Roman étonnant,
le temps est la plus grande distance nous emmène dans le quotidien disloqué de Lawrence, jeune homme qui avant étudiait et qui maintenant survit dans la rue. Entre bribes de souvenirs, réflexions littéraires et la misère actuelle, Lawrence essaye tant bien que mal de trouver sa place dans ce Los Angeles délabré. Rare lueur dans ce panorama chaotique, Bekah, femme ayant la même condition que lui et qui lui rapportes quelques plaisirs simple de la vie. À travers une vision âpre de la société de consommation et de la gestion des sans-abris de cette ville,
Larry Fondation dresse ici, grâce à sa forte poésie un roman aux formes multiples.
J'ai adoré ce roman, où chaque chapitre, comme dans un labyrinthe, nous perd dans les méandres des souvenirs, mélangeant le présent et le passé, le roman et la poésie. Un très bon
Larry Fondation, à lire absolument.
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