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Philippe Bouquet (Traducteur)
EAN : 9782847201505
349 pages
Gaïa (30/11/-1)
3.33/5   39 notes
Résumé :
Uppsala, décembre 2001. Par un matin d'hiver, un jogger fait une macabre découverte : un cadavre gît dans la neige, atrocement mutilé. La victime est rapidement identifiée comme étant un ancien fauteur de trouble de la ville, expert en aquarium et poussons tropicaux. Pourquoi a-t-on si sauvagement assassiné Petit-John? Son grand frère est bien décidé à le venger. Il se lance à la recherche du meurtrier parallèlement à l'enquête de la police, menée par la jeune insp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ça ne va pas bien. Ça ne finit pas bien. Ce n'est pas un conte de fées. Oh que non.
À Uppsala, de ce côté de la rivière, ce sont les usines, les chantiers, les petites fabriques, les ensembles d'habitation, la classe ouvrière, le chômage, les emplois précaires, la petite et la grande misère.
Un matin, un joggeur découvre le corps de John, soudeur sans emploi. Un ancien petit délinquant qui s'est refait une vie. John et son frère Lennart, petite frappe bien connue, ont grandi à Uppsala, dans ce milieu dont ils ne sortiront jamais.
Une enquête un peu poussive mais j'ai aimé ce rythme. Un rythme imposé par la neige, le froid, sa rigueur. Un ryhtme qui nous permet d'aller à la rencontre des personnages et de bien les saisir, mieux les connaître. Un rythme qui donne le temps au quotidien de s'installer.
Et avouons qu'un personnage ayant comme passion les aquariums, les princesses du Burundi et autres cichlidés n'est pas commun!
À lire, bien au chaud sous la couette lorsque tombe la neige.
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Si d'aventure vous vous sentez l'âme bien trop joyeuse, pétillante, bondissante, que le printemps vous inspire et que votre entourage, loin d'aimer vous voir vous agiter et rire, vous demande de vous calmer... entamez la lecture de ce livre sans tarder : une histoire qu'il faut (bien) chercher sous le quotidien narré dans le détail des policiers, leurs états d'âmes, interrogations, atermoiements, prises de tête, tous adeptes de l'auto-psychanalyse !!! Pesant, ce livre est pesant, j'ai eu l'impression tout du long de porter des chaussures à semelles de plomb, dans une eau glacée!!! Oui, d'accord, il fait froid en hiver dans ces contrées, la lumière manque, chichement remplacée par les bougies et décorations de Noël, il faut déneiger pour circuler, et plutôt que sortir de chez soi, tout un chacun passe son temps à se remettre en question et analyser son comportement vis à vis de ses collègues, amis, amants, compagnons...
Je vous livre mon ressenti, ce n'est pas la première fois que je le pense : la littérature suédoise est Pesante! Loin des frasques, de la légèreté, de l'insouciance, des histoires abracadabrantes de leurs voisins finlandais.
Ce n'est pas bien de généraliser, ma foi...cela n'engage que moi. Hitchcok disait que les films en général étaient des tranches de vie, mais que les siens étaient des tranches de gâteau : ce livre est une tranche de vie un rien indigeste, autour du meurtre d'un voleur aquariophile.

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Encore un polar suédois diront certains. Oui c'est vrai mais les auteurs du Nord de l'Europe savent se renouveler et chacun d'eux nous font découvrir notamment des vies, des lieux, des milieux différents.



L'histoire se déroule en décembre à l'approche de la fête de Noël.

Petit-John, chômeur, marié et père d'un adolescent est retrouvé mort. Avant d'être tué il a été torturé et mutilé. Il avait une passion l' aquariophilie et surtout les poissons tropicaux, notemment un cichlidé appelé la princesse du Burundi.

En l'absence de la commissaire Ann Lindell, en congé de maternité, l'affaire est confiée à Ola Haver. Lennart , un délinquant notoire, enquête de son côté afin de venger son frère.

Un personnage antipathique, Vincent Hahn, traverse l'histoire et perturbe l'enquête.

Malgré son congé Ann Lindell se mêlera à l'enquête.



Ce roman nous plonge dans le milieu ouvrier suédois d'Uppsala, ville située au nord de Stockholm.

Nous découvrons également le quotidien des policiers, quotidien parfois perturbé par leurs vies privées compliquées.


La lecture des romans issues des pays du Nord de l'Europe nous permet de découvrir que, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, la vie quotidienne dans ces pays ressemble assez à la notre : restriction de budget dans la fonction publique, drogue, violence, chômage et pauvreté.
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La disparition de John Jonsson, surnommé Petit-John, suivie de la découverte de son corps, sauvagement mutilé et torturé, va entraîner la brigade criminelle d'Uppsala dans une enquête difficile, où chacun va pouvoir mettre à profit ses compétences. Les multiples personnages, aux profils contrastés, nous plongent dans l'univers étrange de cette petite ville tranquille du sud de la Suède, en marge d'un immense campus universitaire largement ignoré du reste de la population. Pas de héros, pas de bons et de méchants dans ce roman policier hors du commun, qui fait la part belle à l'analyse psychologique et au constat social. La force du livre est de nous restituer un univers où les moindres faits et gestes des personnages semblent respectés à leur juste valeur, une atmosphère digne des meilleurs Simenon (pas les Maigret, les autres). Un polar scandinave de premier choix !
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J'ai du mal à trouver pourquoi je n'ai pas accroché à La princesse du Burundi. Est-ce dû à la construction du récit qui m'a semblé désordonnée? Est-ce dû au grand nombre de délinquants, sales types ou marginaux que l'on y rencontre et pour lesquels il est difficile de développer une quelconque sympathie. Mais n'est-ce pas plutôt lié au manque d'émotion? Ou au manque de suspense? Peut-être que la cause est à rechercher dans la lenteur de l'enquête policière. Ou alors finalement dans le style, somme toute assez plat.


Bien sûr, on est titillé par le titre du roman. Cette Princesse du Burundi - une espèce de poisson tropical dont Petit John était si fier - doit avoir un rôle à jouer dans l'intrigue. Mais cette seule interrogation est une bien faible raison pour nous inciter à tourner les pages. Petit John est retrouvé mort. Il a été torturé. Pourquoi? Pour une information? Pour de l'argent? Mais il était chômeur, et menait maintenant une vie apparemment rangée, surtout consacrée à son grand aquarium de poissons tropicaux. Ola Haver, en l'absence d'Ann Lindell, en congé maternité, dirige l'équipe de la police d'Uppsala en charge de l'enquête. Mais Lennart, le frère de Petit John, recherche également le coupable, par ses propres moyens… Au final c'est un bon polar, sans plus, qui vaut pour ses cinquante dernières pages. Mais difficile de comprendre qu'il ait reçu le prix du meilleur roman policier suédois en 2002.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C’est Modig qui reçu l’appel à 7h35. […]
- Quelqu’un a étranglé Ansgar, dit une femme affolée. […]
- Du calme! lança-t-il.
- Il est mort!
- Qui?
- Ansgar, je vous l’ai dit!
- Comment vous appelez-vous?
- Gunilla Karlsson.
Elle ne respirait plus aussi fort, maintenant.
- Où habitez-vous?
La femme parvint péniblement à donner son adresse et Modig la nota sous la dictée.
- Racontez-moi ce qui s’est passé.
- Je l’ai trouvé pendu à la clôture, en sortant sur la terrasse.
- Ansgar?
- Bien sûr que oui. Je viens de vous dire qu’il était mort.
Mais il n’est pas à moi. Mon Dieu, comment est-ce que je vais lui expliquer ça? Elle va être au désespoir, Malin.
- Qui est Ansgar?
- Le lapin de la voisine.
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De la rue, Ola Haver le vit tomber. Il entendit aussi le cri et leva instinctivement la main comme pour retenir ce corps en chute libre. Au même moment celui-ci s'écrasa lourdement sur le sol gelé. la lumière des gyrophares de la police balayait les façades des maisons et, aux fenêtres de l'autre côté de la rue, des gens observaient ce spectacle entre les amaryllis et les étoiles de Noël.
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Savez vous ce que c'est que d'être pauvre? C'est vivre constamment sur le fil du rasoir en désirant toujours s'offrir des choses. Nous avons tout mise sur Justus, pour qu'il soit bien habillé, au moins. L'automne dernier, John lui a acheté un ordinateur. Il nous arrivait aussi de nous payer quelque chose de bon, le dimanche. On ne peut pas être pauvres tous les jours.
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Existe-t-il des sociétés où l'argent ne règne pas en maître? Il avait entendu parler d'une tribu africaine dans laquelle la violence et le vol existaient à peine et on ne se souciait pas de mesurer le temps. Il aurait bien aimé y vivre, mais elle avait sûrement été exterminée. Ou elle était cantonnée dans une réserve quelconque où elle était en train d'agoniser, victime de l'alcool et du sida.
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