Après mon coup de coeur pour
Charlotte et le bon moment passé avec
La délicatesse, je continue à découvrir la plume de Foenkinos que j'aime décidément beaucoup.
Dans ce roman il parle de ses souvenirs (sans blague !) et plus particulièrement d'une certaine période de sa vie qui l'a mené à l'écriture. Il parle de sa famille, du deuil, de l'entrée dans l'âge adulte, de rencontre et de séparation, il parle de la vie. Et comme elle c'est parfois inégal; on rit, on pleure, on s'ennuie aussi parfois.
En résulte un sentiment d'avoir partagé avec lui une tranche de vie comme si l'on avait suivi, de loin, les hauts et les bas d'un ami éloigné.
Dans ce court roman, Foenkinos retrace ses jeunes années, celles qui l'ont menées à l'âge adulte avec les perte, les rencontres, les doutes qui accompagnent chaque période de notre vie. Il perd successivement son grand-père et sa grand-mère, s'interroge sur les liens qui unissent sa famille, doit faire face à la séparation, la solitude, l'amour, la vie commune, la paternité, la recheche de sa vocation....
Ce n'est pas le roman que j'ai préféré de lui pour le moment mais c'est tout de même un agréable moment de lecture.