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EAN : 9782264076878
624 pages
10-18 (21/10/2021)
4.2/5   186 notes
Résumé :
Gary Gilmore est l’un des condamnés à mort les plus célèbres des États-Unis.

Après avoir passé une partie de sa vie derrière les barreaux pour vols à main armée, il fut accusé de meurtre en juillet 1976, au moment même où la Cour Suprême, dix ans après la dernière exécution, venait d’autoriser à nouveau la peine capitale.

En réclamant lui-même sa mise à mort, plutôt qu’une peine de prison à perpétuité Gilmore enflamma le débat dans to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
4,2

sur 186 notes
Comment parler de ce livre de plus de 600 pages aux multiples facettes ? L'auteur, journaliste au Rolling Stone magazine, est le frère de Gary Gilmore, condamné à mort. Il y décrit l'enfance de leur mère mormone, communauté pleine de violence, sa rencontre avec son père âgé de 24 de plus qu'elle qui a déjà été marié sept ou huit fois, le nombre d'enfants difficile à déterminer. de ce couple naîtra quatre garçons élevés dans une cellule familiale mêlée d'amour et de violence, de non-dits, d'absence du père. Né le dernier, l'auteur sera le préféré du père et ne subira pas les flagellations. Mais se sentira aussi exclu de la fraternité. Quand il revient sur le passé de Gary, il constate qu'avec les années d'enfermement en prison et la violence qu'il y a subit, lui aussi serait devenu un meurtrier. Son frère refuse de faire appel et demande à être fusillé, ayant déjà été trop enfermé. Constat d'une famille américaine du 20ème. Des pages d'émotions et de questionnements, mi journalistiques, mi psychanalytiques. Inoubliable !
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En ce moment il faut croire que ce sont les récits autobiographiques portant sur le poids de la famille qui attirent mon attention. Soit. Après Un bon fils de Pascal Bruckner, témoignage puissant de l'auteur sur la figure honnie d'un père antisémite et violent, j'enchaîne avec Mikal Gilmore et son étrange famille, creuset de violences, de culpabilité et de rédemption, fruit du mormonisme marqué par l'expiation par le sang, saupoudré de vieilles rancoeurs et de mensonges (tout cela est très sympathique vous en conviendrez). Une famille qui - toujours selon l'auteur - fut le terreau favorable (si ce n'est la principale cause) du destin tragique de son frère, Gary Gilmore, qui fut condamné à mort, refusa de faire appel et fut exécuté (cet homme inspira le célèbre roman le chant du bourreau de Norman Mailer).

Mikal Gilmore a peu connu ce frère qui dès son plus jeune âge enchaîna vols et séjours en prison. Bien que la douleur ne s'efface jamais, l'auteur a éprouvé le besoin d'écrire sur sa famille aux destinés non moins tragiques (l'un de ses frères mourut également jeune, sa mère et son père furent un couple infernal, son père ne ménageant pas les coups de ceinturon sur ses fils) et qui façonnèrent l'Homme qu'il est devenu aujourd'hui. Est-on prédestiné dès sa naissance, de par son éducation, son milieu social/culturel/familial, à sombrer dans les affres de la délinquance ou au contraire à réussir tout ce qu'on entreprend parce que privilégié ? Peut-on aller à l'encontre de ce déterminisme ?

Mikal a réussi non sans peine à se sortir de ce gouffre de violence. Ses autres frères quant à eux sombrèrent. Tel est le récit que propose Un long silence et le moins que l'on puisse dire est qu'on entre de plain-pied dans le sordide, les non-dits mais pourtant, au coeur de ce maelstrom, régna l'amour (et oui comme quoi). Celui de 4 frères imparfaits qui s'aimèrent malgré les différences et les différends, celui d'une mère, dépassée, qui ne sut pas protéger ses fils, celui d'un père qui ne sut témoigner son amour que par les coups (excepté le jeune Mikal qui fut le seul épargné).

Long travail de mémoire qui a nécessité de son auteur de revivre des moments et épisodes douloureux, ce roman est aussi et avant tout un manifeste d'amour. Celui du benjamin de la famille qui plus protégé que ses frères, se sentit dès son plus jeune âge exclu du cercle des « élus » et donc toujours en marge. On sent à chaque page la souffrance et la peine avec laquelle Mikal a extrait chaque souvenir porté par une écriture précise et implacable.

Constat flagrant de l'échec d'une famille, Un long silence ne sombre ni dans le misérabilisme ni dans la vindicte. C'est ce que j'ai apprécié. C'est un roman dur, c'est un roman d'amour d'un frère qui voulut comprendre, le roman des Gilmore ou comment mal aimer. Roman qui frappe les mémoires. Si vous n'êtes pas prêts à cela, passez votre chemin.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Une mère folle, élevée parmi les mormons aux mythes fondateurs sanglants. Un père escroc, évanescent et terriblement violent.
Ces deux êtres s'unissent et forment un couple infernal qui engendre quatre fils. Tous choisiront la destruction : tournée vers eux-mêmes ou vers autrui.

Gary, qui est d'abord un voleur à la petite semaine qui enchaîne les condamnations, finira par se rendre coupable de deux meurtres gratuits et encourra la peine de mort nouvellement réintroduite en Utah. Il demandera lui-même à être exécuté sans attendre, par un peloton d'exécution... car ce n'est que lorsque le sang se répand sur la terre que les péchés sont expiés. Son histoire deviendra tristement célèbre aux États-Unis...

Les trois autres frères auront eux aussi un lien particulier avec la pulsion de mort puisque l'un mourra assassiné, tandis que les deux autres se perdront dans une existence faite d'errance, d'alcoolisme et de désespoir.
Le fantôme des liens familiaux animés par la brutalité, les coups et le désamour les hantera tous et pèsera sur leur vie comme une malédiction.

Mikal Gilmore est peut être celui d'entre tous qui s'en est le mieux sorti, mais non sans être lui aussi totalement et cruellement abîmé... Il retrace à travers ce livre biographique, la chronique de cette violence quotidienne; de cette violence ancrée dans les racines-mêmes de l'héritage familial et cherche à répondre à la question : peut-on échapper à son destin ? L'un d'eux avait-il la moindre chance de choisir la vie ?

Une enquête familiale délicate, sensible et passionnante bien qu'elle aurait peut être gagné à être plus ramassée (le livre fait plus de 600 pages). Un livre qui nous plonge dans la noirceur d'existences fracassées et qui ne laisse pas de temps de respiration.
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Un long silence

Un livre bouleversant, poignant, un long cri de douleur et de souffrance, cri qui s'éteint dans un silence affreux, le pire qui soit, celui d'un frère qui demande une mise à mort sanglante, une exécution froide, inhumaine, laquelle ne pourra jamais réparer les crimes commis, laquelle ne pourra jamais restituer une humanité à l'assassin ainsi liquidé.
L'auteur, Mikal, est le plus jeune frère (d'une fratrie officielle de quatre garçons) de Gary Gilmore, le dernier exécuté à mort dans l'état de l'Utah aux Etats-Unis par balles, un peloton d'exécution de cinq hommes armés de fusils. Pour des crimes commis, admis mais inexplicables, inexpliqués, on dirait gratuits.
L'affaire qui date de 1977 avait fait grand bruit alors. Personnellement je n'en ai aucun souvenir, en revanche je me souviens particulièrement du dernier exécuté politique de Franco en Espagne par étranglement au garrot peu avant en 1975.
Si je fais ce rapprochement, c'est pour énoncer que ce livre n'est pas du tout l'histoire de Gary Gilmore, histoire qui a été mis en mot grâce à la plume de Norman Mailer et du journaliste Schiller.
Cet émouvant écrit est l'histoire de Mikal, le jeune frère, qui a très peu connu son grand frère, en raison de l'écart d'âge, en raison des relations paternelles – Mikal est emmené par son père dans ses voyages commerciaux et est ainsi éloigné de la fratrie et de sa mère - et en raison du parcours précoce de Gary, ce grand frère délinquant, qui dès 16 ans, est enfermé dans des centres de redressement, des centres pénitentiaires, jusqu'à son exécution.

Mikal, dans cet ouvrage à la fois très intime et très pudique, a voulu, plus de quinze ans après la mort de ce grand frère, reconstituer tout ce qui pourrait apporter une explication au double crime impardonnable et paradoxalement inexplicable, mais aussi à tout ce parcours autodestructeur (et destructeur).
Un parcours de souffrances continues.
De fait, il ne réussit à expliquer. Il apporte tous les éléments, l'histoire de la famille, la religion, l'ancrage social, la précarité puis une richesse vite diluée, le poids de ceci et de cela.
Ce que j'ai vu, à travers tous ces éléments reconstitués, car Mikal fait une oeuvre de mémoire époustouflante et incroyablement émouvante, c'est un enfant tel une minuscule mouche dans une immense toile d'araignée, tissée par ses propres parents (abominables, pitoyables, toxiques, égotistes, pervers, et pourtant un peu aimants), une société étatsunienne délitée (et nous sommes dans les années cinquante et soixante), entre l'appât du gain, les croyances religieuses débiles, l'absence d'éducation, l'abandon social et psychologique, la déficience abyssale des structures socio-éducatives.
Ce qui est magnifique et douloureux, c'est que Mikal ne met rien en cause, excepté les centres de rétention pour adolescents, il a tout juste essayé de comprendre le pourquoi de cette fin, à la fois ce double crime odieux commis par son frère et cette demande d'expiation par le sang.
Et ce qui est déchirant est que Mikal n'a pas les réponses. Il ne les aura jamais. Il ne réussira pas à percer les ultimes secrets de famille.
Son oeuvre n'est pas tout à fait un roman, elle est constituée de témoignages, de récits de mémoire, d'introspections, de restitutions de faits réels, mais elle est construite si clairement, malgré les allers et retours entre un présent et des passés, ainsi elle nous emmène inéluctablement vers l'inéluctable, d'une manière à la fois douce, car elle nous y prépare, et brutale, cruelle et définitive.
Une lecture inoubliable, car tant de souffrances reposant sur la tête et dans le coeur d'un enfant, ne laissent pas de marbre. Mais dira le grand frère, j'ai vécu les mêmes souffrances, dans les mêmes conditions, et je ne suis pas devenu un assassin.
Les deux frères survivants de cette famille absolument incroyablement épouvantable n'ont pas eu de descendance.
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ISBN : 9782757823538

Shot in the Heart
Traduction : Fabrice Pointeau

Extraits


Le 7 octobre 1976, Gary Gilmore, coupable de deux meurtres de sang-froid, est condamné à mort par un jury de l'Utah. Cela fait quelques mois que la Cour Suprême, cédant à la pression de l'opinion publique, a rétabli la peine de mort dans cet Etat mais personne n'est pressé de la remettre en application. Gary Gilmore va stupéfier non seulement son entourage proche mais aussi toute l'Amérique et le monde entier, en renonçant à toutes les manoeuvres que la loi met à sa disposition pour pour tenter d'échapper à sa peine. Mieux : à la profonde indignation des adversaires de la peine capitale, il exige d'être exécuté, et le plus tôt possible. Son souhait est exaucé le 17 janvier 1977, date à laquelle il est fusillé dans la cour de la prison de Draper, dans l'Utah.

Norman Mailer s'est emparé de cette histoire pour cet énorme pavé qu'est son "Chant du Bourreau". Il a fouillé, enquêté, cherché à comprendre ce destin qui, dans l'univers des tueurs, demeure exceptionnel. le livre est dans l'une de mes PALs mais je ne l'ai pas encore lu. Appréciant peu la personnalité de Mailer - je n'ai jamais très bien compris l'engouement dont il est l'objet en France face à des écrivains qui, comme Capote et Gore Vidal, lui sont à mon sens bien supérieurs - j'ai préféré attaquer le problème par le livre que Mikal Gilmore, le petit dernier de la fratrie, a consacré, après de longues années, à celui qui fut son frère.

Livre sans concession, livre qui cherche avec désespoir à se montrer totalement intègre, et envers tous, "Un Long Silence", qui aurait gagné à voir son titre traduit presque littéralement par "En Plein Coeur", recompose le destin de Gary le Petit Délinquant, de Gary le Drogué, de Gary le Tueur, en se penchant, bien des années avant sa naissance, le 4 décembre 1940, à Waco, Texas, sur les racines de ses parents : le père, Frank Gilmore, homme aux mille identités, probablement bigame à ses heures et escroc professionnel ; la mère, Bessie Brown, de vingt ans sa cadette, à l'enfance aux relents incestueux, les deux pieds solidement ancrés, pour son malheur et celui des siens, dans cette énième religion qui se veut la seule valable : la religion mormonne.

La démarche de Mikal Gilmore, si douloureuse qu'elle dût être pour lui, met en lumière toutes les erreurs - beaucoup volontaires, ce qui est fréquent chez les parents abusifs - toutes les menées de chantage affectif, tous les subterfuges, physiques mais surtout moraux, mis en oeuvre pour humilier, affaiblir, clouer au mur l'enfant auquel on a donné vie, ainsi qu'on clouerait un papillon pour en orner sa collection. Gilmore évoque d'ailleurs la phrase fameuse d'Oscar Wilde : "Les enfants commencent par aimer leurs parents ; devenus grands, ils les jugent ; quelquefois, ils leur pardonnent."

Il faut espérer que les survivants de la fratrie Gilmore, dont Frank Jr - l'aîné sans cesse maltraité, l'aîné sur qui Mrs Gilmore Mère a compté jusqu'au bout - à qui est dédié le livre, réussissent, un jour ou l'autre, à pardonner à leurs parents l'incroyable égoïsme avec lequel ils n'ont jamais cessé, même dans leurs meilleurs jours, de se comporter avec leurs enfants. le lecteur, lui, n'est évidemment pas confronté à ce problème. Juger, par contre, il en sera tenté. Comment ne pas le faire devant un tel gâchis lorsqu'on se dit que, si seulement les Gilmore Père et Mère avaient mis autant de passion à aimer et protéger leurs enfants qu'ils en mirent à orchestrer l'existence de folie et de violence qu'ils leur firent mener, Gary Gilmore n'aurait probablement tué personne ?

Il serait trop long d'exposer ici, point par point, toutes les embûches que la négligence, l'égocentrisme forcené ou tout simplement la sottise de ses parents firent éclore sur le parcours de Gary. Disons, pour en donner une idée et en quelque sorte résumer leur malveillance, qu'elles naissent toutes de la certitude - infondée ou pas - de Frank que Gary n'était pas son fils mais celui du rejeton qu'il avait eu de l'un de ses mariages précédents et avec qui Bessie aurait sympathisé alors que lui, Frank, s'était enfui une nouvelle fois loin de son foyer afin d'échapper aux conséquences de l'une de ses escroqueries. Cette certitude, détail à la fois si trivial, si ridicule et si infime, a disposé de toute la vie de Gary Gilmore.

Oui, mais il avait son libre-arbritre, me dira-t-on. C'est vrai. D'autant que Gary Gilmore présenta très jeune un QI supérieur à la moyenne, une grande sensibilité et un don remarquable pour le dessin. En fait, il aurait pu réussir sa vie sans prendre au passage celle de deux innocents. le problème, c'est que, convaincu - par son père et très tôt - qu'il n'était pas grand chose, convaincu aussi - et sans erreur possible - que son père le haïssait, et en vertu de ce curieux réflexe qui fait que les enfants les plus martyrisés, les plus détestés, les plus piétinés par leurs géniteurs, se refusent pour la plupart à admettre que ceux-ci sont dans leur tort, Gary développa également très tôt de terribles tendances auto-destructrices. Mieux vaut se transformer en démon que de laisser croire à quiconque que son père, ou sa mère, ou les deux, sont des monstres.

Vous vous en doutez, "Un Long Silence" n'est pas un livre de tout repos. Mais c'est un livre puissant, fascinant, qui vous prend au coeur et aux tripes et à qui vous songez encore longtemps après l'avoir fini. Je suis sûre que, le retrouvant, quelques années plus tard, sur l'une de mes étagères, sa vue me remuera encore le coeur et la mémoire. Je souhaite qu'il en soit de même pour vous. ;o)
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critiques presse (2)
LeSoir
23 mars 2022
C’était en 1977 : l’assassin a refusé de faire appel et demandé à être fusillé, pour que le sang soit versé. Le benjamin livre un mémoire époustouflant, sans concession pour ses proches ni pour l’Amérique : quelles sont les racines de la violence américaine ? Quelle est la part de violence extérieure, religieuse, culturelle ou familiale, quelle part est intérieure au tueur, et dans quelle mesure un individu appelle-t-il la violence du monde qui l’entoure ? Sont dénoncés la culture sanguinaire des mormons, la violence faite aux enfants et le rôle toxique d’un père à la fois violent et aimant. Tragiquement magnétique.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaPresse
14 juin 2011
À la frontière du roman noir, de la psychanalyse et de l'enquête journalistique, Un long silence plonge dans les zones les plus sombres de l'âme humaine.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
La tradition de l’Utah - et peut-être aussi sa loi - veut qu’un peloton d’exécution soit constitué de cinq hommes, mais que seuls quatre d’entre eux aient des fusils chargés. Le cinquième a une balle à blanc. Comme ça, si l’un des hommes a des problèmes de conscience, il peut toujours raisonnablement douter d’avoir véritablement tiré sur le condamné.
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Prends un gamin qui a des problèmes - peut-être des problèmes émotionnels, peut-être des problèmes familiaux -, enferme-le dans l’une de ces maisons de redressement ou de ces prisons scandaleuses et monstrueuses, et il y a de grandes chances pour que ce gamin finisse comme notre frère.
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Mon père était mort. Il avait souvent été un homme déraisonnable et violent – plus envers mes frères qu'envers moi – et il s'était arrangé pour engendrer une famille et subvenir à ses besoin en même temps qu'il avait bousillé les âmes et les espoirs de ses membres.
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« J’ai une histoire à raconter. C’est l’histoire de meurtres : des meurtres de la chair et de l’esprit ; des meurtres nés de la douleur, de la haine, du châtiment. C’est l’histoire de la genèse de ces meurtres, de la manière dont ils ont pris forme et déteint sur nos actes, dont ils ont transformé nos vies, dont ils ont imprégné le monde et l’histoire autour de nous. Et c’est une histoire qui raconte comment la soif de violence et le meurtre prennent fin – pour autant, certes, qu’ils prennent jamais fin.
Je connais bien cette histoire, car je suis coincé dedans. […] »
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Lire est devenu l’une des activités que j’aimais le plus dans la vie. C’était quelque chose que je pouvais faire seul, et, bien sûr, c’était un moyen idéal d’échapper à la réalité de la vie qui m’entourait.
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