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sur 491 notes
Papi Gaby joue les mouchacho au bordel de Bogota,

Cette oeuvre de Gabriel Garcia Marquez parue à la fin de sa vie, librement inspirée de Kawabata, a suscité le scandale et l'interdiction de publication en Iran notamment.

L'embryon d'intrigue est la chaste passion d'un vieillard pour une très jeune pensionnaire de maison close, qu'on ne peut que supposer unilatérale. En effet, à aucun moment le point de vue de cette jeune fille n'est connu et la seule personne qui se porte garante de la réciprocité des sentiments de l'adolescente c'est Rosa, la mère maquerelle…

Garcia Marquez montre avec délicatesse la misère affective d'un homme qui jamais n'a connu l'amour dans l'altérité mais qui a toujours été un client de l'amour. Son dernier fantasme, sa dernière perversion, lubie, élixir de jeunesse, caprice, appelez cela comme vous voulez, c'est cette jeune fille. Si cela pourrait presque être un peu navrant raconté comme ça (un peu ridicule pour lui et révoltant pour elle) ce n'est heureusement pas le chemin du pathétique qu'emprunte l'immense écrivain colombien, mais une voie plus ironique, presque un chuchotement complice pour son lecteur.

“Celui qui n'a jamais chanté ne peut savoir ce qu'est le plaisir du chant”. Les digressions du narrateur sont autant d'occasions pour Garcia Marquez de faire acte de passation. Il lègue à ses lecteurs du monde entier le bonheur de découvrir Pablo Casals et les 6 suites pour violon de Bach, César Franck et sa suite pour violon et piano, les 24 préludes de Chopin mais aussi les boléros d'Augustin Lara, Carlos Gardel ou encore le Lagrimas Negras de Miguel Matamoros.

“Les vieux perdent la mémoire des choses qui ne sont pas essentielles et gardent presque toujours celle des choses qui les intéressent le plus.” Sans réel cheminement narratif, cette promenade dans le quotidien d'un nonagénaire, consommateur émérite de prostituées, est aussi prétexte pour l'auteur, à de sincères et légères réflexions sur l'âge, le temps qui passe, un dernier coup d'oeil dans le rétroviseur. Une lecture déroutante, parfois malaisante, souvent agréable mais pas inoubliable.

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Je suis un vieillard d'à peine quatre-vingt-dix ans, écris quelques chroniques qui se veulent littéraires depuis des lustres même si elles ne passionnent guère de monde. Pour célébrer mon anniversaire, j'ai eu envie de me faire un doux plaisir. Une chose inhabituelle par les temps qui courent : une adolescente vierge. Difficile à trouver, même pour la maquerelle expérimentée qui me racole depuis des années. Mais la perle rare ne se négocie pas et elle finit par me trouver une jeune fille de quatorze printemps ; toute frêle, toute fraîche, travaillant dans un atelier de couture. C'est ma veine ! Faite que mon coeur ne lâche pas, le médecin dit que tant qu'il bat c'est que je ne suis pas encore mort ! Tant qu'il bat c'est que de l'amour vit encore en moi…

La belle vie, merde ! A cet âge-là, être encore capable de tirer son coup. Mieux, se voir proposer une jeune fille encore pure. Il fallait oser. Gabriel García Márquez l'a fait. Mais là où tu pourrais t'attendre à du glauque et de la perversion, sa plume possède cette aura qui transforme cet acte à la limite des moeurs de bonne conduite en moment de grâce dans la vie du vieux. Il ne fait pas l'éloge de la prostitution mais une ode à la vie, à l'amour. Parvenir à trouver le grand Amour sans sexe. Non pas qu'à cet-âge-là on ne peut plus (et je suis là pour le confirmer !) mais cette jeune fille, droguée au somnifère, est si belle et si pure endormie et nue sur le lit qu'elle ne mérite pas de se voir réveillée par la vieille chose que je vois dans le miroir. Ah, l'amour, à tout âge…

« Mémoire de mes Putains Tristes », un petit roman digne d'un prix Nobel qui d'une plume emplie de sensualité et de poésie donne une vision si belle du proxénétisme, de la prostitution et de la pédophilie. Il faut oser, oser baiser à tout âge, oser rêver à tout âge, et surtout oser aimer à tout âge. La vie n'est qu'amour aux temps du choléra ou d'autres maladies vénériennes. Surtout lorsque le sarcasme de la vie se mêle à la pudeur de l'amour. La vie d'un vieillard n'est pas cent ans de solitude et si la mort est annoncée, rien ne vaut les derniers instants de désir et de plaisir.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Le dernier roman qu'ait ecrit Garcia Marquez. A l'age de 77ans il pond une histoire sur un nonagenaire. Est-ce parce que lui-meme se sent vieillir? En tous cas ce n'est pas une de ses meilleures oeuvres.


Un vieux loup solitaire veut une derniere aventure, une derniere salve, qu'il veut payer, comme il l'a toujours fait, mais il veut que ce soit avec une toute jeune fille, une vierge. Une entremetteuse aura vite fait de lui arranger cela et l'aventure commence. Une aventure ou son individualisme exacerbe, son egocentrisme, va etre battu en breche par une adolescente qu'il ne touchera meme pas et dont il tombera eperdument amoureux. A son age, lui qui n'a connu, qui n'a voulu connaitre que l'amour leger et remunere de compagnes d'occasion, va ressentir, va s'emporter en un premier, ardent et pur amour. C'est lui qui revient en adolescence, avec les jalousies obsessives, la passion et les chagrins extremes provoquees par l'absence, la disparition de l'aimee. Lui qui ne jurait que par du sexe sans surcharges sentimentales se fait pieger dans une relation toute platonique, comme un debutant, comme le debutant qu'il est en fait. Ce qui amenera la maquerelle a lui dire, mi-attendrie mi-narquoise: “Ne va pas mourir avant de faire l'experience de tirer un coup par amour”.


On a apparente ce petit livre aux Belles Endormies de Kawabata, et avec assez de raison. Moi je le rapprocherais aussi au Vieil Homme et la Mer de Hemingway. C'etait aussi le dernier roman publie de son vivant par Hemingway. La derniere prouesse d'un auteur, racontant la derniere aventure, la derniere prouesse d'un homme qui n'accepte pas pleinement sa vieillesse. Ce livre-ci est moins tragique, dispensant moins de suspense et plus d'humour. Mais c'est la meme vieillesse, poignante, meme quand elle se cache derriere l'ironie. Et cela donne un petit roman, si pas tres tendre a chaque page, attendrissant en fin de compte. Et c'est un peu dommage que ce soit tout. Parce que pour moi, malgre le traitement affute d'une vieillesse navrante, c'est loin du meilleur de son auteur. Mais cela garde quand-meme sa marque. Garcia Marquez.


P.S. Je ne sais pas comment a ete accueilli ce livre en 2004. Ce n'est pas si loin. A-t-il ete vilipendie comme une celebration de la pedophilie? Je souris en mon for interieur a la pensee qu'aujourd'hi il n'aurait pas rate les accusations, le denigrement de wokistes bien-pensants. Ah! Bonnes gens, dechirez ce livre! Censurez Lolita! Mettez Genet au ban! Et brulez le plus pervertissant de tous les livres, La Bible! Ne laissez rien corrompre la merveilleuse harmonie de notre nouvelle egalite, notre uniquement tolerable, notre conquerante mediocrite!
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Une douceur acidulée qui parait politiquement incorrecte voire sulfureuse, de prime abord, que ce roman de Gabriel Garcia Marquez, un auteur que j'apprécie particulièrement. En effet, Mémoire de mes putains tristes déroule l'histoire d'un journaleux grand amateur de prostitués qui veut à 90 ans, s'offrir une dernière nuit d'amour auprès d'une adolescente vierge qu'il a commandé à sa mère maquerelle de prédilection...
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Un narrateur dont on ne connaît pas le nom (décidemment, c'est une manie dansles romans pour ce Challenge 15 Nobel) se réveille la veille de ses 90 ans. Dans sa jeunesse, cet homme a assidûment fréquenté les maisons closes de sa ville - au point d'être plusieurs fois couronné "client de l'année" par plusieurs d'entre elles - mais, à la veille de son anniversaire, il se rend compte que cela fait près de vingt ans qu'il a cessé cette pratique. Pourtant, Rosa Cabarcas, une tenancière de maison close qu'il a bien connue, l'a souvent relancé...
Aujourd'hui, notre homme se sent près à retrouver les chambres de Rosa. Mais il impose à Rosa une condition : la fille qu'elle lui fournira doit être vierge.

Gabriel Garcia Marquez est l'un de mes auteurs préférés. Sa plume magnifique lui permet de transformer les sujets les plus scabreux en véritable poésie ; ainsi, dans ce Mémoire de mes putains tristes, la simple description d'une maison close délabrée devient un vrai poème, car l'auteur a la bonne idée de nous parler de l'environnement qui l'entoure : la forêt toute proche, le vent qui souffle doucement dans le peu de cheveux que son héros conserve sur son crâne, la chaleur moite de cette ville sud-américaine que le narrateur connaît si bien,...
Les principaux thèmes traités par Garcia Marquez dans ce court roman sont la vieillesse et - aussi étrange que cela puisse paraître étant donné le titre - l'amour. le narrateur se réveille un beau matin à l'aube de son 90e anniversaire et ne sait toujours pas comment il a atteint ce jour. Lui se sent encore jeune ; ce sont les autres et certains objets (notamment les miroirs) qui lui renvoient l'image d'un homme âgé. D'après lui, les changements physiques que l'on remarque chez soi-même sont tellement infimes que la vieillesse nous tombe dessus sans crier gare. Et, alors que mentalement, on a toujours 20 ans, physiquement, on a l'air centenaire.
Ce genre de réflexion nous accompagne tout le long du récit, car notre narrateur écrit des chroniques pour un journal local et décide justement, dans les premières pages du récit, que sa chronique hebdomadaire sera consacrée à son anniversaire.
Le second thème récurrent est, comme je l'ai signalé plus haut, l'amour. Car contre toute attente, notre héros tombe amoureux de la jeune fille que Rosa Cabarcas a déniché pour lui. Il ne connaît même pas le nom de cette fillette (car elle n'a que 14 ans) pauvre, mais décide de l'appeler Delgadina.
Peu à peu, sa passion pour Delgadina commence à l'envahir tout entier : il ne pense plus qu'à elle et s'imagine même la voir près de lui dans sa maison, quand il travaille ou quand il lit. Notre héros rajeunit de vingt ou trente ans, allant jusqu'à faire de la bicyclette dans les rues de sa ville sous les yeux ébahis des passants (la bicyclette est en réalité destinée à Delgadina, mais notre homme ne résiste pas à l'envie de la tester). Ses chroniques dominicales pour le journal deviennent de véritables lettres d'amour à la jeune fille et commencent à inspirer de nombreux lecteurs, qui n'hésitent pas à se manifester à la rédaction du journal.
Le plus étrange dans l'histoire, c'est que malgré - ou peut-être à cause de - cette passion dévorante, la relation entre Delgadina et notre narrateur reste presque totalement platonique : quelques caresses et quelques baisers de sa part sont les seuls contacts physiques échangés entre ce couple pas comme les autres.
Il est donc étrange de lire un tel récit, mêlant les vies d'un vieux bonhomme de 90 ans et d'une jeune vierge qui pourrait être son arrière-petite-fille. Mais Gabriel Garcia Marquez est le spécialiste des récits étranges, à la limite du merveilleux et, une fois encore, son talent de conteur est parvenu à me passionner pour ce récit atypique, que j'ai lu en quelques heures à peine. Mêlant avec beaucoup de talent l'humour et la mélancolie, Mémoire de mes putains tristes aborde des thèmes universels (même si sa manière de les aborder diffère des récits habituels à ce sujet). Vieillir et aimer n'est-ce pas le sort de chacun d'entre nous ?

Challenge 15 Nobel : 11/15
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Voilà, c'est dit dans le titre : triste. Si l'on reste au premier degré, attaché à l'histoire et ancré dans le réel, cette histoire est juste pathétique.

La plupart des lecteurs ont dit avoir été « choqués » par la violence de l'histoire : pédophilie, décadence, immoralité, indécence à peine adoucit par le fait que l'histoire se transforme en amour fou platonique.

Mais…. à mon sens qu'il faut se détacher de l'histoire au premier degré et comprendre qu'il s'agit d'une allégorie …

C'est en fait une réflexion sur la vie et la jeunesse opposées à la vieillesse et à la mort, à l'amour intemporel « qui unit dans son lit les cheveux blonds, les cheveux gris » (M. Sardou) et qui éveille la jalousie, la colère, les tourments.

« Elle court, elle court
La maladie d'amour
Dans le coeur des enfants
De 7 à 77 ans » (et… jusqu'à 90 ans aussi !!)

Le sentiment amoureux est-il si différent que l'on soit jeune ou vieux ? Tous ces thèmes fétiche de G.G. Marquez qui se retrouvent dans son oeuvre jusqu'à l'obsession sont présents dans ce livre.

Alors oui ce livre à ce titre est intéressant et a retenu toute mon attention. Il mérite un bon 4 étoiles. Pas 5 étoiles car il est finalement trop court pour que j'ai pu m'attacher à un personnage. Mais, plus long aurait été « indigeste »…
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Un nom , une écriture très souvent plébiscités par nombre de lecteurs, et pourtant, ce livre n'aura pas sa place sur mes étagères.

Fantasmes d'un vieil homme de "90 ans " toujours vaillant !
qui, pour son anniversaire, veut passer une journée avec une jeune pucelle et pour cela va s'adresser à Rosa Cabarcas tenancière de maison close.

Et le livre commence, par un viol pur et simple sur une très jeune fille qu'il aperçoit de sa fenêtre, la jupe épousant ses formes mouvantes alors qu'elle se trouve au lavoir ....

Le ton est donné sur l'homme.
Certains passages se veulent pudiques et empreints de tendresse, mais à bien y regarder, se cache un fond glauque et malsain.

Garcia Marquez l'aurait écrit à l'aube de ses 80 ans.

Etait ce imaginaire ?
Où s'est il servi de ce support pour en faire un récit autobiographique ?

Quoiqu'il en soit,
après avoir tourné la dernière page,
et bien que n'ayant guère apprécié,
il ne manque pas d'en rester une caudalie littéraire
et c'est ça qui me surprend le plus.
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Bon, on peut avoir quatre vingt dix ans et ne pas être encore complètement ratatiné. Et avoir envie d'une très jeune fille vierge. Mais attention, l'amour est encore à l'affût. C'est le thème de ce court roman. Ce n'est pas nouveau. On pense à Svevo ou Kawabata. Garcia Marquez échappe au sordide et au trivial pour nous offrir au contraire une sorte de conte amoureux ayant pour cadre les bordels, la salle de rédaction d'un journal et les rues animées d'une petite ville de Colombie. A découvrir.
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Malaise, c'est bien le premier mot qui me vient en tête en fermant ce court roman de Gabriel Garcia Marquez. Lire une histoire où un homme de 90 ans veut s'offrir une jeune vierge pour son anniversaire me trouble, qui plus est, si celle-ci n'a que 14 ans. Pendant 150 pages, l'auteur narre la découverte de son corps et son amour qui grandit pour elle.
Malsain.
Mais au-delà de cette perversité, Marquez nous livre un bouquin sur le temps qui a passé, sur celui qui passe. le narrateur nous refait sa vie, de l'amour pour ses parents, sa carrière improvisée de journaliste et de ces actes sexuels sans amour qui ont marqués son histoire.
Il a été difficile pour moi d'apprécier cette oeuvre, ne pouvant passer outre le fait que j'y ait vu une ode à un amour interdit, banni et criminalisé. C'est mon humble avis. Peut-être aurais-je dû y voir autre chose, mais je n'ai pas pu.
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Le roman de Marquez représente un hymne dédié à l'amour - un sentiment complexe qui peut se manifester à tout moment ("Je n'ai jamais pensé à l'âge comme une fente dans le plafond à travers lequel il pleut et vous montre combien de temps il vous reste à vivre." ) dans une vie humaine.Le personnage principal, un journaliste "vilain, timide et anachronique", qui "En 1990, je voulais me donner une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge", saura pour la première fois l'amour. Même si son intention était immorale ("Et la moralité est une question de temps, dit-il, avec un sourire malicieux, vous verrez.") et presque fantastique, l'évolution dramatique de la rencontre entre les deux sera loin de toute trace du banal que le protagoniste il en avait fait l'expérience pendant des décennies ("Je n'ai jamais couché avec une femme sans la payer.").
La vie, le hasard, le destin ou une autre force mystérieuse joue un rôle terrible. Il tombera amoureux ("C'était le début d'une nouvelle vie, à un âge où la plupart des geans sont morts.") de cette fille qui avait "une veine, seulement s'il continue pendant quatorze ans", arrivant ainsi d'une manière alambiquée. , goûter à la coupe imparable de l'amour («J'ai pris conscience que la force invisible qui faisait avancer le monde n'était pas un amour heureux, mais un amour insatisfait.»), traversant toutes ses phases confortables et moins confortables d un amour.
Ainsi, l'ancien journaliste se redécouvert («c'est grâce à elle que j'ai pour la première fois retrouvé ma façon naturelle d'être, alors que mes années quatre-vingt-dix s'épuisaient. Je découvris que mon obsession de tout devait être à sa place chaque travail à son époque, chaque mot pour avoir le ton juste n'était pas la récompense appropriée d'un esprit ordonné, mais au contraire, tout un système de simulation inventé par moi pour cacher le mépris de ma nature.J'ai découvert que je ne suis pas discipliné par la vertu, mais une réaction contre ma négligence, que je parais généreuse pour masquer ma petitesse d'âme, que j'exagère avec prudence de méfiance, que je suis tolérante pour ne pas me livrer à des accès de colère que je n'ai que maîtrisé, que je ne suis que ponctuel on ne sait pas à quel point le temps des autres m'intéresse peu. ") et, sous la force irrésistible de l'amour, remodèle sa personnalité, concluant qu'elle est" folle d'amour "et que "Age ce n'est pas celui que vous avez, mais celui que vous ressentez."
L'amour le rend exubérant et lui donne de l'énergie ("Cette semaine-là, en hommage à décembre, j'ai écrit un autre article audacieux - Comment être heureux en bicyclette à quatre-vingt-dix ans."), le bonheur l'enveloppa ("J'étais si heureux que nous ayons embrassé ses paupières "), fascinant la perspective de la vie du couple.
Malheureusement, un événement étranger des deux joue un rôle majeur dans le développement de l'idylle, le séparant de Delgadina et l'amenant à le rechercher "comme une foule et parfois comme un drole" et pensant que "je ne l'aurais jamais imaginé comme une petite fille endormi pourrait causer de tels ravages dans la vie d'un homme ".
Mais pour compléter le tableau de l'amour, l'auteur ouvre le protagoniste et la porte chimérique de la jalousie, paraissant "torturés par le feu vivant qui me brûlait les tripes", suivi de la douceur de la réconciliation ("Le pauvre enfant vous aime comme un fou. Rayonnante et pour la première fois, je me suis reconnue dans l'aube lointaine de mon premier siècle. " Ce roman est un livre troublant, un plaidoyer pour l'amour, et le style indéniable et charmant de Marquez se cache comme si, à chaque page, l'exhortation tendre, parfois déchirante: Aimez-vous!
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