AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782743647445
288 pages
Payot et Rivages (03/04/2019)
2.59/5   11 notes
Résumé :
Publié en 1987, «Un été à Rockaway» appartient à ces livres qui ont marqué leur époque, au même titre que «Moins que zéro »de Bret Easton Ellis ou «Bright Lights, Big City »de Jay McInerney. Membre du fameux "Brat Pack" aux côtés d'Ellis, McInerney ou encore Donna Tartt, Jill Eisenstadt a connu un succès fulgurant avec ce premier roman alors qu'elle sortait à peine de l'université. «Un été à Rockaway» est une comédie dialoguée à la perfection autant qu'un poignant r... >Voir plus
Que lire après Un été à RockawayVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
L'ennui est contagieux.
Les quatre jeunes décrits dans ce roman s'ennuient pendant 300 pages et rapidement, c'est moi qui me suis ennuyée à mon tour.
Ils viennent de terminer le lycée et n'ont pas de grandes perspectives d'avenir. Alex a décroché une bourse, elle ira donc étudier l'anthropologie à l'université, les trois autres resteront dans leur station balnéaire à faire de petits boulots : surveillant de baignade ou petit job à l'épicerie du coin.
Le début était prometteur, les personnages étaient décrits, on suivait leur quotidien et leurs pensées, mais très vite, ça tourne en rond, la surveillance de la plage, la drague un peu lourde, un ou deux verres le soir pour oublier la journée et le fait que l'avenir semble morne, quelques bêtises d'ados, un ou deux joints pour réussir à trouver le sommeil et tout ça recommence le lendemain.
Les jours se suivent, se ressemblent, l'ennui est de plus en plus pesant.
Les dialogues sont creux, les quatre jeunes ne sont finalement pas attachants, j'étais pressée d'en finir avec cet été à Rockaway chaud, morne, vide et sans intérêt.
Commenter  J’apprécie          350
J'achève péniblement cette livre, en fait je m'en débarrasse tant les histoires des différents personnages sont mornes.
Été et hiver à Rockaway se ressemblent et sont englués dans l'ennui et les beuveries pour y échapper. Et s'il n'y avait que là.
Si l'écriture de Jill Eisenstadt n'est pas désagréable, entrer dans son histoire et y rester a été astreignant.
Une lecture dont j'aurais fort bien pu me dispenser.
Commenter  J’apprécie          250
Jill Eisenstadt fait partie avec Bret Easton Ellis, Jay McInerney, Donna Tartt (entre autres) de ce que l'on a appelé dans les années 80 le «Brat Pack», le «club des sales gosses». Ce groupe d'écrivains a sérieusement agité et réveillé le monde littéraire américain de l'époque. Son premier roman sorti en version originale en 1987 vient d'être récemment publié par les éditions Rivages (maison qui depuis quelques temps a le don de nous dénicher des pépites US oubliées).

Avec ce CV j'étais toute en joie de découvrir ce roman.
«Trente ans et des poussières» de McInerney et «Moins que zéro» de Ellis sont pour moi d'excellents souvenirs de lecture, marquants mes années d'étudiante.
Malheureusement et à mon grand regret je suis complétement passé à côté de «Un été à Rockaway».

Ils sont 4, 2 garçons, 2 filles.
En tant que surveillants de baignade, ils passent leurs étés assis sur les chaises hautes de la plage.
Tout ce qu'il y a à faire c'est regarder l'océan, s'assurer que personne ne se noie et fumer de l'herbe.
L'hiver ils font des travaux minables comme décharger des camions tout en continuant à fumer de l'herbe et à boire.
Ils sont coincés dans cette station balnéaire, sans projet d'avenir, sans illusion
Seule Alex va se sortir de de cet univers étouffant en partant étudier.

Si Jill Eisenstadt saisit brillamment l'inquiétude et le nihilisme de cette jeunesse sans aucun choix, je m'attendais à quelque chose de plus mordant, de plus décapant. C'est tout le problème quand on se projette dans un livre avec une idée préconçue, il y a beaucoup de chance d'être déçue.
Je n'ai vu que des instantanés d'adolescents désespérés sans parvenir à trouver d'autre intérêt que la description de leur ennui et de leur désarroi. Ce sont des jeunes qui regardent la vie passer et l'écriture n'est pas arrivée à me captiver, à me faire ressentir de l'empathie pour ce quatuor. Je me suis finalement souvent ennuyée.
Je pense avoir raté quelque chose avec ce livre, un rendez-vous manqué en quelque sorte et je serais ravie de pouvoir en discuter avec d'autres lecteurs.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          90
Ils se connaissent depuis toujours. Avant eux, leurs parents – leurs grands-parents sûrement – ont foulé ce même sable de la péninsule de Rockaway. Ni pauvres ni riches, ils ont tous passé une enfance ni triste ni heureuse. Des vies avec des hauts des bas, des manques, des attentes. Ils viennent de quitter le lycée, l'adolescent en eux s'estompe, l'adulte s'immisce lentement gravement laborieusement périlleusement. Eux : Alex Peg Timmy La Rouille, deux filles, deux garçons. L'époque : les années 80. le lieu : Rockaway Beach, Queens, New York. Avec sa bourse, Alex est partie étudier à l'université, brisant ainsi l'équilibre qu'ils avaient plus ou moins trouvé. Les quatre. Amoureux d'elle, Timmy est le plus touché. Jill Eisentstadt raconte ainsi l'écoulement d'une année, d'un été à un autre, de cette petite bande. Langueur, mélancolie, colère, amour, amitié, sexe, surf, alcool, jeux dangereux… Envie de fuir mais pour aller où? Pour faire quoi? L'été, ils sont surveillants de baignade, l'hiver ils sont manutentionnaires dans une épicerie. Les saisons passent et rien ne change. Les jeunes gens s'essoufflent. Ils suffoquent. Même Alex, à des centaines de kilomètres, étouffe. Dans sa chambre universitaire, dans sa vie amoureuse. Tous ressentent violemment douloureusement un mal-être qui les dépasse.
Un roman d'apprentissage puissant. La chronique d'une jeunesse américaine perdue, écrite en 1987 et traduite pour la première fois en France plus de trente ans après. Les dialogues, nombreux et non dénués d'humour, sont incisifs. Les errements entre espoir et désillusion des personnages sont pertinemment dépeints.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
Commenter  J’apprécie          71
Une indolence qui nous lasse rapidement, une inconstance temporelle ne permettant pas au lecteur de s'attacher à des personnages qui nous exaspèrent plus qu'autre chose... Dommage ! (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2019/10/08/une-indolence-lassante-un-ete-a-rockaway-jill-eisenstadt/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          90


critiques presse (2)
LeDevoir
27 mai 2019
Mais derrière cette chronique de la prise de conscience de l’éventualité de la mort, Un été à Rockaway s’intéresse surtout aux conséquences inhérentes au choix de quitter le lieu de sa naissance, ou à celui d’y rester. Deux chemins que Jill Eisenstadt s’abstient de juger, préférant une certaine tendresse au cynisme caractéristique de son époque et de sa bande.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Actualitte
24 mai 2019
Une atmosphère presque en sépia qui enchante, comme d'ouvrir une boîte de souvenirs oubliés dans une armoire ancienne. Splendide !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
« T’es bronzée, non? demande Timmy. T’as fait du ski?
– J’dois être sale.
Ils jouent à tour de rôle avec le cendrier.
– J’ai une idée, dit Timmy. On pourrait aller faire quelques paniers. À l’ancienne.
Alex fait mine de refaire son lacet pour ne pas avoir à les regarder. Lui et ses souvenirs.
Ils avaient l’habitude d’aller faire des paniers, souvent. Pieds nus. À la nuit tombée. Il fallait tendre l’oreille pour savoir si le ballon passait dans le filet. Le bruissement, le son amplifié dans la cour de récré déserte. Des règles complexes et des pénalités – quand jouer sur un pied, d’une seule main ou le dos tourné, quand embrasser, escalader la grille, quand s’arrêter et regagner le cabanon de douche de Timmy, où ils se rouleraient des pelles, sans un bruit pour ne pas réveiller Mme Ray. Ne pouvoir que chuchoter avait quelque chose d’excitant.
– Fait trop froid, dit Alex (…) »
Commenter  J’apprécie          20
« »Dix-huit mètres? La vache!
– C’est génial, commente Timmy. C’est comme si tu te jetais de la planète. Pas de meilleure façon d’en finir. »
Tous le regardent.
« Si je devais en finir, précise-t-il.
– Vous êtes vraiment cinglés, dit la Rouille. Dis-lui ce que ça fait quand on touche l’eau. Dur comme du béton, ma chérie.
– Comme du béton, confirme Timmy.
– J’ferais p’t-être mieux de boire un coup avant, dit Peg.
– P’t-être que tu ferais mieux de te tuer maintenant pour gagner du temps », ajoute Alex. »
Commenter  J’apprécie          10
se demande si les bonnes sœurs vont à confesse chaque fois qu’elles battent un petit, ou s’il est écrit quelque part que leurs gifles ont valeur de sacrement.
Commenter  J’apprécie          20
« Mais Timmy le saisit, un corps à corps au sol. Et il cogne, sans pouvoir s’arrêter, il cogne, il cogne, il cogne toujours avec ce glapissement irréel, et il ne ressent rien. Des cheveux noirs sur la glace. La chair sur la glace. Le poing dans la chair comme dans le néant, tabassant un visage anonyme – ça fait un bien fou. Je vous hais tous autant que vous êtes. Et je hais cet endroit. »
Commenter  J’apprécie          00
Il se demande si elle regrette qu’il n’ait plus l’âge de recevoir une bonne paire de claques. À la différence des bonnes sœurs qui ont à leur disposition une réserve sans cesse renouvelée de gamins à frapper, les parents doivent en profiter avant que leurs enfants ne deviennent trop costauds.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : romanVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (32) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}