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EAN : 9782226442710
304 pages
Albin Michel (21/08/2019)
3.45/5   86 notes
Résumé :
Dans le lourd manoir aux sombres boiseries, Miss Jan s’apprête à devenir Virginia. Mais naître fille, à l’époque victorienne, c’est n’avoir pour horizon que le mariage. Virginia Woolf dérogera à toutes les règles. Elle fera œuvre de ses élans brisés et de son âpre mélancolie.

La prose formidablement évocatrice d’Emmanuelle Favier, l’autrice du Courage qu’il faut aux rivières, fait de cette biographie subjective un récit vibrant, fiévreux, hypnotique.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,45

sur 86 notes
Dans son second roman, "Virginia", Emmanuelle Favier retrace les années de jeunesse de Virginia Woolf, dépeint sa tristesse, ses peurs et sa solitude au sein d'une famille recomposée de 8 enfants dont elle est l'avant-dernière, son besoin désespéré d'aimer et d'être aimée, sa difficulté, déjà et dès l'enfance, à être pleinement au monde, comme son appétit de connaissance et de lecture et ses velléités - de plus en plus affirmées - d'écriture. C'est un portrait brossé de l'intérieur qui dit par petites touches les ressentis, les désarrois intimes et - éducation victorienne oblige - jamais exprimés d'une enfant puis d'une jeune femme hypersensible que tout interpelle, écorche et blesse.

Un tempérament solitaire, angoissé et mélancolique, corseté par une société victorienne bien-pensante, rigide, terriblement convenable, ennuyeuse et fade, mais une personnalité forte, également, moqueuse et volontiers rebelle, nourrie par une intelligence acérée. Emmanuelle Favier nous guide ainsi pas à pas jusqu'aux 22 ans de Virginia Woolf - qui n'est encore que Virginia Stephen, dite “Gina” ou “Miss Jane” : 1904, 22 ans… Année cruciale pour Virginia, qui voit à la fois la mort du père (9 ans après celle de la mère), la rencontre avec Leonard Woolf et sa seconde naissance - cette fois en tant qu'écrivain.

Pour ce faire, Emmanuelle Favier opte pour une approche assez étrange : un “nous” narratif qui associe le lecteur à l'écriture du récit tout en introduisant une double distanciation - spatiale et temporelle - avec ce qui, collectivement, donc, s'y raconte. le procédé, original, aurait pu être extrêmement intéressant. Mais à force de nuances dans la nuance, de détails dans les détails, de retouches dans le discours, de (faux) remords dans l'énonciation, le récit n'avance pas et traîne désespérément en longueur - tout entrecoupé qu'il est en permanence de digressions et d'incises destinées à rappeler au lecteur (promu au rôle de co-narrateur) qu'il est là sans y être vraiment, qu'il voit - mais de trop loin -, qu'il sait - mais c'est dans l'avenir et donc prématuré -, que la focale - mal réglée - est imprécise et peut-être trompeuse, que la vision est décidément floue - et que rien de ce qui est dit là ne saurait être certain...

Ce “Virginia” d'Emmanuelle Favier, quoique fort bien écrit, ne m'a pas vraiment convaincue, parce qu'il s'enferme dans un choix narratif qui devient très vite artificiel, multiplie les coquetteries et les afféteries littéraires et n'a ni le souffle créatif que l'on est en droit d'attendre d'un roman, ni la rigueur d'une véritable étude biographique. A ce titre, il n'apporte pas, à mon avis, grand chose à son sujet qui fut, par exemple, il y a quelques années, mieux servi par Viviane Forrester. A tout prendre, rien ne vaut la lecture de son journal ( à tous points de vue monumental), de sa correspondance et - bien entendu - de son oeuvre pour connaître de Virginia Woolf tout ce qu'il importe de savoir de cette femme solitaire et tourmentée comme de l'immense écrivain qu'elle fut et qu'elle demeure.

Ce n'est pas, cependant, un mauvais livre : le récit est sensible et très documenté, l'analyse est fine et l'écriture est belle. Mais c'est un roman qui m'a mise à la peine, que je me suis littéralement forcée à lire jusqu'au bout - par amour pour Virginia Woolf et pour son oeuvre bien plus que par intérêt pour le travail d'Emmanuelle Favier - et qui me laissera surtout le souvenir d'une lecture un peu agacée et passablement ennuyeuse. Un rendez-vous un peu manqué, donc, en ce qui me concerne, avec cette nouvelle - et belle - plume de la littérature française dont je n'avais encore jamais rien lu.

[Challenge Multi-Défis 2020]
[Challenge Plumes féminines 2020]
[Challenge Notre-Dame de Paris]
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Après son saisissant "Le courage qu'il faut aux rivières". qui nous plongeait dans un village perdu en plein Balkans dans une communauté, un village aux traditions pour le moins archaïques, la poétesse et romancière Emmanuelle Favier raconte Virginia Woolf mais ce roman n'est pas une biographie classique sur la romancière que nous connaissons tous et toutes.

En effet, la Virginia Woolf que raconte la romancière française n'avait pas encore imposé sa marque, ce n'était pas la grande figure de la littérature mondiale que nous connaissons.

C'est plutôt la naissance d'une vocation qui intéresse Emmanuelle Favier, lorsqu'elle ne s'appelait que "Virginia Stephen". Elle y raconte avec détails et sensibilité l'enfance et l'adolescence de Virginia dans une Angleterre victorienne, rigide, pesante, parfaitement retranscrite.

Virginia est une femme née au sein d'une fratrie recomposée et artiste mais son cheminement jusqu'à la publication de ses premières lignes va prendre du temps puisqu'ils vont en fait coïncider avec la disparition d'un paternel, certes aimant mais qui ne la croyait pas capable d'écrire, ce qui, dans cette société fortement patriarcale ou les femmes ont soif d'émancipation n'a rien d'étonnant !
Loin de l'image de la femme fragile que sa fin tragique a pu laisser en nous, Emmanuelle Favier prend soin de construire une image différente de Virgina Woolf , mue par une farouche volonté de s'affranchir des jougs moraux et familiaux .

Comment s'inventer en tant que romancière dans un milieu où le patriarcat règne en maître? "Virginia" répond joliment et de façon pertinente à cette question qui touche à l'universel et l'auteur arrive à restituer parfaitement ses questionnements intérieurs et existentiels face à la page blanche.

Dommage que certains procédés stylistiques (ce "nous" qui voudrait englober le lecteur mais qui n'y arrive pas vraiment, pas tout le temps en tout cas) font un peu artificiels, mais le reste est suffisamment élégant et ambitieux pour convaincre ...

Une lecture à comparer et à compléter avec le film "Vita & Virginia" qui s'évertue à montrer également une autre facette de la grande romancière britannique, un film dont on parle très prochainement à l'occasion de sa sortie vidéo à venir ...


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Dans Virginia, Emmanuelle Favier a choisi d'évoquer l'enfance et la jeunesse de celle qui deviendra Virginia Woolf. Après quelques pages introductives replaçant la naissance de Miss Jan dans son contexte historique et familial, chaque chapitre retrace une année dans la vie de Virginia Stephen jusqu'à ses 22 ans, l'âge de sa naissance en tant qu'écrivaine. le roman s'achève après la mort du père de Virginia, Leslie Stephen, mort qui à la fois la fait sombrer dans la dépression, et l'autorise à devenir écrivaine ! La rencontre avec Leonard Woolf vient d'avoir lieu ; le déménagement à Bloomsbury est imminent… C'est bien une nouvelle vie qui s'annonce ! Chaque chapitre, qui se déroule du printemps à la chute des feuilles, est jalonné de dates : ce sont les dates de naissance et de mort des personnalités survenues dans l'année, ce qui ancre encore davantage le roman dans son époque.
« (…) il faut bien mettre un peu de biographie dans la vie, parler bretelles, goûts alimentaires et dates, tout en évitant de produire des figures de cire »
On est loin des « figures de cire », dans Virginia. le choix du roman permet une parfaite intériorisation des personnages : Emmanuelle Favier décrit remarquablement bien l'ennui qui pèse sur la jeune Virginia, dans cette grande demeure victorienne où elle se sent seule, elle qui aurait eu besoin des démonstrations d'affection que sa mère adorée n'avait pas le temps de lui prodiguer : « la vie dans la couvée est un combat permanent pour exister ». Elle montre les angoisses et les blessures de la jeune fille : les peurs nocturnes, les périodes de dépression (« le monstre »), les gestes incestueux de ses demi-frères, la mort de sa mère trop tôt survenue. Tout cela, si l'on y rajoute une généalogie où circule la démence, annonce la fragilité future de l'adulte. L'auteure évoque régulièrement le thème de l'eau et de la noyade, très présent dans la tête de Virginia, autre signe prémonitoire.
L'auteure restitue également à merveille la souffrance de Virginia vis-à-vis du carcan dans lequel vivent les femmes dans l'Angleterre victorienne : Miss Jan ne comprend pas pourquoi elle ne peut pas aller à l'école comme ses frères. Une femme est faite pour se marier et avoir des enfants… Heureusement, Miss Jan assouvit ses penchants intellectuels dans la lecture et dans l'écriture (journal, lettres…, en attendant le grand saut).
J'aime beaucoup la posture de la narratrice/auteure : elle utilise régulièrement le « nous » qui englobe le lecteur dans ses réflexions : « l'événement marque la très jeune fille, nous ne serions pas étonnés qu'elle en parle encore plus de quarante ans après. » Emmanuelle Favier aime semer de petites scènes qui écloront dans les oeuvres de Virginia Woolf, comme lorsque sa mère décide d'aller acheter elle-même les fleurs pour la réception qu'elle organise (clin d'oeil à Mrs Dalloway !).
J'ai été complètement subjuguée par l'écriture d'Emmanuelle Favier : une écriture fluide bien que riche, imagée et percutante, extrêmement élégante, où l'on retrouve le même amour des mots que chez Virginia Woolf. Emmanuelle Favier rend hommage aux mots oubliés, comme cadratin, esperluette, mandorle… Cela donne envie de lire sa poésie !
Comme dans tout biopic, on peut se demander ce qui tient du vrai et de la fiction dans Virginia. Emmanuelle Favier semble livrer une réponse, à propos de l'oeuvre Virginia Woolf : « La question se pose, du vieux rapport entre vérité et vraisemblance, entre ce que l'on invente et ce que l'on rapporte du monde, à se demander si ce n'est pas au bout du compte la même chose. Celui qui écrit est la seule réalité au moment où cela s'écrit ».
Quoiqu'il en soit, saluons l'immense travail de recherche mené par l'auteure : elle est allée sur toutes les traces de la grand dame, a emprunté les mêmes lignes de chemin de fer, a lu toutes ses lettres et journaux : elle témoigne d'une très grande admiration pour Virginia, et nous montre des aspects méconnus de sa personne, son sens de l'humour notamment. Quelquefois, toute à son admiration, Emmanuelle Favier semble presque dépassée par son personnage : « nous avions beau savoir combien il est important de surveiller le monstre, nous avions fini par nous faire à ses affleurements et c'est à peine si nous y prêtions encore attention. Nous avons été de bien mauvais témoins, qui ne voyions que ce que nous voulions voir. A trop guetter la littérature, nous en avions oublié que la détresse n'est pas seulement matériau mais frein et empêchement et occasion mortelle. Nous en avons oublié que l'art ne sauve pas de tout. »
Un grand coup de coeur pour ce roman éclairant et passionnant, touchant, érudit juste ce qu'il faut, qui donne envie de lire ou relire Virginia Woolf.
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« (…) mais allez savoir ce qui anime un esprit et un coeur victoriens soumis à l'épreuve argentique. »
Emmanuelle Favier s'y est collée dans cette biographie romancée de Virginia Woolf, dont elle a scruté la jeune vie, de sa naissance en 1882 au sein d'une famille reconstituée jusqu'en 1904, où à vingt-deux ans, Virginia prend la décision de se consacrer à l'écriture.
Empruntant un ton parfois badin parfois solennel, l'auteure, « du bout de sa lorgnette » d'au-delà du temps, nous entraîne au coeur des remous familiaux dans lesquels baigne Virginia, l'avant-dernière d'une fratrie de quatre enfants (Vanessa, Thoby et Adrian) nés des mêmes parents, ceux-ci ayant apporté avec eux dans le mariage d'autres rejetons nés de précédentes unions. Comme le veut l'époque victorienne, les apparences doivent être sauvegardées au prix de silences, de secrets et de règles strictes. L'été se passe au bord de la mer dans les Cornouailles, le reste de l'année dédié aux réceptions et aux visites dans la maison londonienne. Virginia s'ennuie mais, dans le même temps, son regard s'acère sur autrui. Son imagination débordante s'amuse à inventer des histoires qu'elle s'empresse de coucher sur le papier pour s'amuser, immense exutoire à une vie sans but. C'est ce long parcours parsemé de doutes, d'envies, de jalousie, de deuils et de passages à vide que nous livre avec émotion Emmanuelle Favier. « Nous en sommes au point d'imaginer, qui est la plus sûre façon de savoir. » Au diable, photographies et correspondances, il faut savoir lire entre les lignes. J'ai adoré cet ouvrage tout en finesse et en subtilité qui m'a permis d'entrevoir la jeune Virginia Stephen au seuil d'une autre existence, m'exhortant ainsi à lire ses romans, une lacune que je me dois de combler maintenant au plus vite.
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Virginia raconte les premières années de la vie de Virginia Woolf, auteure que j'ai appris à aimer récemment à travers son “Orlando”. C'est un récit tout en longueur et en langueur, les années interminables d'une jeune femme de la société victorienne, privée de l'éducation réservée aux hommes, confrontée aux vices de ces derniers et aux injustices de la mort qui emmène les gens qu'elle aime bien trop tôt. C'est un roman extrêmement descriptif, même les rares moments “d'action” sont racontés avec distance, sous un prisme plus littéraire que véritablement psychologique.
J'ai commencé ce livre en étant persuadée qu'il allait me plaire, vu le sujet et les retours très positifs que j'avais pu lire. Après une semaine de lecture laborieuse, incapable de dépasser le cap des 200 pages, j'ai décidé d'arrêter de me forcer - la lecture doit rester avant tout un plaisir. Je reconnais avoir beaucoup apprécié le style de l'auteur, j'ai trouvé le point de vue intéressant, presque documentaire, dans la reconstitution permanente, qui ne se prive pas de critiquer et d'ironiser. Cependant, cette lecture manque de rebondissements, de véritable intrigue - peut-être aurait-il mieux valu choisir franchement de style de la biographie ? Rendez-vous raté donc avec ce Virginia qui avait tant attisé ma curiosité.
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critiques presse (2)
LeJournaldeQuebec
02 décembre 2019
L’écrivaine française Emmanuelle Favier raconte l’enfance et l’adolescence d’une icône de la littérature, Virginia Woolf, dans son nouveau roman. Virginia lève le voile sur le parcours d’une femme hors-norme, une rebelle toujours inspirante de nos jours.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Actualitte
10 septembre 2019
Aux origines de Virginia Woolf, un plongeon dans l'intime primordial de l'écrivain. Un hommage biographique aussi précis et nébuleux à la fois que la grande dame aurait pu l'écrire elle-même, signé Emmanuelle Favier.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Elle songe à ce qu’est le temps présent, au fait que tout procède d’une brume, expire en un halo, au fait que les êtres meurent de vivre sans y songer. Elle songe qu’il y a partout des histoires et qu’il est impossible et vain de les raconter. Elle songe à l’eau qui peut mettre trois semaines à digérer un corps."
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Mais comme Vanessa, elle se suffit de l’allure typique des Stephen et ne se préoccupe guère de l’emballage. Le moyen d’habiller un corps pareil, aussi, avec tous ces angles, ces écoinçons et ces longueurs ! Elle ne sait que faire de cette harmonie excessivement étirée, bringuebalante, de ce visage tout en hauteur, de cette bouche qui se tord légèrement pour suivre le biais du nez grand, de ces proportions peu raphaélites. Elle se sent toujours de traviole, pas droite, elle se sent trop ceci ou trop cela, trop tout court. Ses pieds surtout, ses pieds interminables, douloureux, toujours à l’étroit dans les torturantes bottines lacées à quoi les femmes semblent condamnées, des pieds immenses qui prennent toute la place et ne sont pas d’une femme-non, une femme se doit d’avoir de petits pieds, des petons qui n’occupent qu’un espaces restreint dans le monde. Virginia, elle, a de longs pieds, de longs membres : il faut bien de quoi prendre le relais de Leslie à grandes enjambées rimbaldiennes.
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Le roman qui dit ce que les gens ne disent pas, qui dit les interstices de silence et les doutes. Écrire sur le connu, le familier, se défaire des histoires et de l'invention, bannir à tout prix l'exotique - sauf à transplanter le familier dans l'exotique, juste pour voir, manière d'alchimie ou de boutade. La question se pose du vieux rapport entre vérité et vraisemblance, entre ce que l'on invente et ce que l'on rapporte du monde, à se demander si ce n'est pas au bout du compte la même chose. Celui qui écrit est la seule réalité au moment où cela s'écrit.
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Parfois, saturée d'autrui, elle tire un livre de son sac et se retire en elle-même. Parmi les autres passagers, elle goûte comme une libération, une audace même de s'autoriser à lire. Les pages sont un refuge où elle entend son coeur battre sereinement.
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A l’ombre de la grande bibliothèque vitrée, des vues de Venise et des portraits par Watts au mur, elle lit. Installée sur le canapé de peluche verte ou, quand les éminents Parents tiennent la préséance sur le divan, sur une chaise dans leur dos, en écoutant le craquement des boiseries gorgées d’embruns et le tic-tac du temps, elle lit.
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"La part des cendres" - Emmanuelle Favier
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