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EAN : 9782226245977
40 pages
Albin Michel (01/03/2013)
3.33/5   9 notes
Résumé :
Hawa’a, la Citadelle des Musiciens, côtoie la Ville des Marchands. Leurs habitants ne se connaissent pas : ils ont peur les uns des autres.
Malgré cette attitude ancestrale, quand le jeune Anmar aperçoit depuis sa fabrique de savon, la chevelure flamboyante d’une fille de la Citadelle, son cœur chavire. Il emprisonne alors son propre reflet dans des bulles de savon, que le vent soulève jusqu’à la Citadelle…
Les mots poétiques de Valentine Goby nous emm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Au pied de la Citadelle d'Hawa'a peuplée de Musiciens, se dresse la Ville des Marchands, des fabricants de savon. Aucun échange entre les 2 cités n'est autorisé, par peur de l'autre. Mais un jour, Anmar aperçoit la chevelure flamboyante d'une habitante de la Citadelle. Amoureux, il utilise un stratagème pour séduire sa belle...
Un bel album qui doit beaucoup aux illustrations de Fx Goby et à ses couleurs chatoyantes, toutes en jaune, rouge ou bleu, qui nous transportent dans un univers oriental.
Ce conte nous parle de la différence, de la peur de l'autre, des préjugés liés aux classes sociales, des traditions mais aussi de l'amour grâce auquel on peut faire tomber les barrières.
Une belle histoire simple, accessible dès 6 ans.
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: L'auteure Valentine Gobi dédiera en début d'album cette histoire proche du conte à la belle ville d'Alep.
Alep est en Syrie et le fond de décor du " Mystère de Hawa'a" campe une forteresse et une ville à ses pieds à l'identique.
Nous avons cherché donc.
Allo Wiki?
"La citadelle d'Alep est un palais médiéval fortifié situé sur un tel dominant le centre-ville d'Alep et caractérisée par son imposante entrée fortifiée..."
Cette citadelle a une drôle d'histoire, la construction permettra en tous cas de raconter toutes sortes d'invasions qui useront de la ville fortifiée et qui la remaniera pour ces besoins.
Grecque, romaine, turque, Otomane, elle en aura vu passer, achevant ses faits de guerre avec une guerre civile avec ceux du dedans et ceux du bas, des frères contre d'autres frères.
Merci Wiki.

C'est sans doute un peu de cela que les auteurs auront envie de nous parler, de paix.
Dans "Le mystère de Hawa'a", deux peuples cohabitent mais ne se fréquentent jamais plus. Il n'y a pas de guerre, juste une séparation et une fréquentation prohibée par la tradition historique.
Ceux de la forteresse, des musiciens, ne parlent jamais aux marchands occupant les bases de la ville haute.
Cette ville est imprenable certe mais personne n'en sort.
Du coup, nous comprendrons l'absurdité de la chose, ceux de la ville fortifiée se sont eux-mêmes enfermés par leur interdit.
"Le mystère de Hawa'a", c'est aussi finalement une histoire d'amitié, une plante qui poussera vivace et contrariante dans le sol du désert. Car la nature est ainsi faite, elle suit sa nature.

Le petit Anmar est fils de marchand et un jour, alors qu'il fabrique des savons, il aperçoit une petite fille à la chevelure interminable par une fenêtre du bâtiment fortifié.
Une vraie "raiponce" à leur histoire qui ne fait que commencer et malheureusement sur de vilaines bases.
Anmar ne voit évidemment pas ce qu'il y a de dangereux ou interdit à chercher à revoir cette petite dans sa jolie cage de pierre.
Nous aimerons l'inspiration douce, enfantine, poétique, qui témoignera de l'ingéniosité et l'innocence d'Anmar, l'enfant enverra vers la fenêtre des bulles de savon avec son image.
Mais attention, il y a des pigeons qui garderont les hauteurs et eux aussi sembleront avec des idées bien arrêtées...

C'est un bel hymne au recommencement ou à la chance de s'offrir une suite dans sa grande histoire, avec de nouvelles générations qui probablement voudront découvrir le goût de la paix et celle durable.
L'aventure est mignonne et agréable.
Nul besoin de connaitre l'histoire d'Alep pour en profiter comme le joli conte d'amour qu'il est, sous les illustrations de Fx Goby.
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Anmar est un jeune fabricant de savon, comme l'est sa famille depuis des générations dans la ville des marchands qui siège, au milieu du désert, au pied de Hawa'a, la mystérieuse cité des musiciens où jamais personne ne rentre et d'où nul ne sort jamais.

Mais un jour, Anmar voit une belle et longue chevelure rouge dépasser d'une des fenêtre de Hawa'a...

Avant tout je voulais remercier Albin Michel et Babelio pour cet album reçu via Masse critique.

Ensuite, je dois bien avouer être un peu resté sur ma faim. Les illustrations de cet album sont vraiment très belles et surtout très colorées, mais j'ai trouvé l'histoire un peu convenue et traitée de façon un peu rapide (un peu de rebondissements à ajouter ?). L'écriture manquait peut être aussi de la poésie et du pétillement qui font souvent toute la différence dans les albums, ici j'ai trouvé le style un peu plat et conventionnel (ce qui ne veut pas dire mauvais non plus, mais ça manque de surprises).

Cela restera peut être une « belle histoire » pour des enfants de 5 ans sur le thème de la différence (voire de la séparation des classes sociales où un marchand ne peut aimer une musicienne), mais personnellement il me manque un petit quelque chose...
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Un très beau livre aux illustrations chaudes et colorées dont la couverture vous donne un exemple. Sur cette dernière j'ai déjà admiré le contraste entre le titre et les bulles brillantes avec le reste de l'image, plus mat.


Le héros, Anmar, est un petit garçon qui vit dans un village du désert, au pied d'une citadelle dénommée Hawa'a. Les villageois fabriquent du savon alors que la citadelle est peuplée de musiciens et jamais les deux populations ne se mêlent ni même se croisent. Personne n'entre dans la citadelle ni n'en sort jamais. Mais un jour, Anmar aperçoit à une fenêtre la belle chevelure rouge d'une adorable demoiselle et à partir de là il ne cesse de penser à elle. Il décide alors d'enfermer son image dans des bulles de savon pour essayer de la rejoindre...
C'est la grand-mère d'Anmar qui lui explique pourquoi il est impossible d'aimer quelqu'un de la citadelle si on habite le village, au risque de provoquer un tremblement de terre. Et pourtant, Anmar va trouver une solution pour rejoindre celle qu'il aime !
Une belle histoire sur comment dépasser la peur de l'autre et lutter contre les préjugés face à une population différente. Un conte simple qui pourra se lire avec des enfants à partir de 5 ans je pense.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Amnar est un petit fabricant de savon. Il vit avec les autres marchands sur la Terre de Poussière, au pied de Hawa'a, la Citadelle des Musiciens. Personne n'est jamais entré ou sorti de la Citadelle ; seule la musique peut s'en échapper. Pourtant un jour, Amnar voit une petite fille aux cheveux rouges penchée à la fenêtre. Il est subjugué, il voudrait apprendre à la connaître. Mais comment l'approcher ? Pensant que le Vent est son ami, il fabrique une bulle de savon et y emprisonne son visage à l'intérieur. Puis il en fait une autre, et encore une autre, espérant qu'au moins une de ces bulles arrivera jusqu'à la petite fille aux cheveux rouges.

L'intrusion de ces choses venues d'ailleurs provoque la panique dans la Citadelle des Musiciens, et le vol affolé des pigeons questionne la Ville des Marchands. Mais la petite fille elle, n'a pas peur. Elle a reconnu le visage du garçon. Que craignent donc tous les autres alors ? Pourquoi les Musiciens et les Marchands vivent-ils chacun de leur côté ? Pourquoi ne peuvent-ils pas se parler, peut-être même s'aimer ? La grand-mère d'Amnar prétend que c'est parce que tout le monde a peur. Et que "(s')approcher les uns des autres ferait trembler la terre". Mais la terre peut-elle trembler du simple fait que les gens se rencontrent ?

C'est un bien joli album que celui-là. J'ai été captivée comme une enfant en tournant les pages, surtout par les dessins de Fx Goby, que j'ai trouvé magnifiques. Ils invitent vraiment au rêve. Pour le texte, j'admet avoir du mal à juger de l'écriture, car je ne suis pas vraiment habituée à lire des albums jeunesse. Mais en me mettant dans la peau d'un enfant de cinq ans, j'en ai conclu que c'était pas mal ! Enfin, le message porté par l'auteur, lui, est essentiel et traité d'une façon très subtile. Ici, pas de leçon de morale enfantine sur le rejet des autres, mais un très beau conte qui distille beaucoup de tolérance dans une bulle de poésie...

Je remercie Babelio et l'éditeur de m'avoir permis de recevoir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique.

Plus de photos sur : http://manoulivres.canalblog.com/archives/2013/05/11/27127150.html
Lien : http://manoulivres.canalblog..
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critiques presse (2)
Ricochet
02 mai 2013
Une belle histoire, de belles illustrations dans des teintes chaudes ocre et bleu pour nous transporter dans un Orient rêvé, supposé être Alep selon le mot des auteurs. Les thèmes de la différence des conditions, les rigidités de la tradition dénoncées disparaissent par enchantement.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Ricochet
02 mai 2013
Une belle histoire, de belles illustrations dans des teintes chaudes ocre et bleu pour nous transporter dans un Orient rêvé, supposé être Alep selon le mot des auteurs. Les thèmes de la différence des conditions, les rigidités de la tradition dénoncées disparaissent par enchantement.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
"Pourquoi les gens de Hawa'a ne sortent jamais ?" demande Anmar à Jadda.
Jadda soupire : "Parce qu'il sont peur de nous ; et nous avons peur d'eux. Le père de ton père le disait, de même que son grand-père et son arrière-grand-père. Toi aussi tu dois avoir peur.
- Pourquoi ?"
Et Jadda dit : "Les habitants de Hawa'a sont des musiciens, ils ont les mains blanches et lisses. Nous sommes des marchands, nos mains sont noires et nos ongles cassés. Nous approcher les uns des autres ferait trembler la terre."
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Vidéo de Valentine Goby
Dans cette vidéo exclusive, plongez dans les secrets bien gardés des écrivains ! Explorez comment Caryl Férey fusionne voyages et écriture, comment DOA aborde la recherche de manière empirique, et comment Valentine Goby navigue l'exploration vertigineuse. Un voyage fascinant dans les coulisses de la création littéraire vous attend !
00:10 Caryl Férey 00:30 DOA 01:45 Alexis Jenni 02:37 Valentine Goby 04:10 DOA 05:33 Valentine Goby
Cette interview a été réalisée durant plusieurs éditions de Quais du Polar, ainsi qu'aux Artisans de la Fiction.
Chez les Artisans de la Fiction, situés à Lyon, nous valorisons l'apprentissage artisanal des techniques d'écriture pour rendre nos élèves autonomes dans la concrétisation de leurs histoires. Nous nous concentrons sur les bases de la narration inspirées du creative writing anglophone. Nos ateliers d'écriture vous permettent de maîtriser la structure de l'intrigue, les principes de la fiction et la construction de personnages.
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