L'abatteur

La commissaire Marie Sastre, végétarienne, enquète sur un tueur en série qui enlève et décapite des femmes. Elle navigue entre le milieu des abattoirs et celui de l'hôpital pour mettre à jour une machination criminelle peu commune.

Je ne savais pas à quoi m'attendre en commencant à lire ce roman de Franz-Olivier Giesbert. Ecrivain et journaliste de talent, je n'apprécie cependant pas vraiment tous les aspects de sa personnalité, particulièrement son profond attachement à la religion catholique.
Certes, on retrouve énormément de références bibliques mais je me suis laissée emportée par la dimension mystique proposée par l'auteur qui au delà de l'enquête policière côtoyant de près le milieu des abattoirs, parvient à nous faire questionner sur la nature de l'homme et son besoin de détruire la vie qui l'entoure, spécifiquement la vie animale .
Bref, après avoir refermé cet ouvrage, on a envie de devenir végétarien!!

Je suis mitigée par rapport à cette lecture.
L'histoire commençait bien et puis ça part dans une intrigue invraisemblable et tirée par les cheveux avec une fin qui frise l'irréalité.
Le personnage du commissaire Marie Sastre est assez intéressant, bien qu'à la fin je trouve qu'elle frise la bêtise sans comprendre ce que lui apporte réellement son attitude.
L'ambiance de la Provence n'est pas vraiment là et je ne réussissais qu'à imaginer les scènes que parce que je connais les endroits dont il était question.
C'est plutôt bien écrit et il y a quelques formules ampoulées que l'on n'a pas vraiment l'habitude de lire, sauf qu'elles sont parfois utilisées à mauvais escient.
La seule bonne surprise du livre c'est le narrateur qui ne se dévoile qu'à la fin.
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L'histoire avait bien commencé mais au fil des pages ça devient complètement farfelu: trancher des têtes pour les greffer à d'autres corps. Malgré la bonne critique que j'avais lue j'avais vraiment hâte de terminer ce roman invraisemblable.

Une demi-étoile puisqu'il n'est pas possible de matérialiser un zéro. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Ce "bouquin" est nul. Comment peut-on écrire aussi mal en étant aussi connu ? Encore un imposteur...

Sorti en 2003, L'abatteur est cependant très actuel. S'il est publié chez Folio Policier, c'est en fin de compte plus qu'un polar. On y parle beaucoup des philosophes pré-socratiques et de spiritualité, des abattoirs (âmes sensibles, passez votre chemin), et de l'éthique médicale, sujets qu'il serait temps de ne pas oublier. Il y a aussi beaucoup de non-dits et de regrets, ainsi qu'une sorte d'amertume latente. Alors si ces problématiques vous intéressent, n'hésitez pas à vous plonger dans cette lecture, car au-delà de passer un bon moment, vous y trouverez de nombreuses références à des auteurs traitant de ces thèmes. Malgré quelques bémols, si vous voulez un polar qui fasse réfléchir sans être trop prise de tête, allez-y !

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