La difficile lecture de ce pourtant court roman tient sans doute des dialogues interminables, riches en digressions triviales qui tranchent avec la gravité de la situation du héros. le livre n'est finalement qu'une succession de rencontres, de dialogues qui, s'ils parviennent à rendre compte de la psychologie complexe de Jason, ne livrent au final que peu de réponses...
Commenter  J’apprécie          40
Une intrigue qui commence bien, mais… . Jason Taverner est une célébrité, suivit quotidiennement par 3 millions de téléspectateurs. Mais, du jour au lendemain, toute trace de son existence est effacé. Plus personnes ne se souvient de lui.

Parfois, je m'accroche à certains chapitres, à d'autres nons. Je ne sais pas si je suis le seul, mais j'ai l'impression qu'un grands nombres d'oeuvres de PKD sont des sous-Ubik, c'est à dire qu'ils y ressemblent, mais en moins bien.
Commenter  J’apprécie          20
Un livre étrange !
Les P.K.Dick sont souvent remplis de drogue, d'univers parallèles.
C'est le cas de celui ci mais en plus les personnes y discourent de l'amour, de la solitude... plus de discours que d'intrigue
Je suis perplexe ...
Commenter  J’apprécie          20
Philip K.Dick était un spécialiste de science fiction. Ce livre n'est certainement pas le meilleur (on loue généralement davantage "Le maître du haut château", et "Ubik"), mais il mérite encore que l'on s'y intéresse. Pour cette raison amusante par exemple: écrit en 1970, il présente une société "future", celle de 1987 (!), où l'on se déplace en "aéromobile", où l'on parcours un immeuble dans sa hauteur par un "tube propulseur".... Les spécialistes du genre y trouveront certainement leur compte. L'histoire est celle d'un célèbre animateur de télévision qui, tout d'un coup, n'est plus reconnu par personne, qui ne retrouve aucun de ses repères, et se voit accusé d'un crime, sans comprendre cette succession d'événements. On se laisse porter, sans plus, par l'histoire, qui contient sa dose d'absurde, et de suspens. On a connu pire, on a connu meilleur. Tout dépend de l'intérêt que l'on porte à ce genre, la SF, si curieux.
Commenter  J’apprécie          10
Mitigé, c'est mon sentiment suite à cette lecture.
Pourtant, l'intrigue est hyper intéressante. On suit une super star de la télé, un animateur à succès qui devient moins que personne du jour au lendemain dans une société hyper policière, bien inspirée du stalinisme (camps de travail et tout le toutim).
Mais l'auteur m'a perdue (probablement parce que je ne suis pas habituée) : il y avait pour moi trop de thèmes abordés dans des dialogues un peu trop poussés. Oui, il y a une réelle critique de la société, mais je n'ai pas trouvé que la façon dont elle était amenée était crédible. J'avais par moments l'impression de voir une dissertation. de plus, certains personnages arrivent et repartent sans que leur histoire n'ait un impact ou même un intérêt pour l'évolution de la trame générale. Et, comme à mon habitude, l'épilogue ne m'a pas convaincue du tout (mais ça, c'est moi, j'ai TOUJOURS un problème avec les épilogues).
Le monde futuriste dans lequel on se trouve n'est que très peu décrit. On se retrouve face à des détails, mais comme on a aucune vue globale, j'ai eu du mal à comprendre les tenants et les aboutissants. J'aurais aimé avoir une explication de ce qui a bien pu se passer pour qu'on en arrive à la situation actuelle, ce n'est pas le cas, et ça m'a frustrée.
Le gros point noir, pour moi, c'est le personnage principal. Rien à faire, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Je n'ai eu aucune empathie pour lui et sa situation, au contraire, il m'a parfois agacée. A plusieurs reprises, sa supériorité intellectuelle est mentionnée, mais on n'en a pas vraiment de preuve (d'ailleurs, il se fait souvent avoir comme un bleu !) et quasiment aucune explication sur le fond. Une fois encore = frustration !
Je me fichais donc un peu de son sort, à vrai dire. J'ai lu jusqu'au bout pour avoir le fin mot de l'histoire et comprendre comment il était passé d'un statut ultra privilégié à celui de quasi clandestin du jour au lendemain, mais c'est tout.
Par contre, je dois reconnaître que la fin est très bien trouvée ! Pour le coup, j'ai été agréablement surprise.
Au final, le maître mot de ce roman aura été la frustration, mais je compte bien lire autre chose de cet auteur. Je pense très franchement que j'aurais d'ailleurs dû commencer par un autre de ses livres pour pouvoir apprécier celui-ci.
Je n'ai pas réussi à accrocher, mais si vous êtes plus friands de cet univers que moi, cela pourrait vous plaire car la qualité littéraire est bien présente.
Lien : http://delaplumeauclic.blogs..
Commenter  J’apprécie          10
Déconcertant et bizarre...
J'avais entendu parler de "Dick" (...) dans les livres de Werber (Tolkien et Dick étaient les références).
Vite, un autre!
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (697) Voir plus



Quiz Voir plus

Test Voight-Kampff

Un collègue de travail vous apprend qu'il a malencontreusement écrasé un petit insecte. Quelle est votre réaction ?

Vous êtes infiniment triste
Bof,ce n'était qu'un insecte
Vous compatissez, mais au fond, vous vous en fichez un peu
Tant mieux ! Vous detestez ces petites bêtes

6 questions
581 lecteurs ont répondu
Thème : Blade Runner (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?) de Philip K. DickCréer un quiz sur ce livre

{* *}