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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Annie Ernaux raconte ici une "affaire de femmes".
Alors qu'elle vient de passer un test de dépistage du SIDA et qu'elle est plongée dans la rédaction d'un roman, l'auteur repense à l'avortement qu'elle a subi 35 ans auparavant.
Le récit alterne entre la retranscription crue des faits et les réflexions développées avec le recul du temps ; Ernaux est à la fois le personnage principal et sa propre commentatrice. de son ton direct et clinique, elle procède à la description la plus fidèle possible de son expérience, sans fausse pudeur ni exhibitionnisme -et sans plainte. L'affect ne transparaît que pour dénoncer le mépris de classe et le patriarcat qui régnaient à l'époque de ses vingt ans, et c'est ce qui rend le texte si fascinant à lire. J'ai aimé sa colère d'insoumise.
Avec ce court récit, Ernaux revendique son appartenance à cette longue lignée de femmes ayant dû recourir à un avortement clandestin, puisque empêchées par la loi de disposer de leur propre corps, de leur avenir et de leur vie, tandis que le personnel de santé qui se risquait à interrompre une grossesse non désirée encourait la prison. C'est pourquoi j'ai trouvé ce court récit courageux, d'autant qu'il souligne l'écrasante solitude avec laquelle elle a traversé cette épreuve, malgré une solidarité féminine discrète et inattendue, et qu'il pointe l'hypocrisie de la société d'alors.
(D'alors seulement ?)

"N'oubliez jamais qu'il suffira d'une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant." Simone de Beauvoir
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Ca y est, j'ai enfin lu notre dernière Prix Nobel de Littérature ! Et je l'ai fait davantage pour le challenge solidaire que par curiosité, les avis très partagés ne me motivant pas.
.
L'événement qui donne titre au livre, c'est un avortement, l'auteure y racontant son expérience.
Enfin y racontant rapidement son expérience, car le livre est très court, très très court. Comme tous les livres d'A. Ernaux si j'ai bien compris.
Sans exiger que tout livre sorte en pavés, j'aime quand même quand un récit prend le temps de se poser. Là je n'ai pas réussi à sentir l'inquiétude chez la jeune femme pourtant devant une situation plus que difficile à cette époque où l'avortement était poursuivi au pénal. de fait il m'a manqué un peu d'empathie, de chaleur dans ce récit presque trop clinique.
J'ai trouvé intéressant les réactions des personnes qui se trouvent témoins de ce récit (dans un sens ou dans l'autre). Mais c'était trop court, trop rapidement traité.
.
Disons que ce livre a le mérite de rappeler que l'avortement est un acquis récent, qu'il faut se battre pour qu'il demeure un droit. Dans l'espoir (utopique) de le voir un jour se généraliser....
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L'évènement, pour Annie Ernaux, son avortement en 1964, onze ans avant la loi Veil, c'est le sien, et surtout pas celui d'autres femmes dans la même situation

La situation qu'elle décrit, un peu Maupassant, de la jeune ouvrière (elle est étudiante, boursière, mais passons), de la pauvre, en tous cas, engrossée par … bon, c'est un étudiant, elle retourne le voir pour passer des vacances aux sports d'hiver, quand même, les mois passent mais elle ressasse le fait qu'elle est d'une classe sociale défavorisée.
A-t-elle, cette Annie Ernaux, conscience que des filles de milieu bourgeois sont un peu dans la même situation ? (Elle n'a pas complètement tort, les jeunes aisées prenaient le train pour la Belgique, elle, elle va au sport d'hiver.)
A-t-elle, cette Annie Ernaux, conscience qu'elle n'est d'ailleurs absolument pas la seule « pauvre » à devoir recourir à l'avortement ?
Vous me suivez, c'est elle qui a subi l'avortement, elle et elle seule qui a souffert, et la mort de Kennedy, au même moment, cela ne l'intéresse pas du tout.

. Or, nous dit Simone de Beauvoir :

« Un million de femmes se font avorter chaque année en France. Elles le font dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées, alors que cette opération, pratiquée sous contrôle médical, est des plus simples.
On fait le silence sur ces millions de femmes.
Je déclare que je suis l'une d'elles. Je déclare avoir avorté.
De même que nous réclamons le libre accès aux moyens anticonceptionnels, nous réclamons l'avortement libre. »

Elle se justifie de n'avoir pas signé le manifeste des 343 femmes, en 1971, dont Gisèle HalimiSimone de BeauvoirCatherine Deneuve qui risquent, elles, de perdre leur carrière et leur statut, et qui se feront traiter de « salopes » : parce qu'elle « n'était rien ».
Il est vrai, en 1971 elle n'était rien dans le milieu littéraire et n'aura le prix Renaudot qu'en 1984 après La place.
Ceci dit, son livre est utile en ce qu'il rappelle ce temps où les drames, réels, liés à l'avortement : la recherche d'une solution à un interdit, et ses suites dramatiques, comme l'hospitalisation après hémorragie, au curetage parfois pratiqué par des médecins cathos, quand ils ne laissaient pas tout simplement l'hémorragie continuer, devaient être subis par les femmes après avoir avorté.
« Les armoires vides », en 1974 puis « l'Évènement », en 2000, sont donc deux livres tout à fait utiles.
« Que la forme sous laquelle j'ai vécu cette expérience de l'avortement -la clandestinité-relève d'une histoire révolue ne me semble pas un motif valable pour la laisser enfouie-même si le paradoxe d'une loi juste est presque toujours d'obliger les anciennes victimes à se taire, au nom de « c'est fini tout ça », si bien que le même silence qu'avant recouvre ce qui a eu lieu. »
Comme Isa@isacom l'a bien souligné, justement, ce n'est pas fini tout ça, et le calvaire de femmes obligées de recourir à des « faiseuses d'ange » n'est pas du tout inenvisageable dans certains pays et sous des régimes proches de nous.

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Nous nous aimions le temps d'une chanson
--- en 1963 ----

"Des milliers de filles ont monté un escalier, frappé à une porte derrière laquelle il y avait une femme dont elles ne savaient rien, à qui elles allaient abandonner leur sexe et leur ventre. Faire passer le malheur."


Une écriture au scalpel, quasi chirurgicale qui dissèque l'événement au titre du droit imprescriptible d'écrire sur son expérience personnelle et de l'offrir en partage à d'autres, de parfaits inconnus, de prendre le risque de l'exposer comme son corps et son sexe l'ont été, du 20 au 21 janvier 1964.


Une épreuve, une douleur, qu'ont vécues clandestines des milliers de femmes, que vivent encore dans le monde certaines d'entre elles et/ou que risquent de connaître d'autres générations (si nous n'y veillons pas).


* Si je n'avais pas raté la projection grand écran du Lion d'Or de la Mostra
* Si Annie Ernaux n'avait pas été con-sacrée Nobel 2022
* Si la location VOD n'était pas arrivée à terme sans que je la visionne

* Si les USA, à l'été, et peut-être à l'automne 2022 (cfr élections de mi-mandat) n'avaient pas assassiné leur constitution tout comme Kennedy à Dallas l'année et le mois où lui a été confirmée une grossesse non désirée
.
* Si l'introduction du roman n'avait pas évoqué l'attente d'une réponse à un test de séropositivité me renvoyant aux enfants endormis lus en août
* Si le sujet ne m'avait pas paru aussi 'obligatoire' que certaines ordonnances en pharmacie

* Si certaines femmes ne s'étaient pas battues pour obtenir le droit à l'avortement, à la contraception, à la liberté de disposer de son corps comme un homme, d'en jouir sans en porter le malheur ou les conséquences, bien souvent seules.

* Si certains médecins n'avaient pas, à l'inverse des Dr N, V., de l'interne de l'hôpital-Dieu, du médecin de garde de la cité universitaire, couru le risque de se voir privés du droit d'exercer ou d'être pénalement condamnés

* Si les images évoquées dans ce roman n'avaient pas été aussi bien écrites, perturbantes, jusqu'à me provoquer les nausées d'une femme enceinte

" celle à 9 ans de la grand tache rosée, de sang et d'humeurs, laissée au milieu de mon oreiller par la chatte morte pendant que j'étais à l'école et déjà enterrée quand je suis revenue, un après-midi d'avril, avec ses chatons crevés à l'intérieur d'elle."

" --- un sac de biscottes vide et je le glisse dedans. C'est comme une pierre à l'intérieur. Je retourne le sac au-dessus de la cuvette. Je tire la chasse.
Au Japon on appelle les embryons avortés, mizuko, les enfants de l'eau."

" Mon ventre était une cuvette flasque. J'ai su que j'avais perdu dans la nuit le corps que j'avais depuis l'adolescence, avec son sexe vivant et secret qui avait absorbé celui de l'homme sans en être changé. rendu plus vivant et plus secret encore."


* S'il n'y avait pas eu une grève générale ce 9 novembre en Belgique me permettant de dormir un peu plus après une nuit courte peuplée de rêves
"Devant moi flottait un petit baigneur blanc comme ce chien dont le cadavre jeté dans l'éther continue de suivre les astronautes dans un roman de Jules Verne."

-- Si tous ces si ne s'étaient pas additionnés, alignés, je n'aurais ni lu ni terminé ni parlé de ce roman. --- Bref (le voilà revenu, mon bref)

Je serais passée à côté de l'événement: expérience indicible. Entre beauté singulière de l'écriture clinique qui prend aux tripes et horreur des émotions face à l'épreuve, la violence, l'indifférence complaisance ou curiosité de la fin de l'histoire, la brutalité des gestes et des propos: médecins, prêtre, étudiants ou fiancé.


(les Si --- Pas de ce billet sont un clin d'oeil à B. Giraud)

--- Nous nous aimions le temps d'une chanson. Nous vivions.
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C'est l'histoire d'une femme qui décide de sa vie.

Celle de disposer de son corps, du temps de la maternité. Il lui faudra affronter ses propres doutes mais le plus éprouvant aura été le regard suspicieux des autres, surtout au sein du corps médical.

Avorter, au sens clinique et philosophique : voilà ce que relate Annie Ernaux à travers l'évènement.

Réaliste, touchant et poignant.
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J'ai envie de dire tout de suite, à ne pas mettre entre toutes les mains.
Annie Ernaux raconte par le menu son expérience d'un avortement.
C'est tellement difficile qu'elle a appelé ce texte L'événement, car oui c'est un événement ce qu'elle a vécu (tiens ça me rappele le mot pendant la guerre d'Algérie : les événements...).
Deux aspects du livre me viennent en premier ; la difficulté en 1963 de se faire avorter, aucun médecin n'a voulu effectuer cette petite mort". (J'ai choisi ces mots exprès, parce que l'avortement a été décidé après un acte sexuel avec, je l'espère pour elle du plaisir, mais également concernant cet acte qui, que l'on soit pour ou contre, signe l'arrêt d'une vie, car si l'on n'avorte pas, 9 mois plus tard naît un petit être, donc une vie nouvelle), et le tatouage impossible à oublier.
Merci d'ailleurs par avance de ne pas polémiquer sur le bien-fondé de cet acte, qui pour Ernaux, est un événement. D'où le titre.
Oui, ça me paraît important de ne pas juger et condamner tout de suite, mais lire ce livre comme un acte, donc acté, donc digéré. Et puis cela ne représente rien de dire si l'on est pour ou contre, ce n'est pas le sujet du livre.
Ce fut une révélation pour moi, née en 1968, cet état des choses que je ne connaissais pas, l'avortement illégal à l'époque, et l'horreur de chercher sans trouver. Et de cela, l'auteure le fait bien transparaître, cette angoisse de ne pas trouver.
Elle a vu un médecin qui lui prescrira des antibiotiques contre la probable infection.
C'était véritablement la croix et la bannière de se faire avorter.
Elle trouvera une "faiseuse d'anges", bien glauque, mais efficace. Et chère en plus.
Rien ne nous est épargné. Rien.
De ces pages atroces, je garderai toujours une trace.
Annie Ernaux a une particularité dans son style ; elle met une distanciation dans l' écriture, et en même temps, un réel brutal et très présent. C'est sa marque de fabrique j'ai envie de dire.
Et je l'aime pour ça, comme pour Duras.
Le foetus de trois mois partira dans les toilettes, comme un étron malfaisant.
Et puis des suites opératoires catastrophiques, avec des médecins épouvantables, une horreur sans nom.
J'ai failli arrêter ma lecture et puis non, j'ai continué à boire mon calice jusqu'à la lie.
Pourquoi ? J'avais commencé je voulais terminer. Ne serait-ce que par respect pour l'auteure.
Elle a mis des mots pour que l'on puisse lire cet événement, l'appréhender, et peut-être comprendre. J'ai été bouleversée quand elle a dit qu'elle tuait sa mère en avortant.
Annie Ernaux est retournée plus tard sur les lieux pour revoir l'immeuble.
Elle a mis des mots, elle a expliqué, raconté, encore et encore, comme pour se défaire de l'indicible qu'elle a pourtant mise en mots.
Ce que j'ai ressenti après ma lecture ? le courage d'une femme libre, la tragédie d'un avortement dans ces conditions, l'angoisse de ne pas trouver, et puis surtout, surtout un acte dont on se souvient toute sa vie durant, acte tatoué, acte dit, écrit mais pas oublié.
Acte morcelé et imprimé au-dedans.
Toute sa vie.




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Dans ce court récit autobiographique, Annie Ernaux revient sur un moment de sa vie qui l'a marqué à jamais, son avortement. En octobre 1963, celle qui n'est pas encore l'écrivaine que l'on connaît, a 23 ans. Elle est étudiante à la faculté de Lettres de Rouen et loge la semaine en cité U. Elle découvre qu'elle est enceinte suite à une brève aventure durant les vacances et décide d'avorter.

Annie Ernaux, plus de trente ans après son avortement, tente par l'écriture de décrire au plus près de la réalité les jours qui l'ont précédé, puis l'événement lui-même, dans toutes ses dimensions, qu'elles soient physiques ou émotionnelles. En s'appuyant sur l'agenda et le journal qu'elle tenait à l'époque, elle restitue sa vérité : lieux, personnes et sensations, mettant des mots sur une expérience humaine totale, à la fois de vie et de mort, du temps qui se fige dans l'attente, de la morale et de l'interdit de l'époque, de la loi, au travers d'une épreuve totalement corporelle.  
Au-delà de cette expérience la plus intime qui soit, l'auteure livre aussi un tableau sociologique de cette époque où l'avortement était illégal. Au gré de son périple pour trouver de l'aide, se faire prescrire des antibiotiques, cacher le tout à ses parents, l'auteure découvre surtout que rien de ce qui lui arrive alors n'est anodin.  Rejet des médecins, réactions méprisantes et paroles pleines de préjugés de classe resteront, comme ce « Je ne suis pas le plombier » d'un interne qui la découvre en sang. le lendemain, il sera honteux de s'être adressé ainsi à une étudiante, la croyant alors ouvrière…

Annie Ernaux est persuadée d'une chose : c'est que « les choses me sont arrivées pour que j'en rende compte ». Cet événement, son événement, est devenu écriture. C'est la meilleure manière qui soit pour le partager avec nous et pour témoigner de la condition des femmes, qui, malheureusement actuellement, régresse à une époque que l'on pensait révolue. Si la honte n'est plus de leur côté, le danger et la solitude sont de nouveau le lot de femmes privées de leur liberté et livrées à elles-mêmes.
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L'occasion d'un banal examen, Annie Ernaux replonge plus de trente ans en arrière. Si le souvenir apparaît lointain, l'événement n'en est pas indélébile.

1963, elle a vingt-trois ans et elle est étudiante.
Quand elle découvre qu'elle est enceinte, ce n'est pas une bonne nouvelle et encore moins le bon moment. Elle est issue d'un milieu modeste et rêve d'écrire en revanche, elle ne veut pas se retrouver mère au foyer aux dépens de ses études et de sa vie de femme
.
L'événement est un court roman d'Annie Ernaux dans lequel elle raconte son avortement clandestin en janvier 1964 puisque la loi Veil entre en vigueur en 1975.

L'autrice nous narre un récit intime de ses semaines de solitude où elle cherche une solution pour avorter en nous livrant également de manière sociologique cette époque où l'avortement était illégal.
Annie Ernaux nous livre un témoignage bouleversant, brutal et saisissant.

Autant, je n'avais pas aimé son roman La place néanmoins celui-ci, je l'ai adoré.

Cette oeuvre intimiste est inspirée de ses souvenirs et de ses notes personnelles où elle nous livre ces questionnements et ses réflexions dans un langage parfois cru. Annie énonce les différentes techniques utilisées ce qui rend ce récit marquant et brutal. le lecteur s'interroge sur les conditions de la femme à cette époque ainsi que cette violence et douleur qu'il fallait subir pour avorter clandestinement.

Quant à la plume, elle est limpide, tranchante et saisissante. Une lecture que je ne suis pas prête d'oublier.

Ce récit intemporel est puissant, horrifiant et glacial !
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J'ai terminé ce livre en étant plutôt contrariée.
Je trouve que l'auteure est trop détachée. Peut-être une sorte de protection ?
Les médecins et la faiseuse d'anges, je ne les ai vraiment pas apprécié. Je trouve que la société de cette époque était trop tranchante, trop moralisatrice.
Heureusement que nous avons avancé depuis, même si certains pays veulent régresser sur le sujet.

La plume était quand même intéressante.

Je ne sais pas si je retenterai un écrit de cette auteure. Pas de suite.
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Attendant la réponse d'un test de séropositivité, Annie Ernaux est renvoyée à un autre épisode de sa vie, alors qu'elle avait 23 ans et se retrouvait enceinte, bien décidée à ne pas garder ce bébé.

J'aime beaucoup comment Annie Ernaux déroule son récit, cherchant à formuler les choses avec le plus de justesse possible. J'ai été terriblement choquée par des phrases qu'elle a reçue, dites sans réfléchir par des hommes qui ne mesurent rien du drame intime qui se joue.
Dans le contexte social actuel, où le droit à l'avortement semble menacé un peu partout, il est très instructif de se plonger dans ce récit !
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