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Ah mon cher Roger Jon Ellory, comme tu m'avais manqué depuis Les neuf cercles. Tu sais, j'avais bien noté la sortie poche de tes Assassins. Pour te dire, une petite alerte outlook avait été programmée histoire d'être certaine de ne pas te louper.

Et puis, j'ai attendu un peu avant de te commencer, lorgnant du côté de ta 4e de couverture, convaincue que j'allais ressentir le grand frisson mais qu'il me fallait attendre un peu en faisant monter la pression. Je t'ai donc entamé le coeur plein d'allégresse, fébrile à l'idée d'entrer dans l'univers sombre d'un tueur en série. Et même si la fin laisse un brin sur notre faim (la rime était trop tentante), tu ne peux pas savoir comme j'ai flippé grave !

Franchement, écrire un énième roman sur les tueurs en série c'était risqué. Pour ma part, à force d'être abreuvée par Esprits criminels (qui n'a plus d'intérêt depuis le départ de Shemar Moore, mais je m'égare), je pensais en avoir fait le tour. Oui mais ce serait nier le talent de RJ Ellory qui parvient une fois encore à m'amener exactement là où je ne m'y attendais pas, à me faire suer de stress face au destin implacable d'une poignée de protagonistes manipulés comme des pantins risibles par un sociopathe qui sème le chaos dans New-York. Sociopathe qui a choisi de s'inspirer des plus célèbres tueurs en série que l'Amérique ait pondus. Une sorte d'hommage aux grand maîtres du crime, aux cerveaux les plus tortueux, aux âmes les plus noires du XX siècle. Miam miam. Merci d'ailleurs à sieur Ellory pour cette petite leçon d'histoire criminelle qui m'aura familiarisée avec la crème de la crème du sadisme. Eh oui, j'aime apprendre même en flippant ;)

Donc nous avons affaire à un tueur en série qui massacre des jeunes gens. Ok et ensuite? Les principaux protagonistes sont bien tortueux également, surtout John Costello, notre anti-héros. Lui son truc c'est les tueurs en série. Mais ce qu'il y a de glauque, c'est qu'il est le seul survivant du Marteau de dieu qui a gentiment fracassé sa petite amie, 20 ans plus tôt, devant ses yeux. Equilibré le jeune homme ? Pas vraiment. Ermite indompté et spécial, c'est une véritable bible du crime en série qui travaille pour un quotidien new-yorkais. Perso, il me fait flipper dès le départ. Peut-être lui notre assassin, vous ne croyez pas ? L'avenir nous le dira.

Allez les amis, un bon Ellory de Noël, faudrait être stupide pour passer à côté. C'est sombre et parfaitement maitrisé de bout en bout. Un roman édifiant qui nous renvoie à l'insignifiance de nos vies dès qu'un psychopathe rode dans la nature. C'est du pur cru Ellory, un très bon millésime à déguster sans modération.
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Ce que j'ai ressenti….Un frisson électrique…..

A l'heure où j'écris cette chronique, voilà un fait divers qui illustre parfaitement cette lecture. Les tueurs en série sont parmi nous, bien plus proche qu'on ne le croiraient…..Quand la fiction rencontre la réalité, la lecture prend beaucoup plus de poids….

La vérité, c'est qu'il y a quelque chose comme 18000 meurtres commis chaque année aux Etats unis. Ce qui nous fait 1500 par mois, soit environ 400 par semaine, 57 par jour, 1 tous les 25 minutes et demi. Et seuls 200 par an sont l'oeuvre de tueurs en série…

Cette plongée dans un New York ensanglanté, était saisissante. On a un vivifiant aperçu du contexte dans lequel travaille la police, et ce n'est pas joli/joli, je vous le dis. Ils sont tributaires des jeux politiques et de la presse, pendant que le Mal prend plus de force.

Encore une fois, Ellory reste au plus proche de son thème, se servant de l'actualité ou des multiples faits divers réels, pour étayer son histoire. Tout comme dans Les Neufs Cercles, je trouve qu'il rend justice et hommage à ses victimes qu'on oublie trop vite. Inconnues ou malheureusement étalées dans la presse, sans ménagement, malgré l'horreur qui les a frappées dans leurs derniers moments de vie, ses personnes méritent qu'on se souviennent d'elles, et non des tueurs eux même. Seulement voilà, l'être humain est parfois trop bizarre, trop fasciné par la violence à l'état pur, que ce qu'il retient, c'est ces « hommes » perturbés, profondément marqués par une sauvagerie sans nom.

Si tu cherches le diable, tu trouveras tous les diables du monde dans un seul homme. p16

Dans ce livre, on approche de près la psychologie des tueurs, de leurs victimes et du travail de patience des inspecteurs. Ce triple point de vue permet de mieux se rendre compte d'une réalité qui fait froid dans le dos. On aimerait mieux comprendre l'Incompréhensible de ses mains meurtrières, tout en tendant la main à ses êtres partis trop vite et trop violemment, mais plus que tout, on aimerait donner un coup de main à ses inspecteurs débordés qui finissent par devenir blasés et démunis devant si peu d'aide. En cela, je trouve que la couverture est super bien choisie!

Ce tueur m'a tenue éveillée jusqu'au bout de la nuit, avec ses commémorations, et ce que j'ai apprécié encore plus, c'est que l'enquête ne perd pas de son souffle jusqu'aux dernières pages. On a que le fin mot sur les dernières lignes. Un thriller qui saura vous saisir, mais faites gaffe à ne pas tomber dans les griffes d'un Serial Killer.

La chronique complète sur mon blog ;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Je reste toujours sans voix (presque) à la fin d'un roman de J. R. Ellory. Pour moi le meilleur auteur de polar. Parce que rien n'est laissé au hasard, de nombreuses recherches pour être au plus près de la réalité. En bref, comme chaque fois, respect pour le travail colossal de cet écrivain !
L'histoire ? Un commémorateur copie des meurtres passés. Un inspecteur attachant, aidé de Costello, victime dans sa jeunesse d'un meurtre atroce dont il s'est échappé de justesse et une journaliste au caractère bien trempé. Des scènes fortes pour explorer l'univers des monstres. J'aurai mis 5 étoiles pour une autre fin.
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John Costello a survécu en 1984 à une tentative d'assassinat, il avait 16 ans. Il n'en est pas sorti indemne, loin s'en faut. On n'assiste pas au massacre de sa petite copine sous les assauts furieux du "Marteau de Dieu" (un serial killer "purifiant" les jeunes âmes égarées avant de les envoyer ad patres) sans en garder des séquelles.
Certains des coups reçus à la tête ont développé chez lui une mémoire phénoménale (façon Rainman), mais globalement, sa vie est plutôt un enfer. Vingt ans après, il est asocial, bourré de TOC, et reste obsédé par les tueurs en série. Il en a d'ailleurs fait son boulot. Documentaliste au Herald Tribune, il assiste la journaliste Karen Langley à la rubrique des faits divers, dans l'ombre...
Quand une nouvelle série de meurtres se déclenche à New York, Costello repère vite les liens avec les modus operandi de différents serial killers en détention ou décédés. Il propose ses services à Ray Irving, l'inspecteur en charge de l'enquête...

De R.J. Ellory, j'avais lu 'Seul le silence' en 2010. J'en gardais comme souvenir : "un très beau livre un peu long". Même reproche ici quant à la longueur, en pire : j'ai été admirative pendant le premier tiers du roman, grosso modo (l'auteur a un style impeccable, des talents de conteur qui embarquent tout de suite le lecteur) mais je me suis lassée des excès en tout genre, de la surenchère de cadavres, de détails, d'horreur, de la lenteur et des piétinements de l'enquête façon 'L'aliéniste' (Caleb Carr), des noeuds dans l'intrigue. Tout ceci sur près de 600 pages très denses - heureusement, les chapitres sont courts, ça permet de souffler un peu.

Si l'auteur a voulu démontrer "que l'être humain était capable d'à peu près tout", à travers ces mots du flic et bien d'autres ("J'ai toujours l'impression qu'au moment où je commence à m'y habituer, ils remettent ça et font pire encore"), c'est réussi - mais j'avais déjà ma petite idée là-dessus.

Au milieu de toute cette fange, j'ai pris le temps de réfléchir, quand même : la peine de mort, c'est pas une bonne idée, j'en reste convaincue... oui mais quand même, on jubile un peu quand un serial killer particulièrement pervers est "puni". Je me suis demandé aussi pourquoi ces gens fascinés par les tueurs en série au point de collectionner des objets leur ayant appartenu me dégoûtaient, moi qui enchaîne les lectures de thrillers souvent malsains (pas mieux !).

Voilà mon avis, nettement moins enthousiaste que celui des autres lecteurs.
Une lecture interminable, un auteur que j'éviterai à l'avenir, à moins qu'il ne donne un jour dans le polar trash mais court façon Thierry Jonquet. Ce qui serait étonnant.

- avis : 2,5/5








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Un polar comme on les aime! Un roman sombre qui nous entraîne à la poursuite d'un serial killer. Un sujet vu et revu mais tellement bien traité par l'auteur. Il associe merveilleusement bien des personnages énigmatiques mais attachants, une enquête sur des crimes atroces et de nombreuses références aux "plus célèbre" serial killers américains. Une réussite!
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le petit avis de Kris
New York, quatre meurtres en quinze jours, quatre modes opératoires différents. Personne ne fait le rapprochement entre eux, sauf John Costello, documentaliste au City Herald. Ces meurtres ressemblent à d'anciens crimes commis par des tueurs célèbres. Karen et Ray l'aident à enquêter sur ce tueur en série.
Magistral !! le seul mot qui convient !! Comme à son habitude, R.J. a une façon bien à lui d'aborder le sujet ! On ressort de ce livre essoré et c'est tellement fort qu'on pense déjà au prochain !!! Une approche complètement originale, mi polar - mi thriller, une savante décortication des tueurs en série, et des personnages aux petits oignons !! Quelle maestria !!
Lien : https://collectifpolar.com/
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Les assassins a pour thème les tueurs en série, mais contrairement à beaucoup de livres, le traitement de ce sujet tellement connu est ici différent.
Tout commence avec l'histoire de John Costello et Nadia McGowan. Deux adolescent qui tombent amoureux, quoi de plus banal ? Malheureusement, leur histoire s'arrête brutalement lorsqu'ils sont pris pour cible par un tueur en série.
Des années plus tard, l'inspecteur Irving fait face à une série de meurtres. L'assassin copie des serial killers célèbres et se joue de la police.
Qui mieux que John Costello pourra l'aider à identifier le coupable ?
Tout d'abord, il faut préciser que l'auteur a effectué un énorme travail de recherche sur les tueurs en série américains.
Lorsque j'ai commencé ce roman, l'atmosphère m'a fait penser au film Zodiac et le côté psychologique au livre Les visages de Jesse Kellerman.
Car ici, il ne faut pas s'attendre à de l'action à toutes les pages. Ce sont avant tout les conséquences des crimes sur l'entourage qui sont mises en avant : le chagrin des proches, l'impuissance d'Irving face à un tueur insaisissable, la vie difficile des survivants comme John Costello... 
Des destins chamboulés et surtout des pourquoi ? auxquels nous n'avons pas souvent les réponses, ce roman est surtout là pour explorer la psychologie des protagonistes.
J'ai aimé les personnages, Irving est très bien décrit, avec ses failles mais aussi sa volonté. Déterminé à trouver qui est l'assassin, coûte que coûte.
John Costello est incontestablement le plus intéressant et le plus ambigu. Son histoire est tragique et il est tout à la fois très fragile et très perspicace.
Karen Langley, journaliste, est un personnage qui apporte de temps en temps une touche de légèreté dans une histoire très sombre.
Vous l'aurez compris, je recommande chaleureusement ce livre !
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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C'était ma troisième expérience avec RJ Ellory, l'écrivain tant adulé par certains lecteurs. Jusqu'à présent, j'avais lu « Seul le silence » que je n'avais probablement pas apprécié à sa juste valeur car j'étais un jeune lecteur à l'époque (une relecture s'imposerait peut-être !) et « Les Anges de New York » qui m'avait plu et qui était un polar plutôt classique.

Cet auteur a tendance à alterner dans son oeuvre entre polar/thriller et roman noir. « Les assassins » est au carrefour entre les deux genres. Tout d'abord, on peut le considérer comme un polar/thriller car il utilise les codes qui régissent ce type de livre. On assiste à une enquête policière avec ses meurtres, ses indices, ses investigations… Mais on peut aussi le voir comme un roman noir quand toute l'histoire permet de mettre en surbrillance tous les maux de la

société et de son fonctionnement. Tous ces éléments sont regroupés et forment ce gros bouquin qui se consomme facilement mais qui souffre malheureusement d'un manque de souffle. RJ Ellory a dû fournir une quantité de travail importante afin de ressortir du placard ces meurtres qui ont réellement existés, mais le résultat m'a un peu déçu. En effet, les crimes se succèdent mais sans réel suspense, l'en

quête avance très lentement, les enquêteurs sont constamment dépassés, de fait l'action en devient légèrement répétitive. Les protagonistes n'étant pas non plus attachants, j'ai tourné les pages plus par reflexe que par passion.

Mais rassurez-vous Mesdames, Messieurs, apôtres du suprême Maître du Noir, j'ai quand même passé un bon moment de lecture. L'écriture est toujours agréable et le sujet intéressant et bien traité. Seulement après ce troisième essai aux côtés de RJ Ellory, je n'ai pas encore trouvé LE roman qui me convaincrait de son génie. Je le conseille malgré tout parce que je prends toujours du plaisir en le lisant mais je n'ai pas encore touché au transcendant…jusque-là !

La prochaine tentative sera peut-être la bonne. N'hésitez pas à me donner vos conseils !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Un très bon polar où le psychologique est étroitement mêlé à l'enquête sur les meurtres commis par un tueur en série. le lecteur s'installe lentement mais sûrement au sein des personnalités des protagonistes, trois majeurs parmi eux, l'inspecteur Irving, la journaliste Karen Langley et, probablement le plus intéressant, John Costello, lui-même victime ayant survécu à l'attaque d'un tueur en série bien des années auparavant et dont l'esprit est impacté à vie par ce drame personnel.

Les choses se mettent donc en place très progressivement avec un soin particulier de l'auteur pour créer le climat d'une enquête complexe et douloureuse, restituer l'ambiance de grands journaux, les préoccupations des supérieurs qu'il s'agisse de chefs de la police, patrons de journaux, perspectives électorales. Cette lenteur n'est pas ressenti comme pesante à mon avis, c'est la volonté de l'auteur d'introduire vraiment ses lecteurs dans tous les mécanismes de l'intrigue qu'elle soit policière, psychologique, voire sentimentale. Donc, beaucoup de détails sur la vie des trois acteurs clés, qui ont pu lasser certains, mais qui me semblent donner à l'oeuvre toute sa dimension et son intérêt.

Seul bémol, la fin du livre qui tombe un peu à plat et que l'on voit venir avant les dernières pages avec un peu trop d'évidence. Evidemment, quand les difficultés des enquêteurs sont telles qu'aucune piste n'apparaît vraiment, ce dénouement trop rapide, même s'il est conclu par une belle scène d'action, peut frustrer quelque peu lorsque l'on a été installé par par l'auteur dans une posture d'attente d'un choc final époustouflant.

Ce livre reste un très bon polar, superbement documenté, structuré à souhait, pouvant plaire à tous les amateurs du genre.
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"Les Assassins" premier livre lu de R.J. Ellory : excellente découverte. C'est le genre de livre qu'une fois commencé il est difficile de refermer avant la dernière page.

De juin à novembre 2006 se produit à New York un certain nombre d'assassinats dont les conditions dans lesquelles ils ont été réalisés sont la réplique macabre de crimes plus anciens commis il y a plusieurs années par des serial killers, en prison ou éxécutés au moment des faits. Cette constatation est faite par John Costello, enquêteur auprès d'une journaliste de City Herald, Karen Langley, doué d'une mémoire exceptionnelle pour tout ce qui concerne les serial killers. Autre particularité de John il est le seul rescapé d'une série de meurtres commis en 1984 par le Marteau de Dieu.
Les enquêtes sont confiées à l'inspecteur Ray Irving qui, alors que vient d'être commis un 9eme assassinat, obtient de son supérieur que John soit engagé comme consultant.
les assassinats se poursuivront encore.....

J'ai beaucoup apprécié ce livre, un vrai suspens, l'angoisse monte tout au long de sa lecture, on dévore chaque page, on passe vite à la suivante, on a hâte de connaître le dénouement. Raisonnable j'ai tenu jusqu'au bout sans essayer de jeter un coup d'oeil aux dernières pages, sans lire les critiques babélio dont certaines auraient pu donner un indice.

j'ai également beaucoup aimé la personnalité des trois personnages principaux : Ray Irving, très sérieux et consciencieux professionnellement, un peu gauche dans la sphère privée ; John Costello marginal, courageux et sympathique ; enfin Karen Langley professionnelle honnête, loyal avec son enquêteur.


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