C'est un rêve qui a initié l'écriture de ce roman, c'est donc une fiction de guerre même si les descriptions sont d'un réalisme effrayant.
P. Franceschi avait suivi la résistance afghane durant quatre ans dans le camp des moudjahidines ; pour ce roman, il est passé du côté russe. du coup, son livre n'a pas de parti pris, sauf celui d'être anti-guerre, la vodka ayant remplacé le pinard des poilus. Nous mesurons la détermination des combattants Duchmans "antirévolutionnaires" qui luttent avec leur foi et des armes dérisoires face à des chars et des hélicoptères.
J'avais en tête les images de la B.D. "Le photographe" de Guibert. le texte montre la violence d'une sale guerre, avec des réflexions toujours actuelles sur la guerre "ingérante".