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EAN : 9782040184704
Bordas (05/07/2003)
5/5   1 notes
Résumé :
Cet ouvrage consacre la montagne comme source d’inspiration. L’altitude est en effet un univers magique qui libère l’imagination. L’objet de l’appareil photographique en témoigne depuis le XIXe siècle.
« Professionnels de la montagne » cumulant dans une sorte d’histoire d’amour leur passion d’alpiniste et de photographes ou simples hôtes de passage, les auteurs réunis dans cet ouvrage – plus de 90 photographes de tous pays – ont été un jour ou l’autre attirés... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Paru en 1989, ce très grand livre d'art sur les photographes de la montagne présente le double intérêt d'un texte d'Elisabeth Foch très poétique sur les merveilles insensées de l'altitude et d'un nombre très important de photographies noir et blanc illustrant tellement bien les développements de l'auteur.

J'aime particulièrement une photographies de Ylla, prise en 1952, présentant le Kilimandjaro, aux neiges bien présentes à cette époque, avec un premier plan de cinq girafes dont les postures paraissent arrangées par le photographe, comme si elles avaient pris la pose pour ce magnifique cliché. s, dans la brume, les Périades et, tout au fond, la masse colossale des Grandes Jorasses, ourlées de nuages blancs.

De nombreuses montagnes du monde sont également présentes, Alpes, Andes, Himalaya, Rocheuses. Au-delà des sommets, on peut voir des scènes de la vie quotidienne en montagne, ski, patinage, classes de neige, villages engloutis sous la neige, réverbères en premier plan de masses imposantes, toute une allégorie des visages sans cesse renouvelés de la montagne.

Un livre à parcourir lentement pour s'imprégner de l'altitude, des reflets de la neige, du noir et du blanc qui sanctifient admirablement ces montagnes des photographes.
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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Visages caméléons, tout en relief, à la fois rayonnants et ténébreux, sculptés, ravinés et tachés d'un regard lisse et clair qui capte la lumière des hautes terres.
Visages qui vivent si près du ciel qu'ils traduisent une force céleste.
Visages qui vivent si prés des pierres qu'ils sont de pierre.
Visages des grands espaces : il n'y a plus de près ni de loin, mais rien que de l'infini.
Visages des petites aventures qui remplissent la vie en altitude : le froid, la chaleur, la faim, la soif.
Visages d'effort et de contemplation.
Visages soumis à l'alternance brutale des saisons.
Visages soumis à l'urgence des plaisirs.
Oui, ceux d'en haut ressemblent à leurs montagnes, qu'ils y habitent pour y vivre ou qu'ils y montent pour en jouir.
Leurs motivations varient, mais toutes laissent des traces.
Des traces à fleur de peau.
Des traces à fleur de terre.
Des traces à fleur de pellicule qui nous entraînent de sensations en émotions, dans une véritable odyssée où se tissent par-delà les frontières et les époques de mystérieux liens entre tous ceux d'en haut.
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Ensuite, la descente. Bousculé comme un gain de sable dans un sablier, on s'enfonce dans le paysage. On dégringole pour rejoindre ces torrents qui d'en haut avaient la brillance et l'immobilité d'un sillage d'escargot.
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Si nous savons depuis 1852 quelle est la plus haute montagne du monde -- le pic XV sur le schéma de triangulation, appelé Everest en l'honneur d'un patron du Survey of India --, il revient au capitaine Noël l'honneur d'être le premier à s'en approcher et à le photographier (1913).
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J.M.W. Turner est en effet l'un des plus grands peintres du paysage alpestre -- même si sa gloire est ailleurs. Il donne un nouveau sens à la couleur et au mouvement, marque la réalité par sa vision intérieure et mêle le romantisme à l'impressionnisme.
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La marche en montagne, c'est faire le vide en regardant ses pieds. Puis les pierres. Ses pieds. Puis, les pierres... C'est s'habituer à quitter la végétation en montant, et, en descendant, s'habituer à revoir pousser les couleurs. C'est prendre un bol d'air ou manquer d'oxygène : chacun son altitude. C'est apprivoiser le temps, absorber le relief sans compter; les kilomètres, le dénivelé, la durée, ce sont des idées d'en bas.
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Video de Elisabeth Foch (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elisabeth Foch
Elisabeth Foch-Eyssette - On ne peut pas toujours voyager... (Arléa) En librairie le 8 mars 2018. Vidéo réalisée par Valérie Jourdan / titusprod.fr
>Arts>Photographes et photographie>Photographies, recueils de photographies (321)
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