Unica

Une enquête sur la cyber-pédophilie à laquelle se mêle, avec une touche de fantastique, une deuxième contre-enquête sur un groupe de nanoterroristes qui punissent les voyeurs-internet, en leur faisant ressentir la souffrance des enfants lorsqu'ils sont violés. On a parfois du mal à distinguer la réalité du fantastique dans ces mondes réels et virtuels qui s'entremêlent, mais le style incisif et rapide pousse le lecteur à lire avec avidité.

Unica, roman choc récompensé par le Grand Prix de la Science-Fiction Française

Actualité littéraire
nouveauté : SF
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"Qui est Unica, la mystérieuse fillette aux cheveux blancs « comme de la coke » qui traque les cyber pédophiles sur la toile ?
Ou bien est-ce elle, qui est traquée par CYBER, l'intransigeante section anti-pédophilie crée à Vancouver dans un futur proche ?
Il semblerait en tout cas que ce soit bien elle qui mène la danse puisque cette fameuse brigade se voit irrémédiablement doublée depuis quelques mois par un mystérieux groupe d'enfants vengeurs.
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A chaque cas traité, la même punition : le coupable est retrouvé chez lui en état de choc, fermement ligoté devant son ordinateur et pleurant des larmes de sang.
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En tentant de piéger ces justiciers en herbe, Herb Charity, jeune flic à la CYBER devra se débrouiller seul pour faire toute la lumière sur les agissements de celle qui se fait appeler Unica, et son équipe.
Une enquête qui ne sera pas une sinécure d'autant que la gamine n'est pas ce qu'elle semble être.
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"C'est sur cette intrigue à la thématique dérangeante que la romancière Elise Fontenaille bâtit son nouveau roman.
Un roman de science-fiction initialement publié chez Stock et récompensé par le Grand Prix de la Science-Fiction Française 2008.
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Dérangeante car, vous vous en doutez, Unica n'est pas un simple thriller futuriste, c'est aussi l'occasion pour l'auteur de poser des questions quant aux interdits et aux tabous de notre société, à l'heure où de nombreuses technologies exposent nos enfants à la pornographie et à la violence, physique et morale.
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Traiter de pédophilie en ligne aujourd'hui, c'est un peu prendre le risque de voir se retourner contre soit, le bâton avec lequel on avait décidé de taper sur son adversaire.
De fait, Elise Fontenaille se sort plutôt bien de cette exercice périlleux, malgré de nombreuses surprises et une fin plutôt anti-politiquement correct.
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Avec son style percutant, fait de phrases courtes et des chapitres de deux pages, Fontenaille fait parfois penser au styliste américain Barry Gifford, l'auteur de la série Sailor et Lula, mais surtout de la Légende de Marble Lesson, Les Gens de la nuit et Baby Face Cat.
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Intimiste, le récit à la première personne d'Unica n'en résonne que plus profondément dans l'esprit et le coeur du lecteur.
Et il faut avouer que l'on suit avec curiosité et un certain malaise la progression de cette « enquête » qui est autant d'occasion de se pencher sur le passé du principal protagoniste que de poser des questions sur les limites de la loi et des réglementation concernant la sexualité, la vie privée et la morale au XXIième siècle.
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Non manichéen, Unica porte un regard neutre sur son sujet tout en troublant profondément son lecteur.
C'est ce qui fait la force de ce court roman qui n'en est pas moins grand par l'importance des sujets abordés et la subtilité avec laquelle il les traite.
On ne peut que féliciter le jury du Grand Prix de la Science-Fiction Française 2008 d'avoir choisi ce livre plutôt qu'un autre en ces temps moralement troublé.
Maxence Grugier.http://livres.fluctuat.net/elise-fontenaille/livres/unica/4477-chronique-le-grand-prix-de-la-sf-pour-un-roman-choc.html

L'histoire se passe dans un futur proche à Vancouver. Herb Charity est un cyberflic, il traque les pédophiles au sein d'une brigade spécialisée. Sa jeune soeur a été la première victime canadienne d'un e-kidnapping. Au cours d'une enquête il tombe amoureux d'une jeune femme qui a arrêté de grandir, la troublante Unica Bathory. Fausse enfant aux cheveux blancs, Unica est la chef d'un gang de nanoterroristes qui punit les voyeurs, les clients de réseaux pédophiles, en leur injectant une puce empathique au niveau du cortex : ils ressentent les souffrances des enfants dont ils sont sensés jouir, dans une douleur insoutenable, jusqu'à en perdre la vue. Entre Herb, jeune adulte qui n'a pas fini de grandir, et Unica, enfermée dans un corps de fillette, se noue une étrange histoire d'amour, entre monde réel et monde virtuel, mensonge et vérité.
Moi qui ne suit pas particulièrement fan de science-fiction, je me suis facilement laissée embarquer dans ce monde futuriste. L'écriture de l'auteure y est sans doute pour beaucoup, les chapitres sont courts, les phrases enlevées, pas de fioritures ni de longueurs. Je ne me suis pas ennuyée une seconde dans ce polar futuriste, je suis même prête à renouveler l'expérience.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..

Unica est un polar futuriste qui se passe dans notre aujourd'hui à peine plus perfectionné. Une brigade policière spécialisée dans la cyberpédophilie se trouve devancée par une bande d'enfants qui font la justice. le leader de ces justiciers est une fille surnommée Unica. L'un des flic se prend d'amitié pour elle. Voilà les ingrédients principaux de se texte qui reprend aussi les codes du polar, avec des flics et des personnages borderline. Hormis l'utilisation d'outils informatiques plus sophistiqués, on pourrait se croire aujourd'hui. E. Fontenaille organise avec subtilité l'entre-croisement de personnages aux prises avec leurs démons et leurs passés. C'est un roman inclassable qui aime aussi jouer avec la langue.

Unica est un court roman policier avec quelques pointes de science-fiction. On entre à peine dans l'anticipation tellement le sujet, la cyber-pédophilie, est d'actualité.

Le sujet, les personnages, l'histoire sont bien amenés. On retrouve tous les éléments qui font un bon polar mais que c'est court. Quel dommage... le scénario aurait mérité un développement un peu plus poussé et on aurait aimé fréquenter un peu plus longtemps ces personnages secondaires atypiques et attrayants. du coup, la fin arrive un peu vite.

Un bon petit roman qui mérite tout à fait, à mon goût, ce grand prix de la science-fiction française 2008.