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Jon Shannow tome 3 sur 4

Alain Névant (Traducteur)
EAN : 9782914370165
290 pages
Bragelonne (26/02/2002)
3.99/5   111 notes
Résumé :
Vingt ans après, qu’est devenu Jon Shannow ?

Alors que les Cavaliers de Jérusalem déchaînent un raz-de-marée de haine et massacrent les incroyants au nom de la paix, celui qu’on appelait l’Homme de Jérusalem a disparu depuis longtemps. Jusqu’au jour où l’église de la vallée des Pèlerins est brûlée de fond en comble et ses fidèles assassinés. Alors un cavalier surgit de l’ombre et pourchasse les tueurs. Le loup solitaire est de retour pour combattre le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Jon Shannow, tome 3

Quelques rescapés du grand cataclysme sont en train de transformer le monde avec leurs connaissances et la religion. Mais, comme souvent, le mieux est l'ennemi du bien. Certains se servent de la religion pour imposer leurs idées et augmenter leurs pouvoirs. Mais lorsqu'on l'attaque, Jon Shannow réagit, et malheur à ceux qui sont sur son chemin

Un récit après catastrophe donc, avec un peu plus de technologie, de la magie, des hommes-bêtes, des ponts temporels et même des mondes parallèles (le multivers).

Le roman se lit bien, mais avec quelques longueurs. Mais le contexte m'a souvent fait décrocher. Des mondes parallèles avec une réalité alternative, des portails qui permettent de voyager dans le temps, des bêtes monstrueuses, des pierres magiques avec des pouvoirs tout simplement incroyables et une fin organisée avec le gars des vues. de plus, le focus sur la religion devient lassant et l'histoire d'amour par delà les mondes n'est pas venu me toucher. Et le méchant de l'histoire est trop gros pour être crédible.
Par contre, j'ai encore eu du plaisir à suivre Jon Shannow avec sa volonté de fer et sa passion de la justice, si on veut.

J'ai aimé mais j'ai eu de la misère avec le contexte. le mélange avec la science-fiction n'a pas vraiment fonctionné, pour moi.
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Beaucoup d'action pour ce dernier tome, une ambiance de fin du monde qui donne des frissons.
Une fois de plus ici tout n'est pas noir ou blanc, sauf peut-être Sarento. Comme il est dit dans le roman, même si Jon Shannow ne sait pas ce qu'est un compromis, ses doutes et ses questionnements en font un être profondément humain.
Le plus amusant de l'histoire étant qu'on me reproche à peu près les mêmes choses qu'à lui, du coup, je ne peux que très facilement m'identifier à ce personnage à la fois sympathique et détestable.
:o)
Le suspens est vraiment soutenu, et ce jusqu'à la toute dernière page ! Encore un très très bon moment avec Jon et plein d'autres personnages, déjà connus ou pas, plus ou moins sympathiques...

J'ai plutôt bien compris le coup des nombreuses dimensions avec tous les personnages présents dans chacune. Par contre, à cause de ça, il y a une incohérence dans le bouquin, dont je ne parlerai pas plus car je ne veux rien spoiler, mais qui a fait un peu tilter mon cerveau, arf !
Bon ce n'est pas rédhibitoire non plus et ça n'enlève rien au suspens ni à l'intérêt de ce dernier tome, hein, et j'ai adoré malgré cela !
Ce n'est qu'un tout petit défaut, donc, qui n'enlève rien à la qualité de l'ensemble.

Relu début mai 2020 : Amaziga est, en fait, un personnage odieux. En première lecture, toute mon attention s'est portée sur Jon et je n'ai pas "remarqué" cette saleté. Mais là, je ne peux pas l'ignorer...
Elle acte des choses qui ont des conséquences désastreuses, et fait porter le poids de ces conséquences à Jon Shannow, qu'elle traite avec un mépris hautain pour ce qu'il est, tout en l'utilisant à fond. Et Samuel qui dit "elle n'est pas méchante, elle ne veut pas avoir tort". Mais si, elle est méchante. Avoir un bouc émissaire sur lequel on reporte les conséquences de ses propres actes, C'EST de la méchanceté. Surtout quand on se croit tellement supérieur à ce bouc émissaire.
Une vraie salope, quoi.
Quant à Beth, c'est pas beaucoup mieux... Finalement les femmes dans ce tome ne sont pas tellement à l'honneur, à part Mamie Zehra !
Pour l'incohérence : c'est à propos de "Jake"... A un moment c'est tout simplement "pas possible". Mais bon, c'est pas grave. :)
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Je ne suis pas convaincu que ce troisième tome s'imposait, trop inutilement compliqué...
Gemmell nous propose une sorte de terminator avec voyages aller/retour dans le temps, mondes parallèles et tout et tout, seulement voilà, si d'habitude on peut s'accommoder d'un style direct et laconique qui est adapté aux histoires qu'il nous propose, là c'est moins évident et limite ridicule.
Je veux bien admettre que l'auteur se soit attaché à ses personnages au point de se sentir obligé d'en ressusciter certains, de les faire voyager dans le temps, voire de multiplier les mondes pour justifier le tout, mais là il pousse un peu loin le bouchon...
Ou alors il aurait fallu faire un (gros) effort de style accompagné de quelques explications et d'un minimum de détails. Même les dialogues sont moins intéressants, les personnages qui étaient pourtant assez bien dessinés dans les deux premiers tomes sont sans relief, je ne suis pas difficile par défaut avec Gemmell car je sais ce que j'aime dans son style et je suis rarement déçu mais là non, je me suis vraiment fait ch... désolé.
Je me rattraperai avec Rigante, ça me console :)
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Critique de la trilogie complète :

Encore et toujours une bonne surprise de la part du maître de la fantasy avec cette trilogie composée des livres le Loup dans l'Ombre, L'Ultime Sentinelle et Pierre de Sang.

Le héros, Jon Shannow, contrairement aux autres livres n'est pas un guerrier passant ses ennemis au fil de l'épée, il serait plutôt dans le genre cowboy solitaire, à mi-chemin entre Lucky Luke et Mad Max, et menant une étrange quête spirituelle : retrouver Jérusalem.
En effet, le terme « retrouver » prend tout son sens car le monde que nous connaissons (comme le lion de Macédoine, l'histoire se passe dans notre monde), a subit l'apocalypse et est devenu méconnaissable.

Suite à ce cataclysme, dont je tairais la nature pour ne pas vous gâcher la surprise, la civilisation et la technologie ont disparus, cédant la place à une ère de barbarie, de violence.

Sans spolier, j'aurai des difficultés à résumer l'histoire. le premier tome suit un peu l'histoire d'Oedipe. Abaddon, alerté par une prophétie lui indiquant que seul Jon Shannow pourrait le détruire, se lance à sa poursuite et c'est ce qui, immanquablement, lui attire sa fureur.

Les deux autres suivent toujours les aventures de Jon et nous en apprennent d'avantage sur la catastrophe survenue sur notre monde.

Comme toujours, l'auteur nous dépeint tout une panoplie de personnages travaillés, sans sombrer dans des caricatures psychologiques.

Bien sur, nous trouvons toujours l'élément récurant à tout Gemmell qui se respect : le héros torturé par un passé sanglant. Ici, victime de ses propres réflexes surhumains au pistolet et attaqué par des bandits, il abattit un adolescent jaillissant d'un fourré.

J'ai adoré l'ambiance western de ce nouveau monde post-apocaliptique ou les forts règnent par la terreur sur les faibles jusqu'au passage du héros solitaire.

Au final, j'ai beaucoup apprécié la lecture de cette trilogie, bien que je garde encore mes préférences pour la saga de Druss ou de Waylander.
Elle fait partie des séries que je relirais un jour si ma PAL vient à disparaître.
Lien : http://lombredeskarnsha.blog..
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Idée de départ / Accroche du début de livre : 9/10
Développement des personnages : 9/10
Style de l'écriture : 9/10
Rendu de l'histoire : 7/10
Total 34/40 Babelio 4/5

Dernier tome de ce cycle de Jon Shannow. Celui commence une fois de plus comme un bon vieux western à la Clint Eastwood. Tout démarre avec destruction de l'église dont il a la charge. Ce début n'est pas sans rappeler Josey Wales hors la loi, croisé avec Pale Rider, le cavalier solitaire. le tout avec une touche fantastique de voyage dans le temps et des conséquences que cela peut avoir. Ce roman à une très bonne allure narrative, même meilleur que les deux premiers tomes, pourtant par moment je me suis senti décrocher, tout comme lors de ma première lecture il y a des années de cela. Je trouve que le mélange de genre a moins bien marché dans ce tome. Par contre je me suis toujours autant régalé avec les affrontements dignes des grands westerns. Il faut tout de même reconnaître le mérite de cet excellent auteur trop tôt disparu. Qui a su nous offrir une histoire unique en son genre. Rien que pour cela on ne peut que dire, Bravo…
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critiques presse (1)
Elbakin.net
19 juin 2018
Le lecteur est pris irrémédiablement dans l’histoire tissée par l’écrivain anglais, qui entrecroise différentes intrigues toutes reliées les unes aux autres par le biais de personnages tout en saveur, et en tous les cas, toujours bien construits, même en se basant invariablement sur des modèles archétypaux.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
Le pasteur arrèta sa monture, puis enroula les rênes autour du pommeau et sortit ses revolvers. Ils avaient tous les deux un long canon et les barillets étaient décorés de spirales en argent. Il frissonna, et s'aperçut que ses mains tremblaient. Combien de temps s'était écoulé depuis la dernière fois que ces armes de mort avaient été utilisées ? quinze ans ? vingt ans ?
— J'avais juré de ne plus jamais m'en servir. De ne plus jamais prendre une vie.
— Et tu étais un bel imbécile !
— Aime ton ennemi. Fais du bien à celui qui te hait.
— Et regarde ceux que tu aimes se faire tuer.
— S'il te frappe sur la joue droite, tends-lui la joue gauche.
— Et regarde brûler ceux que tu aimes.
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La pire folie est de croire que le mal peut être vaincu par la raison. Le mal est comme la pesanteur, c'est une force qui est au-delà de toute discussion.
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- Et la vérité ? demanda Nestor, de la colère dans les yeux.
- La vérité ? Que diable peut bien être la vérité ? Nous naissons, nous vivons, nous mourons. Tout le reste est seulement affaire d'opinion.
- Vous ne comprenez pas, n'est-ce-pas ? J'imagine que les gens comme vous ne comprendront jamais.
Les paroles piquèrent Clem, mais il essaya de ravaler sa colère.
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Les hommes sont capables de grandeur, d’amour, de noblesse, de compassion. Mais il ne faut pas oublier que sa capacité à faire le mal est infinie. Si vous imaginiez les pires tortures qu’il serait possible d’infliger, vous pourriez être sûr qu’elles ont déjà été pratiquées quelques part. S’il y a un son qui suit la marche de l’humanité, c’est le hurlement.
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Un homme sage et un imbécile étaient perdus dans le désert. Le premier ignorait tout du désert, et fut bientôt assoiffé et désorienté. Le second avait grandi dans le désert. Il savait qu'on pouvait trouver de l'eau en creusant à l'endroit le plus bas de la courbe extérieure du lit d'un ruisseau à sec. C'est ce qu'il fit, et les deux hommes se désaltérèrent. Celui qui avait trouvé l'eau dit à son compagnon :
- Lequel de nous deux est l'homme sage, maintenant ?
- Moi, répondit l'autre. Car je vous ai emmené avec moi dans ce désert, mais vous, vous avez choisi de voyager avec un imbécile.
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Gemmell l'homme qui a changé le point de vue que l'on peut avoir de la Fantasy ;)
Par Geek Librairie
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