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sur 1202 notes
J'ai aimé lire Faust, mais il faut avouer qu'il n'est pas assez simple de le comprendre. Ce qui m'a aidé ce sont surtout les notes en bas de page, mais aussi le fait d'avoir déjà une idée du mythe de Faust. Il faut s'habituer au style d'écriture de Goethe, surtout lorsqu'on lit une oeuvre allemande pour la première fois. Je ne comprenais pas l'humour de l'auteur à quelques reprises, mais il n'empêche que l'important est de saisir la philosophie de l'oeuvre. C'est une pièce de Théâtre, donc pas trop longue à lire, beaucoup d'événements se passent. Énormement de références scientifiques, littéraires et folkloriques. C'est un bon point de départ pour ceux qui veulent découvrir Goethe, ou la littérature allemande en général. Il ne faut pas oublier que Faust à beaucoup influencé l'oeuvre de Dostoievski, Les Frères Karamazov. Ceux qui l'ont lu feront un lien entre Faust et le chapitre mémorable du Diable, où Ivan Karamazov à une discussion inoubliable avec le diable.
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Je n'en reviens pas moi-même, mais oui j'ai réussi à lire Faust! Il y a une dizaine d'années, il avait rejoint ma PAL avec un lot de classiques afin de me "cultiver" dirons-nous durant mes études. Seulement voilà, alors que j'ai pour politique de toujours lire un livre jusqu'au bout quitte à le lire en diagonal, je n'avais pas réussi à passer la page 15 tellement le début est indigeste. Etant restée sur cette frustration ou plutôt sur cet échec, j'ai décidé prendre le taureau par les cornes et d'aller jusqu'au bout cette fois-ci et ce coûte que coûte!

J'ai donc rempli mon contrat, mais qu'ai-je pensé de cette pièce de théâtre? Pas grand chose je dois bien l'avouer... le début et la fin sont complètement indigestes avec leurs vers ayant bien peu de rapport avec le reste de l'histoire. Ils amènent une certaine confusion et n'aident pas à ce que le lecteur voie un intérêt à l'histoire. Mais si nous persistons un peu, après les quelques chapitres du début, le récit se développe enfin et nous rencontrons Faust et Méphistophélès.

Le style de Goethe est lourd et pas vraiment accrocheur et pour ce qui est de l'histoire, bien que certains éléments soient intéressants dans le lien entre Faust et l'esprit, elle reste très vague et peu développée. L'auteur nous présente plein d'éléments intrigants mais ils sont chaque fois survolés et ils se terminent aussi vite que ce qu'ils ont commencés, comme s'il nous présentait une juxtaposition d'événements plutôt qu'une histoire construite et logique.

Je ressors vraiment déçue de cette lecture. Si tout n'est pas mauvais dans ce texte, l'ennui est bien présent et je regrette le côté très décousu de l'oeuvre. Je reste quand même ravie de lui avoir donné une nouvelle chance, car c'était vraiment intéressant de découvrir cette histoire malgré tout.

En bref, c'est le genre d'histoire qui s'oublie à peine la dernière page tournée. Si Goethe nous offre des vers intéressants et des idées bonnes à prendre, l'agencement manque de cohérence et de développement, ce qui en fait une oeuvre décousue et qui tire en longueurs.
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Difficile de donner un avis sur cette lecture. Je suis dérouté à plusieurs niveaux. Je note donc cet ouvrage en fonction du plaisir qu'il m'a apporté mais je dois dire que j'ai été un peu déçu. Peut-être à cause de la forme dramaturgique du récit, avec des chants intégrés, des situations loufoques. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer après cette lecture: certains passages décrivent un tel poids de la religion sur le comportement des personnages, c'est très liberticide et culpabilisateur. Est-ce que l'auteur a cherché à déclencher ce sentiment chez le lecteur ou est-ce juste une intrigue décrivant la société telle qu'elle était à l'époque? J'ai bien entendu saisi l'essence du texte mais l'impression effrayante que doit laisser aux lecteurs ce pacte diabolique ne peut fonctionner que si on est croyant et de religion catholique. Pour les lecteurs d'aujourd'hui, ce n'est donc qu'un document d'Histoire, qui a perdu de son charme et qui révèle une conception différente du monde.
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Faust est un docteur révéré par ses concitoyens, notamment pour son dévouement à la population pendant l'épidémie de peste qui a eu lieu plusieurs années auparavant, et il est aussi aimé de Dieu.

Comme pour Job, Méphistophélès parie avec Dieu qu'il pourra corrompre Faust. le Seigneur accepte, sauf qu'au contraire de Job, il laisse le champ libre au démon et ne met pas la main à la pâte lui-même.

Ce qui tombe bien pour le diable, c'est que Faust a des regrets, et qu'il se sent tiraillé entre deux mouvements contraires de son âme. Il est donc réceptif aux avances du démon, et, quand il rencontre la jolie Marguerite, il n'aura de cesse de la posséder. Et Méphistophélès va s'y employer de fort bon coeur...

Cette pièce n'est pas forcément évidente à lire : entraîné par le diable, on saute d'un paysage à un autre, d'une cave à un jardin, puis à la cuisine d'une sorcière. Et puis, elle ne se termine pas franchement : Marguerite sauve son âme, et Faust et le démon s'enfuient de sa prison. En fait, Goethe a écrit la suite des aventures de Faust quelques années plus tard, mais je ne l'ai pas lue.

J'en ressors avec une impression de confusion, et je suis assez perplexe quant au projet de Goethe : que voulait-il faire ? Instruire ? Divertir ? Je pense qu'il me manque quelque clefs pour mieux comprendre, mais je ne les ai malheureusement pas trouvées dans la préface ni dans la notice qui accompagnaient le texte de la pièce.

En revanche, j'y ai appris que le mythe de Faust est bien plus ancien que je ne le croyais, et qu'il a été exploité par d'autres auteurs, dont Christopher Marlowe, contemporain de Shakespeare. Et là, pour le coup, je suis bien tentée par l'aventure...

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Avant de vous faire part de mon (très) humble avis sur Faust, je tenais à vous faire savoir une chose : je n'ai absolument rien compris à ce livre !
Quel sentiment désagréable de tourner les pages d'un bouquin sans même en comprendre le contenu ! Je n'ai quasiment rien compris à l'histoire et il m'a fallu relire de nombreux passages plusieurs fois ! Par conséquent, je fus complètement hermétique à la poésie et au lyrisme de l'oeuvre de Goethe..

L'écriture de ce dernier m'a d'ailleurs totalement perdu et il m'a fallu une concentration olympienne pour arriver au bout de ce véritable labyrinthe. Est-ce parce que je ne suis pas habituée à ce style ? Est-ce du à la traduction ? Je ne saurais le dire..

Faust est le type de livre à lire en deux temps : un premier temps sans rien comprendre, puis un second temps après avoir lu des analyses et commentaires sur l'oeuvre.

Malgré tout, et une fois l'histoire comprise, Faust est une très belle lecture avec une morale intéressante. Comme Faust, nous ne devons pas nous enorgueillir et penser pouvoir tout savoir à tout prix car Dieu seul est omniscient. le progrès scientifique poussé à l'extrême ne peut mener qu'à notre perdition. Nous devons donc vivre en paix avec nous, nos connaissances sur le monde et Dieu.

Le nom « faustianisme » est d'ailleurs rentré dans le vocabulaire courant : « Inspiré par la figure du Docteur Faust, le faustianisme se caractérise par la volonté de dominer la nature, afin d'utiliser ses ressources dans l'intérêt de l'Homme. Pour parvenir à cet objectif, l'Homme utilise la science (comprendre et expliquer) et la technique (maîtriser). C'est cette mentalité, incarnée par exemple par le savant et ingénieur Léonard de Vinci, qui a entre autres permis l'élaboration de la société occidentale contemporaine telle que nous la connaissons aujourd'hui : marquée par la place importante qu'elle accorde à la science et à la technique pour subvenir à ses besoins » (Source : Wikipédia)
Lien : http://mademoisellechristell..
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Cette pièce de théâtre m'a un peu paru sombre, lugubre et difficile à comprendre comme à lire, mais elle aborde le mythe faustien avec qualité et profondeur.
Je ne sais plus si c'est Goethe qui l'a créé et l'a repris mais le mythe a vraiment pris son essor avec cette pièce et Faust, cet homme qui vend son âme au diable, sera adapté indéfiniment dans tous les arts par la suite.
À découvrir pour connaître et comprendre l'origine du mythe, mais il faut tout de même être habitue à la tragédie et avoir une bonne traduction expliquée pour comprendre la langue allemande du dix-huitième siècle.
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Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur Faust, que je considère comme une oeuvre littéraire majeure. La traduction de Gérard de Nerval n'a pas pris une ride (ou si peu...) et parvient toujours à retranscrire la puissance littéraire de Goethe.


Je ne reviendrai pas non plus sur le mythe et la déclinaison qui nous est offerte ici. Je dirai simplement qu'au-delà du théâtre, de la littérature et de la poésie, cette oeuvre relie également philosophie et ésotérisme pour en faire un voyage initiatique nimbé de fantastique. Je comprends qu'on puisse ne pas adhérer à cet univers ou cette façon de faire, mais encore une fois, ce livre est puissant.
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Faust est à l'origine un conte populaire allemand qui a ensuite gagné de nombreux pays. le Faust de Goethe est en réalité un brillant intellectuel qui n'est malheureusement pas reconnu pour son art. Déçu par la société, Faust décide alors de conclure un pacte avec le diable et de lui céder son âme en échange de la reconnaissance et de l'estime du peuple mondain.
L'origine du nom Faust viendrait en réalité du Maître Georgus Sabellicus Fazustus Junior, un célèbre savant qui aurait , selon les sources historiques que nous détenons, étudié et pratiqué les sciences occultes et notamment la magie noire, d'où son rapprochement avec le diable.
Magnifique ouvrage de Goethe qui est un véritable classique de la littérature allemande, à tel point que l'adjectif «faustien» est rentré dans notre langage pour désigner quelqu'un qui est prêt à tout, voir même à des arrangements scrupuleux, afin d'obtenir le pouvoir et le succès.
Goethe n'est pas le seul à avoir exploité le thème de Faust dans ses oeuvres mais je trouve que cet ouvrage se vaut d'être lu et reconnu. L'auteur frise la perfection et le texte en lui-même est splendide et bouleversant à la fois !
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Un docteur en médecine érudit qui a passé sa vie à lire et à apprendre tout ce qu'il pouvait, se retrouve désemparé en vieillissant : il a l'impression d'avoir manqué quelque chose.
Il fait alors un pacte avec Méphistophélès : il lui fera découvrir le monde mais Faust en retour sera son serviteur après la mort.
Il découvre alors des lieux de joie comme dans une taverne, une sorcière et sa potion magique, s'applique à séduire Marguerite dont il ruine la réputation. Son frère tente de la défendre mais est tué par Faust et finit par la maudire.
Marguerite, devenue mère, est abandonnée de tous.
La pièce se termine sur le songe d'une nuit de Sabbat ou les noces d'or d'Obéron et Titania pendant laquelle Faust croit reconnaître Marguerite dans une adolescente aux yeux de morte. Il sent un danger pour elle et la rejoint dans sa prison. Mais elle refuse de le suivre et veut expier son crime.
Des thèmes certes intéressants mais une lecture peu agréable.
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Le docteur Faust que tous admirent pour son érudition, est insatisfait et désabusé : il voudrait posséder le savoir universel, mais il sait que c'est une entreprise impossible. Méphistophélès rend visite à Dieu : il prend le pari de séduire le docteur alors que Dieu lui garde toute sa confiance :
« … conduis-le dans ton chemin si tu peux mais sois confondu s'il te faut reconnaître qu'un homme de bien sait reconnaître et suivre la voie étroite du Seigneur ».
Méphistophélès se présente à Faust et multiplie les actions de séduction tout en se dévoilant sous son vrai jour : « tout ce que vous nommez péché, tout ce qu'on entend par mal, voilà mon élément ». Après réflexion, Faust accepte le pacte : Méphistophélès s'attache ici à son service et là-dessous Faust lui rendra la pareille.

Passer d'un roman moderne à l'oeuvre de Goethe n'a pas été chose facile et il m'a fallu plusieurs lectures pour m'en imprégner ! Au début, j'étais franchement rebutée par ce style si différent de mes lectures actuelles, j'ai eu du mal à l'accepter, puis j'ai fini par me laisser séduire par le lyrisme et par la beauté du texte ainsi que par les idées qu'il véhicule.
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