J'aurai du me méfier ! Ce «
Billie », j'en avais lu de si mauvaises critiques dans les journaux à sa sortie que je n'avais pas envie de le lire. Et l'autre jour, à la médiathèque, Bourriquet m'a fait un clin d'oeil et je n'ai eu d'autre choix que de l'emprunter. Bien m'en a pris !
Cette histoire soit disant grossière, vulgaire est en fait un poème, une histoire d'amour.
Gavalda et moi, c'est une histoire qui date. Ça a commencé avec une nouvelle, l'histoire d'une fille à patins à roulettes sur le parvis du Trocadéro, lue vers la fin des années 90 dans un magazine. Ensuite il y a eu un tchat, une dizaine de filles pliées en 4 de rire et
Anna Gavalda (entrée sur le tchat sous le pseudo « Marguerite ») à l'époque de «
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part » et puis il y a eu tous les autres, les courts, les pavés, les traductions et même un que je n'ai pas aimé «
La consolante ».
Celui-ci «
Billie » j'ai failli passer à côté, j'ai failli me laisser influencer mais je l'ai terminé aujourd'hui. Et je suis ravie.
Dans ce roman, il y a tout l'univers qu'on connait d'
Anna Gavalda, tout est là. Je m'y suis retrouvée tout de suite dans cet univers. C'est le sien, c'est le nôtre, cette histoire m'a émue, fait sourire. Elle commence de façon si dramatique qu'on se demande où elle va nous conduire. Mais c'est extra cette façon qu'à
Anna Gavalda de nous « obliger à écouter » ce que raconte
Billie. On est embarqué tout de suite dans cette aventure, je n'ai pas adhéré à cette histoire – pire que ça – j'étais scotchée !! du début à la fin …
J'attends vite le suivant qui ne saurait tarder ….