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4,35

sur 917 notes
Voilà une bien belle surprise. Un roman à deux voix, une jeune femme méprisée vouée au bûcher, témoin d'un massacre, accusée de sorcellerie, et un prêtre irlandais venu recueillir son témoignage, et qui sait, sauver son âme.
Cette intrigue aurait suffi à mon bonheur de lectrice. Et le meilleur est dans le récit, qui relate, sans jamais se montrer didactique, les luttes de pouvoir en Ecosse au XVIIème siècle, qui sait s'arrêter sur l'éclat d'une gouttelette givrée, la limpidité d'une source, la délicatesse d'un brin herbe. Et les citations du Culpeper en exergue des chapitres ne laissent de m'enchanter.
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Waow, j'ai beaucoup aimé cette lecture et j'ai adoré le style narratif. Chaque chapitre est composé d'un monologue de Corrag suivi d'une lettre de Charles à sa femme lui racontant les échanges qu'il a eu avec la jeune "sorcière". Il n'y a que très peu de véritables dialogues et je trouve l'exercice très réussis.

Je me suis beaucoup attachée à Corrag, son récit est captivant. Sa façon de raconter les Highlands est envoutante. Elle ne fait qu'un avec son environnement et trouve de la beauté dans tout ce qui l'entoure. C'est vraiment un personnage attendrissant mais qui dégage aussi une force et une indépendance incroyable.
Lien : http://biblinua.blogspot.com..
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Je suis heureuse d'avoir entrepris ce voyage auprès de la fascinante Corrag. Je ne peux que vous recommander ce roman exceptionnel et inoubliable.

A travers ce récit à deux voix, où s'entremêlent le témoignage de Corrag et les réflexions du prêtre Charles Leslie, ce roman nous emporte à travers les siècles, dans les hostiles et légendaires terres d'Écosse, les Highlands. Nous suivons l'histoire étonnante de cette douce et humble jeune fille, toute frêle, qui va côtoyer les imposants guerriers du clan des MacDonald. Dans cette contrée au climat rude et glacial, elle trouvera pour la première fois de sa vie, la chaleur et le respect qu'elle cherchait.

L'histoire tire son originalité mais aussi sa profondeur et sa force de l'absence volontaire de dialogues entre les deux figures principales. Corrag nous livre ses souvenirs, la moindre parcelle de sa vie passée, sous forme d'un monologue. Charles, ne s'adresse jamais ouvertement à elle, mais confie ses pensées sous forme de lettres destinées à son épouse. Homme d'église et politicien, ardent défenseur de la foi catholique, et de la loi, son regard critique va pourtant s'adoucir en découvrant les affres de la vie de Corrag. Il est très intéressant de voir son point de vue changer progressivement au fil de son introspection personnelle.
L'alternance entre les parties narratives et épistolaires, s'adapte idéalement au rythme du récit, puisque le cheminement est graduel. L'absence d'interaction directe entre Corrag et Charles est assez inédite, et participe finalement à créer un lien profond et solide entre les deux protagonistes.

Un voyage qui marque l'esprit mais aussi le coeur. Un ouvrage bouleversant, qui déstabilise par son authenticité, la sensibilité de cette jeune femme au destin troublant. Un bûcher sous la neige fait partie de ces livres, qui une fois refermés, vous reste en mémoire longtemps encore.
La plume est vraiment exceptionnelle, l'auteure parvient à exprimer des émotions, des ressentis, d'une manière poétique et vraiment belle. L'intégralité du livre mériterait d'être cité, tant la moindre phrase est percutante et lyrique. Si certain(e)s reprochent à ce livre de trop s'attarder dans des descriptions ou des détails insignifiants, pour moi c'est ce qui justement fait tout le charme et la beauté de cette histoire. Tout doucement, on prend le temps de connaître la vie ou plutôt les cinq vies de Corrag. En effet, elle sépare intentionnellement son existence en cinq parties bien distinctes. On note que le livre suit d'ailleurs logiquement ce découpage. Corrag commence par parler des années auprès de sa mère, puis du temps qu'elle a passé à fuir sur le dos de sa jument bien-aimée, ainsi que de son bonheur dans les froids et durs Highlands où elle a trouvé un véritable foyer. Elle retrace le parcours de toutes les personnes qui ont compté dans sa vie. Elle se souvient des moindres détails de sa vie passée, des sensations physiques et émotionnelles qu'elle a ressenti à chaque événement de son existence. Elle nous transporte dans son univers, nous fait ouvrir les yeux sur sa condition, son existence. Avec une sensibilité à fleur de peau, elle nous emmène loin des préjugés et des dogmes rétrogrades, à la découverte d'un monde insoupçonné. le monde de la nature, dans lequel elle parle aux animaux, aux roches et aux collines, elle voit une vie dans tout ce qui l'entoure. Avec une innocence enfantine, qu'elle conserve malgré les années, elle porte un regard différent sur la vie, et nous ouvre les yeux à sa manière. Comment ne pas être admirative de cette héroïne si jeune, qui a déjà vécu et vu tant de choses, et qui, pourtant analphabète, raconte son histoire avec grandeur et éloquence.

Par de simples mots, tirés de son vocabulaire prosaïque, avec des images et des comparaisons toujours en rapport avec la faune et la flore, Corrag nous fait prendre conscience de la grâce et de la beauté que la nature a à offrir. le bonheur ne réside pas dans les richesses ou dans les titres honorifiques, mais bien là, au milieu de la nature sauvage. La bienveillance de Corrag envers chaque être vivant (ou non) est touchante et son émerveillement spontané est réellement communicatif. Elle a un don pour nous attendrir et nous bercer avec ses paroles. Comme elle parvient à troubler le prêtre avec sa délicatesse et sa franchise, elle émeut le lecteur avec toute la bonté et l'amour qui émane d'elle. J'ai entrepris cette lecture sur les conseils d'une amie, qui m'a assurée que ce livre me plairait. A ce moment là, je craignais qu'il soit trop sensible et triste pour que je puisse l'apprécier. Mais, contre toute attente, Corrag a beau avoir une existence des plus rudes, son histoire n'est pas triste. Grâce à sa clairvoyance, elle reste malgré tout maîtresse de son destin et vit finalement sa vie comme elle l'entend. Elle a une façon de raconter qui instille l'espoir dans les coeurs, émet une douce chaleur et une lumière réconfortante.

En à peine plus de 400 pages, Susan Fletcher nous fait passer par des tas d'émotions diverses et variées. Elle nous entraîne dans le bouillonnement d'un contexte historique impétueux, le XVIIème siècle, où rivalités entre clans et conflits sanglants contre l'Angleterre sont à leur paroxysme. Elle dresse un portrait géographique précis des lieux, des lochs, des collines à travers les yeux de Corrag et nous fait découvrir toute la vigueur et la poésie de la langue gaélique. A travers son livre, elle aborde majestueusement les thèmes du devoir de mémoire et l'acceptation des différences. En somme, elle nous offre une magnifique leçon de vie à travers une héroïne des plus attachantes.

Il est certain que je conseille et recommande cet ouvrage, tant il est exceptionnel de par son fond et sa forme. L'atmosphère est chargée de vives et lourdes émotions, certaines un peu éprouvantes, d'autres plus joyeuses et légères. Une plume enchanteresse, lyrique et captivante, une véritable ôde à la vie, à l'amour et à la nature. Ne faîtes pas comme moi et n'attendez pas un instant de plus pour découvrir cette fabuleuse histoire.






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Écosse, XVIIème siècle, Corrag est en prison. Inculpée de sorcellerie, elle est la victime de la folie des hommes. le révérend Charles Leslie lui rend visite afin de récolter des informations sur le massacre dont elle a été témoin.

Aujourd'hui encore, on raconte aux enfants des histoires de sorcières, ces femmes isolées dans leur cabane, laides aux nez crochu à verrues, un balai entre les jambes... Sorcières, ces centaines de milliers de femmes qui ont péri dans les pires souffrances. Sorcières, la plupart étaient belles, intelligentes, proches de la nature et insupportablement indépendantes.

Un bûcher sous la neige retrace l'histoire de Corrag, « sorcière » de mères en filles. Corrag qui cueille et soigne. Corrag qui savoure chaque détail qui s'offre à elle, de la rosée du matin aux étoiles de la nuit.

Un bûcher sous la neige est une lecture lumineuse dont les pages vous emportent à la faveur du vent dans les terres rugueuses du Glen. Les choix sont difficiles, Corrag enseigne, le lecteur apprend.

Un bûcher sous la neige est un roman à deux voix qui se mêlent, s'entremêlent, se nouent, se lient et se délient. Deux opposés qui confirment que le changement est la seule constante de la vie.

En refermant le livre, vous aurez envie d'écouter le bruit délicat de vos pas sur la neige, d'un bain de minuit afin de goûter la sensation de l'eau sur votre peau, d'un bon repas dont les bouchées vous extirpent un délicieux «mmm» en fermant les yeux.

Une ode à la vie, à la nature, à l'amour, à toutes les femmes qui sont mortes pour leur prétendue sorcellerie.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Je me permettrai juste un bref rappel, car tout a été dit ici avant moi (et parfaitement dit).
Un bûcher sous la neige est bien un hymne à l'Amour, un appel à la tolérance avec pour décor la réalité historique d'une Écosse divisée par une guerre de religion et de pouvoir.
Le révérend Leslie véritable figure de cette histoire reçoit les confessions de la jeune Corrag (personnage de légende) qu'il visite dans sa prison alors qu'elle attend la fonte des neiges pour être brûlée sur le bûcher au titre de "sorcière".
Cet homme austère et très étroit d'esprit se laisse très (trop?) vite attendrir par la prisonnière.
La qualité de ses récits imagés de descriptions vibrantes fait d'elle une magicienne qui nous transporte miraculeusement vers les Highlands et les clans écossais.

J'ai aimé sa nature profonde, très éclairée dans cette époque d'obscurantisme.
Cette petite fée, au milieu de ce monde brutal, nous offre une jolie leçon de vie et d'espoir.
À savourer...
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Il y a bien longtemps que je n'avais pas autant peiné à lire un roman
L' histoire de cette sorcière, au coeur de l' Écosse du 17° siècle , est pourtant intéressante.Corrag, la jeune accusée raconte au révérend Charles Leslie les massacres dont elle à été témoin .Elle raconte son parcours qui aboutit à la prison en hiver en attente de son exécution pour sorcellerie. Elle doit être brûlée vive et , pour cela , le village doit attendre le dégel
Il aurait été préférable de nous expliquer le contexte dans une préface car le lecteur ordinaire ne connaît pas grand chose des conflits religieux et du contexte politique de l' époque entre le Écosse et l'Angleterre
J' ai bien accroché au début du livre puis il y a eu un long passage à vide avec moult répétitions qui n'apportent rien au récit
Dans la dernière partie , le livre devient à nouveau passionnant
L' auteure aurait dû travailler plus sur le aspect historique de la sorcellerie et des guerres de religion
Au total, un livre trop long et une intrigue qui manque de profondeur
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Qu'est-ce qu'une sorcière ? Une jeune fille qui vit au rythme de la nature et à l'écoute de son coeur (ce que l'on pourrait aussi appeler sa petite voix intérieure) ? Une âme pure qui se sert des plantes pour soigner ceux qui souffrent ? Ou l'autrice qui lui insuffle la vie d'une plume envoûtante ?

Qu'est-ce que l'on ressent quand on se fait traiter de sorcière à une époque où ce simple mot peut vous envoyer à la mort ? Quand on doit fuir ses semblables, leur bêtise, leur haine, leur violence, pour se réfugier dans la nature auprès des animaux dit sauvages ? La palme de la sauvagerie ne revient-elle pas aux humains finalement ?

Comment vit-on ses derniers jours quand le flop flop de la neige fondue qui tombe du toit égrène les heures qui vous rapprochent des flammes du bûcher ?

Pour le savoir, il faut lire ce roman bouleversant qui m'a fait passer par toute une gamme d'émotions : l'injustice, la colère, la révolte, l'émerveillement, l'affection, la compassion… J'ai lu les cent dernières pages d'une traite, presque en retenant mon souffle, alors que je savais pourtant ce qui allait se passer, le massacre de Glencoe étant un événement historique (et annoncé dès les premières pages). Mais de même que j'ai pleuré avec Corrag devant la beauté des Highlands, j'ai eu le sentiment de courir avec elle pour sauver ce qui pouvait l'être.

Je tiens à saluer ici le travail de ma collègue Suzanne V. Mayoux dont la traduction met en lumière tout le talent de Susan Fletcher et restitue à merveille la voix si singulière de Corrag :

« Comment des êtres vivants peuvent-ils brûler des êtres vivants ? Qu'y a-t-il en eux pour qu'ils disent brûlez-la, et puis tournent les talons avant que l'odeur de brûlé imprègne leur perruque ? Je ne l'ai jamais compris. Mais je ne suis pas pareille à la plupart des gens. »

« de nos jours, qui prend le temps de soigner son âme ? Peu de gens, à mon idée. Je vais vous dire, monsieur Leslie : je pense que peut-être, avec la vie qu'on mène, à gagner son pain, se laver, se chauffer, livrer ses petites batailles quotidiennes, on oublie son âme. On ne s'en occupe pas, comme si elle avait moins d'importance que tout ça. Et elle n'en a pas moins, je crois. »

« La mort et une naissance annoncée. Les deux le même jour, mais la vie est comme ça, je pense. Elle commence et elle finit, et nous autres, nous vivons entre les deux, de notre mieux. »

J'en ai corné des pages pour la retenir cette voix et vous la faire entendre ! Ces citations sont si nombreuses ou parfois si longues que je ne peux pas toutes les partager ici, alors il faudra me croire sur parole quand j'ajouterai qu'Un bûcher sous la neige est aussi, à la manière des Anne Shirley, un très bel exemple de nature-writing. Je ne connais de l'Ecosse que ce que j'en ai vu dans les films ou les séries télé (Braveheart, Harry Potter, Highlander et j'en passe) et pourtant j'ai désormais l'impression d'avoir parcouru Glencoe, d'avoir gravi ses pentes et de m'être baignée dans ses cascades tant les descriptions de Susan Fletcher sont saisissantes. J'ai refermé le roman en étant plus que jamais convaincue que le jour où je visiterai l'Ecosse, j'y laisserai une partie de mon coeur, exactement comme en Irlande.

Vous l'aurez compris, j'ai adoré Un bûcher sous la neige et je le recommande à tou.te.s celleux qui aiment les grands destins féminins, les fresques historiques, les histoires d'amour tout en retenue et les descriptions de nature !
Lien : https://aujourdhui-je-maime...
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Coup de coeur absolu ! J'ai été emportée, bouleversée, enchantée par ce roman. Tout m'a plu. La description enchanteresse des Highlands, de ses collines, de ses lochs, de ses clans, de ses légendes ; la révolte sourde de cette grande petite fille incomprise et qui ne comprend rien d'autre que l'amour, de ses proches, des autres et de la vie ; les préjugés de l'homme de foi ébranlés par la sincérité enthousiaste de la sorcière ; le rythme à la fois assez lent pour que nous, lecteurs, puissions savourer la poésie des pages mais aussi inexorablement tendu vers une fin doublement tragique.

Ce roman a pour lui la magie du dépaysement, la précision du genre historique, la force du roman d'apprentissage (pas forcément pour celui que l'on croit), le charme de la poésie, l'envoûtement propre au nature-writing, le rythme d'une légende et la sensibilité d'un roman d'amour.

Lien : https://livresque78.com/2022..
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Vous savez, quelquefois, on ouvre un livre et son ambiance nous poursuit dans notre vie. le roman nous happe sans effort dans son univers et continue de nous hanter une fois le livre refermé.
Un bûcher sous la neige est l'un de ces livres. Comment résister à Corrag, prisonnière attendant une météo assez douce pour qu'on allume son bûcher, qui raconte ses quatre vies à un homme d'Eglise venu lui poser des questions ?

Depuis sa naissance, on appelle Corrag « sorcière », « gueuse ». Comme sa mère avant elle. Corrag trouve de la beauté dans la neige, dans les fleurs des montagnes, dans les lochs écossais. Chaque personne rencontrée qui comptera saura surmonter ses préjugés : Corrag est toute petite mais elle est d'une force rare, Corrag est sale mais elle reste lumineuse, Corrag ne croit pas en Dieu mais elle a la foi.
Laissez-la vous raconter son histoire et l'histoire de son clan d'adoption massacré. Laissez-vous bercer par sa voix qui recrée la vie de la forêt écossaise, ses cascades, ses biches et ses plantes guérisseuses.

J'ai passé sept jours au côté de Corrag et Charles. Comme cela arrive parfois, cette lecture fut parfaite pour ces sept jours, un autre roman n'aurait sans doute pas su aussi bien m'emporter dans son univers. C'est un roman que je voulais lire depuis des années, je ne sais plus du tout comment j'en avais entendu parler et ce qui m'avais attirée. Eh bien je suis ravie de cette découverte et il va directement dans la case « bons souvenirs » !
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Ecosse, 1691. Corrag va être brûlée comme sorcière. Parce qu'elle a été témoin d'un massacre, le très jacobite et très puritain Charles Leslie vient recueillir ses souvenirs. C'est toute sa vie qu'elle va lui raconter.

C'est Corrag qui raconte son histoire, à la 1e personne et dans un langage à la fois parlé et soutenu. Son récit est entrecoupé de lettres que le révérend Leslie envoie à son épouse et qui permettent de voir son évolution à mesure qu'il apprend à connaître Corrag.

La plume est agréable, les descriptions sont très parlantes. On se croirait en Ecosse avec les personnages. le ton me semble un peu trop soutenu pour une femme illettrée du 17e siècle, mais il est plusieurs fois fait mention de son talent de conteuse, alors admettons, ça ne nuit pas à l'intrigue.

La description de la société de l'époque, intolérante, bigote, mesquine et cruelle, fait froid dans le dos. Il ne faisait pas bon y vivre, surtout si on faisait partie d'une minorité et d'autant plus si on était une femme. D'où les exécutions sauvages de femmes innocentes, accusées de sorcellerie parce que ne rentrant pas dans le moule; d'où les massacres de Highlanders; etc.

C'était une bonne lecture, avec de beaux paysages et des thèmes intéressants. Quand même un peu longue pour mon goût, surtout qu'il faut attendre la dernière cinquantaine de pages pour en venir au massacre, alors que c'est l'argument de départ du livre.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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