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4,18

sur 1270 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une belle galerie de portraits avec des personnages attachants, surtout les femmes, " la vieille " étant celle qui aura ma préférence.
Dès les premières pages, nous sommes propulsés au coeur de la vie de cette famille gitane.
Des moments forts sont relatés dans ce livre comme l'accouchement, un mari qualifié de " trop sale" pour le laisser rentrer en salle d'accouchement, l'extreme précarité, les fausses couches , le deuil, l'infidélité des maris et la rébellion des femmes.
Un livre à lire pour poser un autre regard.
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Esther, bibliothécaire, adore lire et partager les livres.
Elle se rend dans un camp de gitans pour lire des histoire aux enfants. Les parents, d'abord réticents, vont la laisser faire, pour le plus grand plaisir des enfants qui l'adopteront très vite.
La vie de tous les jours, les malheurs, les bonheurs, les amitiés, seront sont quotidien.
Elle va même réussir à proposer à une des filles du camp d'aller à l'école...
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Une auteure que j'ai envie de découvrir… Grâce et dénuement, un roman qui, pour ma part, est émouvant. Ce roman pousse à la réflexion, notamment sur le sens que l'on peut donner de sa vie. De plus, il invite à la tolérance, à l'acceptation de l'Autre sans jugement.
Les personnages sont drôles, naturels, sincères et touchants. Ils vivent dans des conditions déplorables, n'empêchant pas des moments de vie, des moments de "grâce".
D'autre part, ces personnages font face aux épreuves de la vie, telles que l'amour et la mort, avec force et résilience.
Alice FERNEY évoque une culture, un mode de vie, propres aux gens du voyage ; une sorte de microcosme souvent en marge de la société : à tort ou à raison ?
Je dois admettre qu'à travers ce roman, Alice FERNEY défend l'Humanité avec intensité et intégrité.
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Merveilleuse petite perle qui dormait dans ma bibliothèque depuis 10ans. Quelle découverte ! Dans cette vie démunie de tout, il y a des moments lumineux même dans la douleur et le deuil. Les mots vous sautent à la gorge. Les émotions aussi.
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Si j'ai aimé le récit, j'en ai nettement moins aimé l'écriture. L'autrice aura sans doute voulu insister par cette forme sur le coté délabré de ce campement. Pour moi, cela à rendu le récit plus difficile à lire sans apporter un éclairage différent à la situation. J'ai par contre réellement apprécié la pudique intrusion d'Esther, cette bibliothécaire dont le seul but est d'apporter la lecture aux enfants du campement. Il y a là une belle leçon d'humanisme et de respect. Magnifique.
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Merveilleux de grâce et de dénuement...
A ne pas prêter sauf si vous ne voulez pas le garder dans votre bibliothèque!
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Une libraire fait entrer la lecture dans un camps de gitan.
Un livre qui devrait parler à tous les"passeurs" : libraire, bibliothécaire, documentaliste, profs de français....
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C'est le premier livre de Alice Ferney que je lis et il nous fait voyager à travers la vie des Gitans. L'histoire se passe dans une grande ville. Ce roman nous raconte la vie d'une famille de Gitans, avec la grand-mère Angéline, ses cinq fils : Lulu, Antonio, Angelo, Moustique et Simon. Ses quatre belles filles : Nadia, Misia, Miléna et Héléna, et ses huit petits enfants : Mélanie, Hana, Priscilla, Michaël, Carla, Anita, Sandro et le dernier né Djumbo. Les drames, les plaisirs simples de la vie, les rebondissements vont rythmer leur quotidien. On découvre la misère et la vie difficile que peut avoir une famille comme celle-là.

Ce roman est écrit par Alice Ferney, de son vrai nom Cécile Brossolet. Il est écrit en 1997. Les thèmes qui reviennent dans ses romans sont la féminité, la différence des sexes, la maternité et le sentiment amoureux. Ce livre obtient le Prix 1998 de la culture et bibliothèques pour tous et il est aussi mis par plusieurs lycées français dans leur programme de littérrature.

Grâce à ce livre, on porte un nouveau regard sur les Gitans. On découvre des personnes attachantes qui vivent avec peu mais qui sont heureux quand même. Ce livre nous enlève les préjugés que l'on peut avoir sur les Gitans. On s'attache à cette famille et lorsque Sandro meurt écrasé par cette voiture, on compatit à la souffrance des parents, et puis on est te nous même car il ne faisait que s'amuser avec ses cousins et sa soeur. Puis lorsque Angéline meurt à la fin du roman, on partage la souffrance de la famille puisque nous aussi on s'était attaché à elle, c'était la doyenne. Malgré son air un peu froid elle avait un grand coeur et aurait tout fait pour ses fils. On s'attache aussi à la petite Anita qui va à l'école et qui subit les humiliations de ses camarades. On se met « du côté » des Gitans et sommes outrés contre ceux qui les discriminent et qui les empêchent de vivre comme tout le monde, par exemple la voiture qui renverse Sandro on est révolté par cela. On partage la souffrance des femmes trompées, battues par leur maris. L'écriture du roman fait qu'on a l'impression de faire partie de la famille et de tout savoir d'eux, ce qui fait qu'on s'attache encore plus à eux et nous n'avons pas envie qu'il leur arrive quelque chose de mal. Ce qui est magique dans ce livre c'est aussi le choc des façons de vivre entre eux-même et une « gadjé » comme ils disent si bien : Esther. Elle va réussir à s'intégrer dans cette famille puisqu'à la fin même Angéline l'appellera « ma fille ». Esther est un peu leur héros, elle va faire évoluer de nombreuses choses dans leur vie. Les enfants finiront par tous aller à l'école, ce qui ne serait jamais arrivé sans elle. En voyant ce qu'elle est, on peut se demander si on aurait été aussi courageuse qu'elle en faisant tout ce qu'elle avait fait. Je trouve cette histoire belle puisque qu'elle nous montre des personnes qui vivent pas avec grand chose mais qui sont heureux. « On veut rien, on a pas besoin de tant que vous. Y a que le sang qui est important » voilà ce que dit Angéline à Esther. Pour eux tant qu'il y la famille, le reste importe peu. Ils avancent chaque jour un peu plus malgré les obstacles qu'ils peuvent trouver sur le chemin. Je conseille ce livre qui peut faire taire les préjugés (si l'on n'est pas buté évidemment ) et qui est très touchant et intéressant malgré les aprioris.
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Esther Duvaux est une bibliothécaire qui décide d'initier aux livres et a la lecture de jeunes gitans vivant dans la précarité avec leurs parents. Adoptée immédiatement par les enfants, elle doit d'abord faire face a une certaine méfiance et mépris que les gitans éprouvent pour les "gadjés" avant que les parents l'acceptent . Elle va tous les mercredis partager la vie de cette famille sur laquelle règne Angeline une veuve mère de cinq fils.

La grâce traverse de part en part ce livre par l'humanité qu'il dégage. le dénuement est quand a lui omniprésent. Un dénuement intellectuel car aucun de ces gitans ne sait lire. Ils vont par le biais des livres et de la bibliothécaire essayer de s'ouvrir a la lecture. Dénuement aussi car ces gitans sont pauvres, ils manquent de l'essentiel (eau, électricité, etc...) ils vivent d'expédients et ils sont gênants aux yeux de l'administration, ils sont la misère qu'il faut cacher.

Très beau livre écrit simplement et de manière sensible qui nous fait partager la précarité de cette famille et au delà d'eux de tout ceux dont la pauvreté est le lot quotidien. Ce sont des magnifiques portraits de femmes fortes : Angeline la matriarche qui dirige ce campement , toutes ses belles- filles qui avec leurs caractères très différents sont les rouages essentiels et bien sur Esther la bibliothécaire qui au départ vient pour lire des livres aux enfants et qui prend peu a peu faits et causes pour les gitans et les aidera a essayer de se faire reconnaître par l'administration. Les portraits des hommes sont beaucoup moins flatteurs, ils sont ou brutaux, ou lâche, ou coureur de jupon.

C'est un livre lumineux , grave, dur mais où l'espoir tenu transparaît tout au long du livre.

Ma note 8.5/10.

Ce livre a obtenu le prix Culture et Bibliothèque pour tous en 1997.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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J'ai adoré ce livre que j'ai lu en moins de temps qu'il ne faut pour le dire !
Tout y est juste : la vie des gitans décrite de façon réaliste, sans aucun misérabilisme – le rôle des.....

(la suite sur mon blog)

Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
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