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EAN : 9782379271151
300 pages
Atelier Akatombo (21/05/2021)
3.35/5   10 notes
Résumé :
La sanglante guerre civile a pris fin, mais la haine entre Xemas et Hoas ne s'est pas éteinte. Un traitement médical révolutionnaire permettra-t-il de mettre un terme aux violences ? Deux adolescents orphelins survivent dans un Johannesburg ravagé et contemplent chaque soir les divas, des gynoïdes, se jeter du haut de leur tour jusqu'à ce que l'une d'entre elles les appelle à l'aide. Jay, fou amoureux de Rita, soutient que si celle-ci a un comportement étrange c'est... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Akira, vous connaissez. Ghost in the Shell aussi. Et l'univers nippono-cyberpunk de Blade Runner ou de Neuromancien également. Mais citer un écrivain japonais de SF, cela devient plus difficile. À part quelques spécialistes, capables de lire directement la langue de Mishima ou de Sōseki, nous sommes peu à vraiment connaître cette part de la production de l'imaginaire : les oeuvres littéraires japonaises de SF parviennent peu en France. Heureusement, la jeune maison d'édition de l'Atelier Akatombo comble progressivement cette lacune. Elle a pour ambition de nous faire découvrir la littérature dite de genre (polars, SF, érotique) issue de l'archipel nippon. La Machine à indifférence est une anthologie de cinq nouvelles qui nous propose un instantané, une vue partielle mais attirante de ce qu'un lecteur de SF japonais peut lire au XXIe siècle.

Une technologie omniprésente
Dans les cinq textes qui composent cette anthologie, même les plus ancrées dans le réel, apparaissent des machines issues d'une technologie supérieure à la nôtre ou des phénomènes inexplicables actuellement. Traitement qui permet de modifier la perception dans « La Machine à indifférence » de Project Itoh (qui date de 2012) ; androïdes produits en série et qui tombent du ciel dans « Les anges de Johannesburg », de Yūsuke Miyauchi (2013) ; balle de revolver qui voyage à rebours du temps dans « Bullett » de Toh EnJoe (2007) ; armement extrêmement perfectionné (et donc extrêmement meurtrier) dans « Battle loyale » de Tayiō Fujii (2017) ; puce qui permet d'accéder directement à la personnalité dans « La Fille en lambeaux » de Hirotaka Tobi (2006).
Les progrès techniques sont parfois annexes, simple élément de décor, parfois centraux. Dans « La fille en lambeaux », tout l'environnement est différent que celui que nous connaissons, tant les réalités augmentée et virtuelle ont pris de l'importance. Les habitants sont en contact permanent avec elles. Et pas seulement avec la vue. Car l'innovation de l'équipe que nous suivons permet de sentir, d'entendre, de toucher des objets virtuels. Bref, d'enrichir le monde dans lequel nous vivons, au point de ne plus savoir réellement ce qui est vrai. Vous êtes allergique au gluten ? Vous pouvez tout de même avoir l'impression, la sensation d'en manger. Mais sans les désagréments qui lui sont adjoints. Pratique, non ? Mais inquiétant, car on finit par ne plus savoir ce qui est réel. Et cela va plus loin, avec la puce qui enregistre les « esprits » des gens, leurs souvenirs, leurs sentiments, leurs sensations. Cet enregistrement, s'il parvient à la conscience sous forme d'avatar, devient-il une personne différente de son original ? Est-elle une personne à part entière ? On peut penser à Pekin 2050, de Li Hongwei (récemment paru aux éditions Picquier), qui aborde en partie ce thème.

Une SF mondiale
Une chose qui m'a surpris quand j'ai entamé (et poursuivi) la lecture de ce recueil, c'est la localisation des histoires racontées. Je m'attendais à visiter un peu le Japon. Que nenni ! Point ! Nullement ! Deux textes se déroulent en Afrique, un troisième en Chine. Quant aux deux autres, le lieu est sans importance et les histoires pourraient se dérouler partout. Un peu frustrant, ce choix de textes internationaux, mais révélateur d'une ouverture sur le monde de la SF nippone. L'Afrique, donc, qui apparaît comme une terre de violence, où les peuples s'affrontent, se torturent, se tuent, sans que l'on imagine la moindre solution possible à ces conflits. « La machine à indifférence » (titre qui fait référence au célèbre texte de Bruce Sterling et William Gibson, La Machine à différences, qui date de 1990) imagine un moyen technologique : suite à une opération, les combattants sont incapables de reconnaître l'ethnie à laquelle appartiennent les personnes qu'ils croisent. Ils n'ont donc plus de raison, a priori, de s'en prendre à eux. Qu'ils soient Xemas ou Hoas, plus de différence ! Donc plus de conflit ? Tout n'est hélas pas si simple. Ce texte présente un bel exemple de SF tournée vers le monde que nous connaissons, dont on tire les fils pour aller plus loin et s'interroger sur ce qui nous entoure, ce qui ne fonctionne pas, ce qu'on pourrait améliorer. L'auteur s'inspire de façon assez transparente du conflit qui a déchiré le Rwanda et il nous propose un récit sensible mais sombre.

Une SF tournée vers l'actualité (plus ou moins proche)
Comme je viens de l'écrire, « La machine à indifférence » fait référence au Rwanda. « Les Anges de Johannersburg », eux, sont bien ancrés dans l'Afrique du Sud et sa division entre différents groupes ethniques ou autres. L'histoire, très belle bien qu'assez dure, a pour cadre un pays ravagé, dévasté, partagé entre diverses factions. le quotidien des personnages principaux est pleinement tributaire de cette situation politique désastreuse. Et chacun essaie de s'en sortir avec les moyens du bord. L'auteur ajoute une note poétique avec un thème familier au Japon (j'en profite pour signaler une préface de Denis Taillandier et une postface de Takayuki Tatsumi, suffisamment courtes pour être lisibles, mais suffisamment longues pour apporter de nécessaires mises en perspective et de capitales références culturelles… que je distille en partie dans cette chronique) : la chute de robots humanoïdes (ce qu'illustre la couverture du livre). Cette pluie quotidienne apporte quelque chose de singulier et de magique, évocation « surréaliste » et belle. Même si l'effet ne dure pas et si on découvre rapidement la terrible réalité qui l'explique.
« Battle loyale » (le jeu de mot du titre est en partie justifié) évoque, lui, les conflits en Chine. Les Ouïghours (dont j'ai parlé récemment en chroniquant le livre de Sylvie Lasserre, Voyage au pays des Ouïghours) sont au centre d'une guerre terroriste. Radicaux islamistes luttant contre l'oppression du pouvoir central, mais avec une violence et une injustice flagrante ; abeilles tueuses, en fait, des drones miniaturisés et perfectionnés capable d'encore plus de dégâts, de meurtres. Malgré le côté imaginaire de la nouvelle, beaucoup de points entrent en résonance avec la situation tendue que nous connaissons actuellement. Et des pistes sur la possible fin des guerres. Un texte qui fait, comme les autres, réfléchir à notre monde.

Ce recueil a été pour moi une grande découverte. J'étais, comme beaucoup je pense, gorgé d'images « classiques » du Japon. Ces nouvelles m'ont offert un panorama plus riche, plus divers, plus intéressant surtout de la production littéraire de SF contemporaine japonaise. J'espère vraiment que l'Atelier Akatombo poursuivra dans cette voie et nous offrira d'autres livres du même niveau. Merci à eux pour cette lecture !
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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L'Atelier Akatombo est une maison d'édition spécialisée dans la traduction d'ouvrages japonais. En ce mois de mai, elle a ainsi décidé de publier la première anthologie de science-fiction japonaise traduite en français intitulée La Machine à indifférence et autres nouvelles. On y trouve cinq nouvelles d'auteurs japonais. le livre est publié dans leur collection Science-fiction. La préface est signée Denis Taillandier et Takayuki Tatsumi se charge de la postface. Les traductions sont de Tony Sanchez et Denis Taillandier.

Si c'est bien des auteurs japonais qui ont signé ces textes, j'ai été un peu surprise qu'aucun des 5 textes ne se déroulent au Japon, même si certains ont des liens avec le pays. C'est un peu déroutant mais c'est bien de science fiction qu'il s'agit, de la vraie, et de la bonne.

Le premier texte est celui qui donne son titre au livre, La Machine à indifférence et il est signé Project Itoh. C'est un texte assez sombre mais très bien écrit et avec des thématiques fortes. L'histoire se déroule au Krippendorf, pays d'Afrique dans lequel une guerre civile vient de se terminer. Elle a été marquée par la haine entre Xemas et Hoas qui a fait de nombreux morts, dont la famille du narrateur. A la fin de la guerre, le pays espère se remettre rapidement et oublier cette haine, décidant ainsi de mélanger les 2 ethnies dans les mêmes écoles. Mais des années de guerre ont marqué les esprits et on ne s'enlève pas la haine aussi facilement surtout quand elle est là depuis des années. C'est pourquoi une ONG essaye de changer les choses grâce à une machine à indifférence qui grâce à des nanomachines permet de voir les choses différemment, ou plutôt indifféremment en gommant la perception des différences. Mais est-ce réellement la solution? Comment vivre avec son passé et l'oublier totalement? Cette nouvelle est très réussie, parlant du poids de l'histoire, du colonialisme, des traumatismes des guerres.Un très beau texte, très juste et bien écrit.

La seconde nouvelle, Les Anges de Johannesburg de Yusuke Miyaushi, reste en Afrique dans un contexte de guerre civile, mais à Johannesburg. Steve est noir et Sheryl est blanche, ils se connaissent depuis qu'ils sont orphelins et qu'ils s'entraident pour survivre dans une ville ravagée par le conflit. Ils habitent dans un immense immeuble d'où ils observent chaque soir des robots féminins se jeter du haut du building. Ces robots sont en fait des divas qui ont été conçus pour divertir, mais la guerre a fait échoué ce projet. Sans avenir, ni personne à qui se rattacher, elles se jettent dans le vide. Mais un soir, l'impossible se produit puisqu'une des gynoïdes semble demander l'aide de Steve et Sheryl. le début du texte est un peu long, mettant en place le contexte d'une ville en proie à la violence puis la suite devient nettement plus intéressante.

Bullet de Toh EnJoe est le texte le plus court de cette anthologie. Elle parle de paradoxe temporel et de voyage dans le temps. Jay est fou amoureux de Rita, une jeune femme un peu étrange qui voue une passion aux armes à feu, passant son temps à tirer. D'après Jay, Rita aurait une balle dans la tête tirée par un meurtrier du futur. C'est là que tout se complique et les paradoxes temporels se mélangent pour donner une histoire assez incroyable mais plaisante à découvrir.

Direction la Chine avec Battle loyale de Taiyo Fujii avec l'histoire d'un développeur de jeux vidéo qui va soudainement se retrouver la cible de terrifiantes abeilles tueuses qui sont en fait des drones armés. le texte est le plus long du recueil, sans doute trop long. le début du texte contraste beaucoup avec le reste, le début parle de jeux vidéos alors que la suite bascule dans le conflit, l'espionnage et la politique en Chine. C'est intéressant mais plutôt déroutant.

La dernière nouvelle, La Fille en lambeaux de Hirotaka Tobi parle de réalité augmentée et de réalité virtuelle. le titre vient d'un jeu créé par une femme à l'apparence repoussante et dotée d'une mémoire exceptionnelle basée sur les sens lui permettant de se souvenir d'absolument tout depuis ses plus jeunes années. Elle va rencontrer une jeune scientifique en intégrant une équipe travaillant sur une réalité virtuelle d'un nouveau jour utilisant tous les sens. La relation entre les deux femmes va se transformer. Les thématiques du texte sont très intéressantes, parlant de notre rapport à la réalité, de possession, de désir et de volonté.

La Machine à indifférence et autres nouvelles est ainsi une anthologie qui permet de découvrir la science-fiction japonaise sous différents aspects. Les thématiques sont nombreuses, les textes nous font voyager et nous questionner. On ne peut que saluer l'initiative de l'Atelier Akatombo et on espère découvrir d'autres auteurs de science-fiction japonaise.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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J'ai fortement hésité sur la note : 3 ou 4 ? Je sens que j'ai lu quelque chose d'intelligent, d'engagé, de bien écrit, mais malheureusement beaucoup de choses m'ont échappé, et je n'ai pas pris de plaisir à cette lecture. Au final, j'ai décidé noter mon ressenti, dont celui d'échec, après lecture. En clair, je pense que c'est un bon livre, mais pas pour moi.

C'est en partie ma faute, car il me manquait beaucoup de billes pour tout appréhender correctement.

Contrairement à mes attentes, les nouvelles de ce recueil de textes japonais n'ont rien à voir avec le Japon, ne s'y déroulent pas, et auraient même pu être écrites par des auteurs d'autres nationalités. Je l'avoue, je m'attendais aux clichés de la vie urbaine de Tokyo et des cerisiers en fleurs… et j'en avais envie.

C'est une déception, et en même temps je suis positivement étonnée d'une telle ouverture de la part des auteurs Japonais : les nouvelles se déroulent notamment en Afrique et en Chine, et sont fortement inspirées des situations politiques et sociales du Rwanda, de l'Afrique du Sud, et du Xinjiang en Chine (où vie la communauté Ouighour).

Comme je le disais plus tôt, je manquais de connaissances sur ces sujets, que je ne connais que de manière superficielle. Je suis donc certaine que pas mal de choses m'ont échappé, mais au moins cette lecture m'aura poussée à faire des recherches pour essayer de mieux comprendre. J'ai parfois eu du mal à saisir de quel côté étaient les protagonistes.

La préface et la postface apportent des éléments de compréhension importants.

C'est globalement très sombre, et réaliste : la guerre est quasi omniprésente. Bullet, la plus courte nouvelle, sort un peu du lot par son humour.

Malgré la réputation des auteurs sélectionnés, je regrette l'absence d'autrices dans ce recueil (j'ose imaginer qu'il en existe, même si la situation des femmes au Japon n'est pas la même que la nôtre en Europe).

Cette lecture n'était manifestement pas pour moi, mais je ne doute pas qu'elle intéressera les connaisseurs de SF japonaise ou SF tout court d'ailleurs.
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Quand on parle de cyberpunk japonais en Europe, les premiers titres qui viennent à l'esprit sont Akira, Ghost in the Shell ou d'autre anime et mangas. Et pourtant, la littérature nippone classique de science-fiction s'intéresse aussi au genre. Preuve en est avec le recueil, La machine à indifférence et autres nouvelles, paru aux éditions Atelier Atakombo ce mois-ci.
Celui-ci regroupe cinq nouvelles de cinq auteurs japonais du XXIe siècle qui sont toutes dans le genre cyberpunk. Toutes assez sombres et semblant a priori aussi émotives que des programmes informatiques, elles finissent par s'incruster dans l'esprit du lecteur pour le forcer à réévaluer sans cesse ses biais. Et l'inciter à une relecture ponctuelle de l'un ou l'autre des textes pour en apprécier toute la saveur. Et chose étrange, aucune ne se passe au Japon et pour celles où des Japonais sont présents, ce sont des personnages très secondaires.
La première, La machine à indifférence qui donne son titre au recueil est signée Projet Itoh, pseudonyme de Satoshi Itō dont le roman Cette histoire est pour toi est publié en français chez le même éditeur. Inspirée à la fois par le génocide au Rwanda et La machine à différence de William Gibson et Bruce Sterling, cette nouvelle met en scène un enfant-soldat qui subit un traitement particulier avant de le réinsérer dans la société à la fin de la guerre. Autant dire tout de suite que le traitement ne sera pas une réussite.
La deuxième histoire, Les anges de Johannesburg de Yūsuke Miyauchi, imagine une Afrique du Sud à l'abandon où les tensions raciales ont certes changée de formes, mais restent toujours présentes dans la société sur un fond de déchéance économique et de violence. L'histoire suit le parcours parallèle de deux orphelins et de gynoïdes tombant tous les soirs d'un immeuble. Laquelle de leurs trois existences est la plus vide de sens ?
Bullet de Toh EnJoe relève plus d'un exercice de l'esprit autour d'un paradoxe temporel que du pur cyberpunk (si ce n'est pour le monde dans lequel l'action se déroule) : que se passe-t-il quand le futur et le passé se croisent, et qu'un obstacle vient s'intercaler pour empêcher la collision ?
Battle Loyale de Taiyō Fujii n'est pas sans rappeler le Malak de Peter Watts ou La Stratégie Ender d'Orson Scott Card, avec ses abeilles tueuses et ses abeilles soldats. Quand la guerre et le terrorisme ont été automatisés pour laisser la main à des intelligences artificielles, que faut-il faire pour de nouveau se battre à la loyale ? Attention, cette nouvelle est la plus longue du recueil et peut laisser une impression étrange pour qui connaît le passé commun de la Chine et du Japon, mais c'est également l'une des plus intéressantes dans sa logique même.
Enfin, La fille en lambeaux de Hirotaka Tobi est presque classique dans sa façon d'interroger la frontière entre monde réel et monde virtuel, et de se demander ce qu'est être humain. Mais son personnage clé, Kei Agata, est un tel phénomène que l'histoire en reste inoubliable.
Après ces textes forts, la postface plus académique qui repositionne chaque auteur dans sa place au sein de la littérature japonaise permet de souffler et de revenir doucement dans notre réalité.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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La première remarque que je tiens à formuler est que je ne m'attendais pas du tout au contenu de ce que j'ai trouvé dans ce recueil. Pour moi, science-fiction spécifiquement japonaise implique des histoires qui se déroulent a minima au Japon. Hors, la majorité des personnages qu'on croise ou qu'on suit viennent d'autres pays et souvent même pas des pays d'Asie. le Japon est présent en arrière plan, via un personnage secondaire, une société ou une invention, hormis dans la dernière nouvelle où c'est un peu plus clair. Je ne dis pas que les auteurices japonais·es ne peuvent pas écrire des histoires qui se passent ailleurs, comprenons-nous ! Simplement, je m'attendais à autre chose.

La seconde est que le recueil devient de plus en plus cryptique, frustrant et insatisfaisant à mesure qu'on avance dans sa lecture. Si la première nouvelle est selon moi d'une grande qualité, les suivantes vont en dégringolant, du moins à mon goût, ce qui est assez dommage.

La troisième est dernière est que ce recueil ne contient que des auteurs masculins. J'ai du mal à croire qu'il n'existe aucune femme autrice au Japon qui écrive de la science-fiction et je trouve dommage qu'elles ne soient pas représentées au sein de cet ouvrage. Je ne veux pas tout réduire à une question de genre et je sais que le Japon souffre de graves problèmes en matière de sexisme, toutefois cette masculinité est plutôt dommage.

Si le recueil commençait très bien, il a perdu en intérêt au fil de ma découverte. Je ne regrette pourtant pas de m'y être penchée car j'ai pu m'essayer à la lecture de science-fiction nippone et apprendre le principe de real fiction.
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Vivre, c'est comme se dresser au milieu d'un torrent.
Je hoche la tête. On peut souhaiter vivre tranquille, on en peut pas éviter d'être confronté à son environnement.
- Chaque chose perçue est comme une trombe d'eau qui me heurte, poursuit-elle.
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Ces enfoirés d'adultes avaient modifié l'Histoire à leur convenance pour nous obliger à tuer à leur place.
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Video de Toh Enjoe (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Toh Enjoe
"Beau et classieux esthétiquement parlant, ce Genocidal Organ me laisse clairement sur ma faim en terme de densité narrative. J?espère que les 2 prochains volumes épaissiront l?univers militaro-politique présenté sans tomber dans des écueils trop clichés, ce qui est toujours délicat."
Salut à toi ! Voici une nouvelle fois un Mangado - La voie du manga sur Genocidal Organ de ASO Gato et TOH Enjoe. Pour ne louper aucune vidéo et nous soutenir, pense à t'abonner à la chaine youtube de Manga-News et de la Bande Animée !
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