Avis de Grybouille (Chroniqueur chez Léa Touch Book) :
Mister Grybouille :
Et Re, en moins de deux mois notre auteur anglais fétiche au « Léa Touch Book », nous remet le couvert. Avec «
Papillon de nuit » nous avons découvert son premier livre publié, la jeunesse du romancier en quelque sorte et bien chers amis (es) lecteurs (rices) je qualifierais celui-ci de livre de la « maturité ».
«
Les Assassins », à mon humble avis, est un roman où l'on retrouve le style
Ellory mais avec cette intelligence et cette force qui le place parmi les plus grands de sa génération dans ce style de roman, le Polar/Thriller.
Le fil conducteur : une succession de meurtres copiant les plus grandes scènes de crime des tueurs en série américains, tout ceci transposé à New-York, mais « ce n'est jamais simple. Jamais aussi simple qu'on l'aurait voulu ».
Au croisement de la raison et de la folie, du rationnel et de l'irrationnel, moment intime où tout peut basculer dans « quelque chose qu'il fallait faire », à la recherche d'une certaine stabilité, là où se trouve le meilleur et le pire, encore plus près du gouffre. R.J
Ellory nous y emmène sublimement, là au bord de l'abîme.
Le personnage sur qui repose l'enquête est l'inspecteur Ray Irving, enquête qui lui est servie sur un plateau par le journaliste/enquêteur
John Costello, lui-même rescapé de l'attaque d'un sérial killer dans sa jeunesse.
Le « New York Police Département » tarde à réagir, à fournir de l'aide à son enquêteur, l'affaire s'emballe, les meurtres s'accumulent, la presse s'en mêle, la politique de la Ville rend l'action de la Police difficile, des emmerdes à n'en plus finir…
Incroyable ce monde des collectionneurs d'objets ayant appartenus ou faisant partie des scènes de crimes, cela ne s'invente pas. Les sérial killers ont leurs groupies !
Une histoire palpitante, des dialogues « aux petits oignons », des faits historiques pour rendre plus crédible le déroulé de l'enquête et le talant de R.J
Ellory pour porter de la première à la dernière page les lecteurs. Les détails, le rythme, nous font presque oublier que ce n'est qu'une fiction, tout prend vie… et mort, pour notre plus grand plaisir.
Car R.J
Ellory ne vous lâchera pas, pas une seconde de répit, pas un instant où l'action ralentit, R.J nous tient, nous voulons savoir, les pages défilent, rahhhhh…………........ Encore une page……………… Non ! Je ne me suis pas endormi……………..… ZZZZZZZZZZZZ…………… La nuit défile mais je ne lâche rien ……………………… Mrd, où est mon marque page………………… Tenir jusqu'au bout de la nuit………….…
Le jour se lève, le temps est venu de conclure cette super enquête……………………. Je finis épuisé MAIS heureux, le prochain livre est prévu pour quand ? ................ ZZZZZZZZZZZZZZ…………….. Hein, non ! Puisque je vous dis que je ne dors pas……………………… ZZZZZZZZZZZZ (bien mérité).
Vous l'aurez remarqué, j'aime les clins d'oeil que nous laisse R.J
Ellory au long de son écriture, par exemple les auteurs, il nous site, excusez du peu, Nietzche,
Hemingway et
James M. Cain pour son «
sérénade ». La musique n'est pas en reste avec Dave Brubeck et Charlie
Mingus de quoi nous ouvrir certaines portes qu'il serait dommage de ne pas pousser…
Ce « commémorateur » nous aura bien fait tourner en bourrique, enfin pas que nous :
« Ils ressemblent à des millions d'autres gens… mais ils ne sont pas comme vous, et ils ne le seront jamais… Parce qu'ils ont vu le Diable… »
« La plupart des gens qui tuent ont l'air normaux »
Voici ma modeste contribution à cette rentrée littéraire, maintenant je me mets en mode « pause »…
Léa : « En mode pause ? Avec tout ce qui nous attend encore ? Une plaisanterie peut-être ? »
Gryb : « Mais non, je voulais dire pour les 10 minutes à venir… Voilà, j'arrive ! Lorsque l'on aime, on ne compte pas et la lecture moi J'AIME :) »
@bientôt,
Le p'tit duc Grybouille
Lien :
http://leatouchbook.blogspot..