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3,59

sur 493 notes
Quel plaisir de lire Gabriel Garcia Marquez !
Je ne mets pas les cinq étoiles (méritées) à cause d'une morale limite.
Mais quel beau roman d'amour !
Vous me direz qu'il est sans doute impuissant vu son âge et que c'est cela qui le garde d'une infamie. OK
Vous me direz que c'est un vieux machin libidineux qui ne mérite pas notre attention. OK
Je vous demanderai si vous serez capable, à l'âge de nonante ans, d'aimer d'une manière aussi pure et désintéressée. Si vous serez encore capable d'aimer et de vous ruiner par amour.
Ce diable de Marquez est un conteur comme on n'en fait plus. Chapeau !
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Le jour de ses 90 ans il veut s'offrir une jeunesse, vierge! Alors lui l'amateur de prostituées qui connaît tout le monde dans cette activité se souvient de Rosa, Rosa qui lui dénichera cette merveille. Un roman très court, un peu sulfureux pour l'époque mais j'ai éprouvé une certaine tendresse pour ce vieux salopard et cette toute jeune vierge.
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Rien à dire côté écriture, c'est agréable à lire.
Le thème est intéressant, à la fois pour le côté existentiel - un homme de 90 ans se retourne sur sa vie assez terne - et scandaleux - il veut subitement qu'on lui trouve une jeune prostituée vierge. C'est aussi le thème de l'amour.
Comment tout cela va se développer et quelle sera la morale de l'histoire?
Je suppose que ce roman sera lu très différemment selon l'âge du lecteur.
Peut-être y-a-t-il une double lecture qui m'a échappée, mais je reste très dubitatif.

J'ai eu un peu de mal à adhérer à la vision de l'amour que l'on trouve à la fin du roman, mais ça a au moins le mérite de soulever la question.

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je ne peux jamais être objectif en ce qui concerne Gabriel Garcia Marquez , mon écrivain préféré. Que dire de ce livre; j'ai dégusté tous ses mots en deux jours, je ne pouvais pas m'arrêter tellement j'étais attaché à ses personnages, les deux vieux et la jeune pucelle.
Une petite escapade en Amérique latine qui valait le détour ....................................................................
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mouai...
alors c'est l'histoire d'un vieillard qui à la veille de ses quatre vingt dix ans, a envie de se taper une vierge... c'est alors que la maquerelle lui propose une jeune pucelle de 14 ans, tellement droguée pour l'aider à se détendre qu'elle reste endormie toute la nuit....
voilà... on a fait le tour...
On m'a prêté ce livre il y a quelques années déjà et je me décide enfin à le lire, mais j'ai pas été emballée du tout du tout...
déjà par cet homme qui de toute sa vie n'a connu que l'amour tarifé et qui rencontre l'amour le vrai à 90 ans chez une demoiselle de 14 ans endormie.
Ensuite, cela manque d'action et de rythme tout ca .... ...
Sinon, c'est court, fluide, facile à lire, mais vous l'aurez compris, ce n'est tout de même pas une grande découverte pour moi ....
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Certes, le style de Garcia Marquez vous emporte immédiatement à sa suite, conteur inimitable mais je dois dire que je suis resté à la porte de cette histoire dont on pouvait craindre (ou attendre) qu'elle soit scandaleuse. La jeune fille, droguée et endormie, ne se réveille quasiment jamais et ne reste qu'un objet inanimé, sans révolte, sans répartie. J'en ai même fini par m'ennuyer des tourments de ce vieillard et de sa tristesse.
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Livre touchant, malgré un titre et un sujet qu on pourrait considérer comme sulfureux. En réalité c est un livre sur la vieillesse, sur les regrets, le temps qui passe...
On fait forcément le parallèle avec la fin de vie de l auteur.
En bref une lecture agréable et rapide mais qui au final est, pour moi, le moins bon livre de Gabriel Garcia Marquez
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Mémoire de mes putains tristes
Gabriel Garcia Marquez (1927-2014)
Prix Nobel 1982
Un homme, le narrateur, le jour de ses quatre vingt ans, décide de s'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge endormie. Pour ce faire, il s'adresse à Rosa Cabarcas, une vieille connaissance patronne d'une maison close dont il fut client jadis.
Qui est notre homme ? D'abord, il se trouve laid, timide et anachronique, mais à force de ne pas vouloir le reconnaître, il a fini avec habileté par simuler tout le contraire. Au bord d'un parc arboré il habite une maison coloniale où il a passé tous les jours de sa vie sans femme ni fortune ; c'était la maison de ses parents, et il a l'intention de mourir là dans le lit où il est né. Il fut l'enfant docile d'une mère aux multiples dons et d'un père formaliste que nul n'avait jamais vu commettre une erreur. Il reconnaît que son âge sexuel ne l'a jamais inquiété car sa vigueur dépendait moins de lui que des femmes. Il n'a jamais couché avec une femme sans la payer, même son employée de maison, la fidèle Damiana dont pourtant la jupe au lavoir se relevait pour découvrir la succulence de courbes irrésistibles. Il entame alors le récit des misères de sa vie dissolue d'où le titre.
Et puis le temps passant, il vivait depuis des années dans une sainte paix avec son corps, se consacrant à la lecture et à la musique, ainsi qu'à l'écriture de son billet hebdomadaire pour le journal local, lui l'ancien bon élève ayant obtenu une mention très bien au baccalauréat puis devenu professeur de latin et d'espagnol.
Or donc le grand jour anniversaire de ses 90 ans est arrivé et notre ami tout excité ne trouve le calme qu'à l'écoute des suites pour violoncelle de Bach interprétées par Pablo Casals, ce que la musique classique a de plus savant. L'heure du rendez-vous chez Rosa approche…Pourrait-il pour la première fois de sa vie tomber amoureux, être en proie aux tourments de l'amour et découvrir sa vraie nature, son être véritable qu'il s'est efforcé toute sa vie durant de dissimuler ? Obnubilé rapidement par l'évocation inclémente de la belle endormie, que peut devenir sa vie ? Que vaut la phrase écrite par César dans les Ides de Mars : « Il est impossible de ne pas finir par être tel que les autres vous voient » ?
On retrouve un peu dans ce très beau roman de 150 pages plein de tendresse et de pureté, au style poétique délicat et pudique le thème des « Belles endormies « de Yasunari Kawabata, un roman mythique et incomparable. D'ailleurs, l'auteur a cité le grand auteur japonais en exergue de son livre.
Extrait :
« le soir de son anniversaire, j'ai chanté à Delgadina la chanson tout entière et j'ai couvert son corps de baisers jusqu'à ne plus avoir de souffle : chaque vertèbre, une à une, jusqu'aux fesses langoureuses, la hanche avec le grain de beauté…Plus je l'embrassais plus son corps devenait chaud et exhalait une fragrance sauvage. Chaque millimètre de sa peau me répondait par de nouvelles vibrations et m'offrait une chaleur singulière, une saveur distincte, un soupir inconnu, tandis que de tout mon être montait un arpège et que ses tétons s'ouvraient comme des fleurs sans même que je les touche…C'était enfin la vraie vie, mon coeur était sauf et j'étais condamné à mourir d'amour au terme d'une agonie de plaisir un jour quelconque après ma centième année. »
Quel style !

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c'est vrai qu'au premier abord, ce livre peut paraître indécent, grossier ou même très étrange si l'on se fit à la quatrième de couverture. Mais ce livre est très touchant car il met en scène les regrets d'un vieux bonhomme qui n'a pas vu le temps passé et qui n'a jamais connu le véritable amour durant ses 90 premières années de vie. il tombe amoureux d'une fille qui a sept moins son âge (ça fait beaucoup à côté d'Emmanuel et Brigitte😏), ce qui peut paraître bizarre, pervers, à la limite (si ce n'est plus) de la pédophilie, mais raconté d'une telle beauté! comme une révélation divine au bout de toute une vie de recherche spirituelle.
Je recommande beaucoup, en plus c'est rapide à lire!
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Derrière ce titre choc, « Mémoire de mes putains tristes » se cache un roman décevant sujet scabreux : la passion d'un nonagénaire pour une adolescente prostituée.

Mais Marquez assume tout, son mode de vie marginal, son absence apparent d'affect de longue durée avec les femmes et son goût de la jeune chair sans cesse renouvelée.

Avec cet hommage à Kawabata, Marquez me fait l'effet d'un vieil homme couchant sur le papier ses désirs libidineux enjolivés par son talent d'écrivain, ce qui place cette oeuvre incroyablement égocentrique sur un terrain plutôt désagréable.

Pour l'instant, en deux tentatives, deux quasi « flops » pour le plus connus des écrivains sud-américains.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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