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Anne-Laure Tissut (Traducteur)
EAN : 9782070347292
400 pages
Gallimard (06/09/2007)
3.39/5   70 notes
Résumé :
J'ai travaillé auprès des sans-abri de 1984 à 1990. E, 1987, mon père s'est trouvé à la rue, est resté sans-abri près de cinq ans.
Nick Flynn n'avait pas connu son père. Ce dernier écrivain sans oeuvre un brin mythomane, menait une vie de bohème, tandis que son fils, lui-même apprenti poète, traversait une jeunesse instable. Jusqu'à leur rencontre dans un asile pour SDF de Boston. Les souvenirs affluent alors, en désordre, à l'image d'un roman familial chaoti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Ok, le titre m'a pas mal interpellée, quand je l'ai vu dans les rayonnages de la médiathèque. Et puis cet homme en couverture, un type entre deux âges, qu'on devine en fait abîmé par la vie.

Bon, je me suis dit, ce n'est jamais qu'une belle jaquette et l'auteur s'est lâché sur le titre : voyons ce que vaut le reste.

Je le dis tout de suite, je ne me suis pas encore remise de ma lecture. J'ai eu l'impression de prendre un paire de claques, aller retour, dans ma gueule de petite fille qui voudrait que le monde soit doux et harmonieux, baigné de compassion, et qui (re)découvre que la vie parfois c'est vraiment de la merde, une belle saloperie qui s'acharne sur toi dès que tu fais un (premier) mauvais choix.

Alors, ce livre. L'auteur, Nick Flynn, nous propose un récit autobiographique, un regard sur son passé, sous l'angle de sa relation avec son père. Et quel père ! Alcoolique, drogué, mythomane, irresponsable, incapable de tenir un job, écrivain raté dans l'âme, obsédé par sa propre gloire et ceux qui l'empêchent d'advenir.

Au début du livre, nous sommes au milieu des années 80 et Nick Flynn travaille dans un asile de nuit, le Pine Street Inn à Boston. Au hasard d'une des nuits, son regard croise un SDF parmi les autres et reconnaît son père. le premier reflexe de Nick est d'éviter son père au maximum. Commence alors le récit de la vie de Nick, avec en parallèle des morceaux de la vie de son père. Les deux destins s'entrecroisent. Les parents de Nick, enfants d'une classe moyenne plutôt tranquille, des alentours de Boston, vont dériver de médiocrités en médiocrités, jusqu'à basculer vers un franc déclassement, puis la séparation du couple. La vie de Nick avec une mère célibataire qui cumule les jobs et les petits copains, se fait sans connaître ce père, écrivain d'un livre que personne n'a encore vu, mais qui est censé être un chef d'oeuvre ; un père auteur de courriers plus délirants les uns que les autres. Lettres qu'il adresse à son fils, mais aussi aux grands de ce monde, pour leur raconter sa situation, comme il est victime de coups montés, comme « on » l'empêche d'accéder au meilleur qu'il mérite. Tout le problème de Nick est de distinguer ce qui est la vérité de ce qui n'est que la mythomanie d'un homme aigri et alcoolique. Jonathan, le père, élude toujours quand son fils tente de le ramener vers le présent, le concret, comme ce fameux livre qu'il voudrait bien lire, si le manuscrit existe vraiment, et puis comme ses raisons qui font que Jonathan n'a fait que plonger depuis l'université, vers plus d'alcool, vers les arnaques aux chèques falsifiés, et puis la rue.

On ne peut qu'être emporté par ce récit en double exposition. Nick, le fils, et Jonathan, le père, finissent par se rejoindre, à un moment de leur vie où, je crois, Nick n'a plus rien à attendre de son père, et ne peut que l'accepter comme il est. Et c'est au moment ou Nick n'attend plus rien, qu'il découvre dans la galaxie de mensonges tissée par son père, quelques pépites de vérité, quelques moments de lumière qui, pour ma part, m'on fait monter les larmes aux yeux.

Forcément, j'ai trouvé Jonathan antipathique, un père atroce, la mère guère mieux, mais qu'importe. Et l'enfance de frustration, de peurs, de violence, vécue par Nick, les expériences qu'il a vécu comme matelot, ou électricien pour mafieux, jusqu'à cet asile de nuit, lui ont permis de devenir cet auteur. Les errances de Nick croisent les errances de Jonathan, mais ce n'est jamais larmoyant, jamais complaisant. Il y a une force brute qui émane de ce livre. Et aussi beaucoup d'émotion. Jonathan le père, s'accroche comme il peut à l'idée qu'il a écrit un grand livre, mais que l'univers nous empêche de le reconnaître. Il y a aussi cette croyance qu'il a, qu'un de ses ancêtres a inventé et breveté un canot de sauvetage, et que la société, encore, les a dépossédés de ce que lui, Jonathan, méritait de vivre de richesses et de gloire. C'est très émouvant pour le lecteur car on ne peut s'empêcher de penser que cet homme à la dérive parle sans cesse d'un brevet de canot de sauvetage, lui qui n'a rien sauvé de sa vie.

Et c'est encore plus émouvant de découvrir ensuite, avec Nick, que tout n'était pas que délires mythomanes dans la tête de Jonathan.

Je vous invite VRAIMENT à découvrir ce récit, et à entrer dans l'écriture de Nick Flynn.
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Sous ce titre peu engageant ne nous trompons pas se cache une oeuvre littéraire de tout premier plan.Nick Flynn,pas un premier communiant,a écrit un livre qui s'il s'apparente au récit,au vécu,est aussi une fiction digne des meilleurs romans.Quelques références, Edward Anderson,Nelson Algren,des écrivains de la Crise,et ce n'est pas un hasard.Parlant de son père qu'il n'a pas connu Nick Flynn qui l'a rencontré en travaillant pour les SDF de Boston a écrit entre autres:


A l'approche de Noël il fait le Père Noël pour l"Armée du Salut.Planté sur un trottoir devant un chaudron noirci,il agite une clochette.Plus tard en marchant dans les rues je m'aperçois pour la première fois de la quantité de Pères Noël,j'en passe des douzaines,un à chaque coin de rue ,même chaudron,même costume élimé,mais désormais plane le soupçon que l'un d'eux soit mon père.

Un peu du climat de L'herbe de fer de William Kennedy aussi(bien méconnu ce Kennedy là,soit dit en passant).Mais laissons les similitudes.Le style de Flynn est très personnel,narration parfois classique, lettres,flashbacks,formulaires administratifs composent une très belle vitrine qui nous laisse entrer dans ce quotidien des sans abri,version américaine.Le père,Jonathan Flynn,a fait tous les métiers et un peu de prison aussi.Le fils,Nick,a fait tous les métiers,sans aller jusqu'à la prison.Jonathan,assez mythomane,a l'ambition d'écrire un roman(Jack London peut-être,ou Steinbeck).Peu importe.La magie de ce livre bouleversant,profondément américain,tient au fait que ce plus que chaotique rapport familial saura nous toucher,nous prenant à témoin d'un amour père-fils et réciproque qui ne ressemble à aucune autre quête du père en littérature.Thème pourtant omniprésent partout où des mots sont assemblés sur une feuille blanche.
Il me semble,mais peut-être suis-je trop affirmatif,que les bancs occupés de nos cités,je les verrais un peu autrement.Grandeur de la Littérature.Qu'en penserez-vous?A propos,même Shakespeare,qui s'y connaissait en aléas de la vie,apparaît dans cette nuit américaine...
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Un récit autobiographique sans concession dans lequel Nick Flynn raconte son quotidien de travailleur social auprès des sans-abris de Boston pendant les années 80, à une époque où son propre père, qu'il n'a jamais connu, se retrouve à la rue. Leur rencontre dans un foyer est le point de départ d'une réflexion sur la filiation et d'une plongée sinueuse dans les douloureux souvenirs d'une jeunesse difficile. Loin du témoignage pleurnichard, Nick Flynn ose différentes formes narratives et dit l'intime avec une distance qui, paradoxalement, ne fait que renforcer la proximité avec le lecteur. Un tour de force éblouissant, loin de la branlette autofictionnelle propre à la littérature française actuelle. Prenez-en de la graine bordel !
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C'est son histoire qui Nick Flynn raconte ; à travers celle de son père. Ce père qui est alcoolique et qui se retrouve dans le centre pour sans-abri où il travaille. Ce père qu'il n'a pas connu dans son enfance. A travers un mélange de narration et de petits textes, Nick nous révèle sa honte de son père, qui mène une vie débonnaire, vivotant de petits trafics en croyant toujours qu'il est un écrivain qui va écrire une grande oeuvre révolutionnaire.
J'ai aimé vivre ces existences particulières à travers la poésie, une écriture douce et brutale qui nous dévoile les duretés de la misère urbaine. Par ce récit, c'est un hommage que rend Nick Flynn à son père en écrivant le livre dont il avait toujours rêvé.
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Itinéraire fascinant d'un naufragé sur les pas de son père. D'abord s'abandonnant aux flots de son hérédité, Nick Flynn parvient à sublimer son histoire à travers ce récit, parachevant la destinée paternelle.
Narration non linéaire, entremêlant les étapes de la vie de son père avec sa propre biographie, elle n'en reste pas moins assez classique. Quelques courts chapitres dissonants, pas toujours réussis, ponctuent le roman.
Ce qui fait la vraie force du livre, c'est le contraste entre la sobriété avec laquelle Nick Flynn relate les faits et la violence de ceux-ci. Pas de détail superflu, pas d'effet inutile. Très efficace.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Comme d'habitude. Sang du Christ. Essence. Spiritueux. Potion. Une larme. Une lichette. Une lichée. Une chope. L'étagère du haut. Vas-y remplis. Deux doigt. Un coup. Une goutte. Une gorgée. Et une tournée, une. Vous êtes prêts ? A s'en jeter un. En vider deux trois. Lever le coude. Cul sec. Gueule ouverte. Dalle en pente. Allez, amène. Un petit remontant. Qu'est-ce que ce sera. Choisis le poison. Santé. Une carafe un pichet. Un godet. Un verre. La même chose. Tournée générale. Mon brave. Mon poteau. Prends-toi ça. Fais péter une roteuse, pour casser la glace, un vite fait, un dernier, Pour s'endormir. On en descend un. S'en vide un. Je suis sur mon soda scotch. Ca dégage. J'en flinguerais bien un. Allez engouffre. ET gloups. Et glou et glou. Allez avale. Pousse-au-crime. Nectar. Cuvée maison. Raide. Contrebande. Frelaté. Piquette. Eau de feu. Antigel. Une compresse. La dose. Zombie. Tord-boyaux. Picton. Calmant. Là, tu me plais. Faut vivre un peu. Sèche-le. Achève-le. Ca chauffe. A peine allumé. Planant. Encore un de foutu. Un réveil en beauté. Les bonbons, c'est tout bon, mais l'alcool, ça décolle. La bière qui a fait la gloire de Milwaukee. Houston, on a un problème d'alcool. La cause de tous les problèmes dans la vie, et leur solution. Un pauvre diable est le seul Dieu quand il est soûl. Qu'est-ce que je serais sans toi. Assoiffé. Déshydraté. Faut m'humecter. Une soif atroce. Mort de soif. Lape-moi ça. Laisse-toi faire. Desserre les dents. Un puits. Un trou. Lichetronner. Picoler. Pilier de bar. Mon annexe. Je sors avec les gars. Me détendre un peu. Faire durer. M'appliquer. Prendre une muflée. Tout une nuit. Un zinc. Complètement cuit. Rutilant. Glacé un grand un bien frais. Un pour la route. Il pompe. Tonneau troué. Se méfier de ceux qui ne boivent pas. Tous sous la table, moi debout. Le défaut des bons. C'est parti pour un tour une virée une goguette une crise. Retour à quatre pattes. Tapageur. Bagarreur. Je boirais bien un coup. Pour me donner de l'assurance. Me calmer les nerfs. Noyer mon chagrin. Vendrait sa mère pour un verre. Continue à servir. Un bien tassé. Plus vite. Faut s'y mettre. Grandes gorgées sans s'arrêter allez attaque. Un coup dans l'aile. A moitié murgé. Il a morflé. Il accuse le coup. Il retient le bar. Intoxiqué. La tête dans le seau. Beuverie. Charger les wagonnets. Recharger les accus. Casquette plombée sur le crâne. Requinqué. Bituré. Rond comme un boulon. Un coup dans la musette. C'est l'alcool qui parle. Ca tourne. Lancé. Sans douleur. Eméché. Humecté. Gai. Pompette. Privé de ses facultés. Torché. Beurré. Bourré. Cuité. Pionardé. Imbibé. Fait. Refait. Farfelu. Rétamé. Macéré. Enivré. Laminé. Derrière les écoutilles. Ca plane. Ca vogue. Ca gaze. Excité. Débauché. Et qu'ça roule et qu'ça trinque et qu'ça coule allez aboule. Y en a marre. Tout trouble. Injectés de sang. Puis vitreux. Chassieux. Nez rouge. Langue pâteuse. Idées pas claires. Vertiges. Groggy. Se rincer les amygdales. Se piquer la ruche. Se ramasser une malle. On s'y remet. Bonne descente. Occis. Lichetronner. La boisson. La bouteille. Banque du sang. Hup hup hup, boire un truc. Un verrunverrunverre. Alcool alcoolo alcoolique. Une lampée. Un gorgeon. Se rincer le sifflet. Se mouiller la meule. Fusillé. Schlass. Mal en point. Déchaîné. Je vois double. Vaseux. Ca calme. J'aime mieux ça. Fichu. Noir. Murdingué. Déjanté. Ensuqué. Titubant. Anesthésié. Arsouillé. Fin bourré. Faut se maintenir. Ivre mou ivre gai ivre triste ivre aveugle ivre mort. Buveur acharné. Buveur chevronné. Un ivrogne. Boire comme un trou. Assoiffé. Artilleur. Absorber. Cloche. Clodo. Eponge. Un soupçon. Un soiffard. Un pochard. Perdu. Pleurnichard. Dans les vapes. Dans le coton. Quel jour c'est? Tu me connais? Tu m'as déjà vu? J'ai commencé quand? Je me suis arrêté? Bredouiller. Tituber. Chanceler. Il a abusé. Soûl comme un polonais. A tomber raide. Rouler sous la table. Etat d'ivresse sur la voie publique. Haute tolérance. Haute capacité. Je dis lubrifiant social; eux, garde à vue. Sucer laper liquider. Arrangé. Dans un bel état bien parti pas très clair disjoncté. Ossifié. Annihilé. Fossilisé. La bibine. La biture. Jambes coupées. Explosé. Esquinté. Blindé. En brosse. Etourdi. Gorgé. Gavé. Gris. Grisé. Mûr. Pété. Paf. Pinté. Ventre plein. Saturé. Sursaturé. Destroy. Désinfecté. Abruti. Comateux. Mort au monde. Au-delà de l'au-delà. Bon vieux K.O. Le délire. Les moineaux. La tremblote. Délirium. Toutes ces bêtes. Eléphants roses. Mémorable. Sacrée course. Ca vous marque. Pas de main morte. Vas-y mollo. Dernière commande. C'est la fin. On ferme. Arrêter ce bordel. Arrêter de pomper. Réveillez ce cuité. Extinction des feux. Trou noir. Et que ça saute. La lie. Eponges ambulantes. Paralysés du week-end. Ca plane pour moi. Noir comme dans un four. Plus de ce monde. Foutu. Plus d'espoir. Chtarbé. Une épave. Dehors! Décuver. Réveil sur le plancher. Finir au caniveau. Se sevrer. Ceinture. Haut-le-coeur. Nausée. Tout blême. Petite nature. Un dernier pour décuiter. Y voir clair. 9a ouvre les yeux. Une goutte. Un coup. Une larme. Une gorgée. Une rasade. Mûri en fût. Derrière la cravate. C'est pas de refus. Comme lui. Le prochain c'est pour moi. Je te suis. Cul sec. C'est sur ma note. Alez encore un. La même chose.
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A quatre pattes, je m'approche du visage de mon père, étendu sur l'herbe à côté d'un pneu à flanc blanc - une photo, simple image, mais preuve qu'à un moment de ma vie, un jour au moins, j'ai été un bébé dans ses bras. Le père vaisseau, nef, qui empêche l'enfant de couler. Mais ce père a un double, l'ivrogne, l'escroc, le paranoïaque. Le père vaisseau fissuré, qui sombre lentement.
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A l'approche de Noël il fait le Père Noël pour l"Armée du Salut.Planté sur un trottoir devant un chaudron noirci,il agite une clochette.Plus tard en marchant dans les rues je m'aperçois pour la première fois de la quantité de Pères Noël,j'en passe des douzaines,un à chaque coin de rue ,même chaudron,même costume élimé,mais désormais plane le soupçon que l'un d'eux soit mon père.
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Il y a deux cent ans, dans un village, mettons, d'Europe de l'Est, ou même sur la côte du Massachusetts, si on avait un père alcoolique, ou un peu fêlé, ou les deux, tous les habitants du village, proches ou simples connaissances, savaient que l'ivrogne ou l'idiot du village était votre père. Pas moyen de le cacher ni de nier. Ses moindres faits et gestes, tant qu'on habite le village - les obscénités lancées aux enfants, les heures qu'il passe endormi à cuver au cimetière -, leur viennent à l'esprit dès qu'ils vous voient. Ils se disent, ou disent à qui les accompagne, C'est son père, tu sais, le fou, l'ivrogne, et ils ne peuvent s'empêcher de se demander ce que vous avez hérité, ce qui vous a été épargné.
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A dix-sept ans, il m'arrive de boire avec ma mère, qui parfois me montre le proverbe inscrit sur un bout de papier rangé dans son porte-monnaie - "Il faut se méfier des non-buveurs". Ils cachent quelque chose, un terrible secret qui risque de leur échapper s'ils se soûlent. En buvant ensemble, nous apportons la preuve que nous n'avons rien à cacher.
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