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en ces temps de révolte populaire, ou populiste, dirigée de main de maitre par les politiques, Tristan Elgoff nous propose une révolte d'éboueurs, emmenée par un anti héros exécrant les religieuses.
Quel régal, de la bagarre, de l'alcool, des déchets, une vengeance sourde avec une belle bande de bras cassés.
Le rythme peut sembler parfois lent, mais pour être un beau salopard il faut savoir prendre le temps.
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entre steinbeck (en colere) et celine .. dans le midwest
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Un bijou, un ovni, une envolée cruelle et burlesque. Digne de "Voyage au bout de la nuit". ..
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On peut résumer ce livre simplement, en disant qu'on a là la vie tour à tour drôle, terrible et pathétique d'un gamin pas tout à fait comme les autres et qui va vivre dans une ville peuplée des pires crasses de l'univers. Mais c'est passer à côté de tout ce qui fait la puissance du Seigneur des Porcheries ; ce n'est pas qu'un roman de l'Amérique redneck, c'est une sorte d'anti Forrest-Gump, le destin bordélique et fascinant de ce John qui a tout du messie des bas-fonds. On lit rarement un livre aussi brutal et attachant à la fois
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La loi de Murphy s'applique de manière systématique à notre héros. Elle est marquée au fer rouge dans sa vie mais il est d'une résilience incroyable ce qui le rend particulièrement attachant. Malgré des traits psychotiques, à en croire ceux qui le côtoient, il semble le plus sensé dans cette histoire loufoque en 2 parties. J'ai un faible pour la seconde et une description absolument fantastique de l'effondrement d'une pathétique ville du fin fond de l'Amérique, à se tordre de rire !!!
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Tout ça a pourtant mal commencé.

Le bouquin m'attendait sur une étagère depuis quelques mois lorsque je me suis décidé à m'y plonger. La baignade fut très courte, du genre de ces bains de mer hivernaux plus ou moins forcés par l'orgueil ou le folklore local. A peine mouillé on ressort prestement en promettant n'y point revenir.

C'est ce que j'ai ressenti en lisant le chapitre d'introduction du "Seigneur des porcheries". Agacé par une langue fatigante, tortueuse et hachée je l'ai abandonné, chose extrêmement rare de ma part.

Confiné, je l'ai repris. Passé le cap de ce premier chapitre, j'ai immédiatement été conquis par l'existence cruelle et dramatique du jeune John.
La farce plus que caricaturale de la société qui croupit dans cette région des Appalaches et la verve avec laquelle elle nous est contée font de ce roman un bon moment de lecture.
De là a crier au génie, il y a un pas que je ne ferai pas.

Pour moi rien de vraiment novateur chez Elgof, cette faconde, cet humour, ce sens de l'autodérision sont des éléments caractéristiques des auteurs américains, de Caldwell à Steinbeck, de Toole à Irving et Harisson.

Un très bon livre un rien trop délayé vers la fin.
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Attention! Elle est là... la giffle littéraire.

Infiniment reconnaissant à la commu' de m'avoir poussé a me procurer ces 420 pages de talent brut, injecté aux anabolisants, après quelques mois le temps de digérer un peu le choc, c'est avec un rictus que je laisse trainer mes doigts sur la cote, suintante d'humour,de ce bouquin - joyeux bordel rudement bien ficelé. Et voila je m'en suis encore foutu plein les doigts..

Je vais etre si peu crédible par la suite car il y a tellement d'affect que ce sera difficile d'etre objectif, je vais commencer par les deux seuls reproches que j'ai à faire :

- Armez vous d'une boite de Lexomil / boite à chaussure de cocaïne / ou vidéo de bébés chats, quelque soit votre truc pour passer ce cap fatidique de l'intro qui va vous donner un mal de crâne carabiné et risquerait de vous dévier du droit chemin, de cette ode à l'apocalypse. Vous verrez, vous y reviendrez après avoir fini, la patte tremblante, ce livre ensorcelé, car vous saurez de qui qu'on cause.

-Si vous cherchez des dialogues sous la forme 'standard', renvoyez vous donc quelques Lexo dans l'gosier car sauf erreur de ma part je n'en n'ai pas trouvé. Et je n'irai pas vérifier, cet ouvrage est si précieux que sa place est au coffre.

Une fois de plus, le résumé n'est vraiment pas ma tasse de thé et de toute manière il règne une telle pagaille dans le comté de Greene que c'est encore une partie de ping-pong qui s'en passe dans ma tête.. à tel point que j'ai envie de hurler TAISEZ VOUS façon Finkielkraut ( pour ceux qui auraient loupé cette pépite de freak-out le lien est juste en bas). Allez donc zieuter les critiques un peu plus haut.

Si votre petit péché mignon c'est se délecter d'un bourbon en regardant le monde cramer, alors laissez John, ce bon vieux furieux, Héraut de l'apocalypse, annonciateur de désastre, ou prophète de la zizanie vous choper par le col-back et vous montrer de quel bois on se chauffe.

J'en ai surement déja trop dit alors je me fait la belle en douce, en évitant soigneusement de chambouler cette sculpture de sacs poubelles..
-C'est du Néo-post moderne non ?
..car je viens de voir un porcelet qui se fait la malle.

OUAIIIS ok, je vous l'accorde, je suis en mode private joke, mais rien ne vous empêche d'en faire autant, quand vous aurez devoré ce brillant ouvrage tellement bien ficelé.

Qu'est ce que vous attendez ? Z'etes encore la ? A Vos marques (pages) Prets ?... Feu, harpies, dindes et jus de poubelle !




Lien : https://www.youtube.com/watc..
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"Le seigneur des porcheries", de Tristan Egolf. J'ai craqué sur le titre. Et quand le 4ème de couverture place l'intrigue dans l'Amérique profonde, j'achète !
Nous sommes donc à Ploucland, euh pardon, dans la ravissante ville de Baker, au beau milieu de la Corn Belt. Parmi les dégénérés, alcooliques et autres culs bénis qui la peuplent se trouve John, jeune garçon doué mais pas vraiment gâté par la vie. Orphelin, il se passionne pour l'élevage des poules et des moutons afin de redresser la ferme familiale. le sort va cependant s'acharner, et emporter bien loin tous ses efforts. Mais de nombreuses années après, il aura sa revanche...
Ce livre est d'une richesse impressionnante, tant au niveau de l'imagination que de l'écriture. Et dire que c'est un premier roman ! C'est cynique, inventif, dur parfois, mais waouh, on s'en prend plein les yeux. On se dit que l'auteur devait être sacrément tourmenté pour écrire cela, et avoir des comptes à demander à cette Amérique qui se veut si puritaine pour n'être au final qu'à vomir. Par contre ne pas s'arrêter aux 40 premières pages, assez difficiles à suivre, la suite est un tourbillon. Bref, pas un vrai coup de coeur (certains thèmes m'ont mise mal à l'aise), mais on n'en est pas loin !
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Ce livre est un chef d'oeuvre, un récit messianique dans les bas-fonds de la société américaine bigote, inculte et violente.
La langue est complexe et jubilatoire.
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Le seigneur des porcheries, c'est l'histoire de John Kaltenbrunner, un enfant puis un jeune homme surdoué et solitaire qui vit dans un bled perdu du Midwest américain peuplé de dégénérés et de rapaces de tout acabit. La vie de cet antihéros, véritable figure christique comme le suggère bien le titre du roman, est jalonnée par une accumulation de désastres jusqu'à l'apocalypse ultime.
Foisonnant, délirant, dense, les superlatifs ne manquent pas pour qualifier ce roman noir, parfois aussi très drôle. Egolf nous livre une charge à fond de train contre la bêtise humaine et l'injustice. Même si ma lecture a parfois été ralentie par un sentiment de trop plein, j'ai été soufflée par le talent narratif de l'auteur qui nous rappelle avec force qu'on est toujours à deux doigts d'une catastrophe individuelle ou collective.
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