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sur 1867 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si le romantisme de Goethe sonne parfois étrangement et drôlement à nos oreilles tristement désabusées, ce roman mythique n'en est pas moins touchant. Sans doute apprenons-nous à détester le jeune Werther : nous avons envie de le secouer plus d'une fois au cours de ces longues élégies...
Mais le texte conserve toute sa force, qui parle moins de l'amour que de l'entêtement, de l'aveuglement face aux réalités indiscutables que tant discutent ou masquent.
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Roman épistolaire paru en 1774, Les Souffrances du jeune Werther est à la fois une histoire d'amour passionnée et une tragédie romantique. Livre emblématique précurseur des grands mouvements littéraires et artistiques du XIXème siècle, inspiré de faits réels, le récit de Goethe présente, à la manière d'Orgueil et Préjugés, de nombreux traits que l'imitation finira par convertir en clichés : sensibilité exacerbée à la nature, inclination pour la beauté mélancolique des nuits de pleine lune, goût marqué des épopées et des élégies de l'Antiquité, amour impossible envers une figure féminine vertueuse et idéalisée.

Comme le suggère son titre, Les Souffrances du jeune Werther est centré autour d'un unique protagoniste : Werther. Jeune homme incité par sa famille à faire carrière, il rencontre dans la ville où il s'installe la belle Charlotte, dont il tombe amoureux bien qu'elle soit fiancée à un autre. Au fil des lettres, le lecteur voit naître et s'épanouir cette passion condamnée d'avance. Seuls les écrits de Werther sont donnés à lire, tissant comme un long monologue qui nous plonge sans retenue dans les pensées de plus en plus sombres d'une âme incomprise par ses contemporains et éprise d'idéal. En creux se dessine la figure vertueuse de Charlotte, dont on ignore jusqu'au bout les sentiments envers Werther.

Toute sa vie, Goethe sera poursuivi par Les Souffrances du jeune Werther. Best-seller immédiat, traduit, parodié, loué et condamné à travers toute l'Europe, certains accusent le roman d'être à l'origine d'une vague de suicides. Allant à l'encontre des conventions sociales de son époque, Goethe place en effet les émotions et la poursuite de l'idéal au mépris de la réalité au coeur de son livre. Faute de pouvoir s'incarner dans l'amour, la sublimation poursuivie par Werther trouve sa réalisation dans la mort. Loin de faire l'apologie du suicide, Les Souffrances du jeune Werther dénonce autant les excès d'un sentimentalisme démesuré que le poids du carcan bourgeois pesant sur les impulsions de la jeunesse. Une démarche qui, à l'époque des Lumières, est pour le moins révolutionnaire.

Dans notre XXIème siècle technologique aux moeurs libérées, on pourrait croire qu'un tel roman n'a plus sa place. Il incite pourtant à la contemplation et à une certaine naïveté poétique qui n'est pas sans agrément, et questionne avec autant d'acuité qu'au temps de Goethe l'importance que nous accordons à la poursuite de l'idéal au quotidien. Jusqu'où doit-on accepter les compromis entre ce que l'on souhaite et la réalité ? Tel est le dilemme qui a tant fait souffrir Werther.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Ma première rencontre avec Werther date seulement de la semaine dernière, lors d'une représentation de l'opéra de Jules Massenet au Théâtre du Capitole de Toulouse.
Le ténor Jean François Borras, qui incarnait Werther et interpréta le célèbre « Pourquoi me réveiller ? Ô souffle du Printemps ! » eut sur moi le même effet que la musique du joueur de pipeau sur un serpent à sornettes.
Durant les entractes, je me souvins, un peu honteux, que le roman de Goethe prenait la poussière dans ma bibliothèque depuis plusieurs années et qu'il avait dû perdre tout espoir de se retrouver un jour ventilé entre mes mimines.
Dès la fin de la représentation, malgré l'heure tardive, je partis à sa recherche et je le débusquai, la couverture collée à son voisin de droite et une araignée fossilisée sur la tranche.
Il ne m'en a pas tenu rigueur.
Peut-être que le charme suranné des décors de l'opéra m'avait mis dans de bonnes dispositions pour me laisser séduire par cette histoire d'amour impossible à l'issue tragique que mon cynisme habituel aurait peut-être dénigré ou qualifié de mièvrerie datée dans d'autres circonstances.
En fait, Goethe est celui qui a le mieux expliqué le succès de son chef d'oeuvre, cité dans la préface de Pierre Bertaux :« Il serait fâcheux qu'au moins une fois dans sa vie chacun n'ait pas une époque où Werther lui semble avoir été écrit spécialement pour lui. »
le sortilège exercé sur le lecteur est ainsi débusqué. Werther nous touche car il rappelle à chacun les épisodes de sa vie où la passion a ignoré la raison. le romantisme allemand, dont Werther est l'incarnation, ce n'est pas seulement, comme je l'ai longtemps cru, des vallées embrumées encerclant des ruines abandonnées aux saules pleureurs, au lierre et aux peintres mélancoliques. C'est une forme d'hommage à la déraison des sentiments qui vient tamiser la philosophie des lumières.
Ecrit en 1774, le roman suit donc le jeune Werther envoyé dans un village pour des affaires de famille. Il y fait la connaissance de Charlotte, jeune femme, orpheline de mère, qui élève avec le plus grand dévouement ses frères et soeurs dans un cadre bourgeois. Il en tombe éperdument amoureux. le drame de Werther est que la belle est déjà fiancée à un autre, à qui sa mère l'a promise sur son lit de mort. Albert, le fiancé, est un homme aussi honnête que lisse qui se prend d'amitié pour Werther tout en étant conscient des sentiments du jeune homme pour sa Charlotte. Les trois personnages sont des êtres loyaux, incapables de transgresser les conventions et les promesses. Cet amour inassouvi est insupportable pour Werther et à travers les lettres écrites à un proche, le lecteur l'accompagne dans sa descente vers les abysses de la détresse psychologique.
Dans un tel triangle amoureux, il est souvent de coutume de faire du fiancé un monstre de jalousie, violent et soiffard. Cela permet de moraliser la passion interdite. Dans le roman, ce personnage est au contraire sympathique et dévoué, ce qui emprisonne d'autant plus les sentiments de Werther. J'ai trouvé que cette subtilité confère une touche de réalisme qui renforce le propos. Charlotte, de son côté, incarne la raison (moins dans l'opéra de Massenet où ses sentiments amoureux sont beaucoup plus affirmés) et elle tente en vain de détourner Werther de sa passion pour elle.
Ce roman comporte nombre d'emprunts à la vie de Goethe : ce dernier a eu une liaison avec une Charlotte, la fiancée d'un proche. Un autre de ses amis s'est suicidé avec un pistolet par amour.
Pour autant, « Les souffrances du jeune Werther » ne constitue pas une apologie du suicide et Goethe a toujours eu un jugement personnel critique envers ce héros qui fit sa gloire dès sa parution dans toute l'Europe.
Un chef d'oeuvre à prescrire à nos coeurs balafrés.
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Livre premier, 38 lettres, Werther et Charlotte,
Lui est amoureux, espoir et nature en dot.
Livre second " Je veux mourir" écrit Werther
dans les 47 lettres restantes de son calvaire.
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J'ai lu ce livre, parce qu'il fallait l'avoir lu. Les premières pages m'ont dérangées par le ton condescendant de l'auteur envers les gens de moindre qualité que lui. Mais j'ai persévéré et… j'ai bien fait ! Je comprends que ce livre ait passé les siècles.
C'est l'histoire d'un amour malheureux vécu par un jeune homme assez nanti pour n'avoir rien d'autre à faire qu'à soupirer après la femme de ses rêves, la femme parfaite, qui existerait, donc ! Cela manque totalement d'humour, mais…
Mais c'est aussi les racines du mouvement romantique en Europe, des réflexions très pertinentes sur la nature humaine, et une écriture — même si je l'ai lu en français, dans une jolie édition datant de 1926, illustrée de gravures charmantes et désuètes ! — une écriture, donc, simple et profonde ; une progression dans la pensée du personnage principal, Werther, subtile, raisonnée et implacable.

Voici quelques-unes des réflexions qui ont retenues mon attention :
Sur la destinée de l'Homme :
« C'est une chose bien uniforme que l'espèce humaine. La plupart passent la plus grande partie de leur temps à travailler pour vivre, et le petit peu de liberté qui leur reste les tourmente tellement qu'ils cherchent tous les moyens de s'en défaire. »

Sur la mauvaise humeur que l'on fait supporter aux personnes autour de soi :
« Parlons vrai ; la mauvaise humeur a sa source dans un secret dépit, un mécontentement de nous-mêmes que nourrissent l'envie et la vanité. Nous voyons des hommes heureux, sans partager leur bien-être, et cette image est insupportable. (…) Malheur à ceux qui abusent de leur empire sur un coeur pour lui voler les joies simples qui y germent d'elles-mêmes. Tous les présents, tous les trésors du monde ne remplacent pas un moment de cette félicité intime, empoisonnée par la jalousie fâcheuse de notre tyran. (…) » Chaque jour on devrait se dire : « Je ne peux rien de plus pour mes amis que leur laisser leur plaisir, et augmenter leur bonheur en le partageant avec eux. »

Cette demande de Werther à la femme qu'il aime, c'est le romantisme exprimé dans une délicatesse charmante oubliée de nos jours :
« Chère Lotte, je vous demande seulement une chose, ne mettez plus de poudre à sécher sur les petits billets que vous m'écrivez. Aujourd'hui, j'ai porté le vôtre tout de suite à mes lèvres, et j'en ai grincé des dents. »

Goethe était d'une grande clairvoyance : voici ce qu'il explique des maladies ou désordres mentaux, qu'il avait compris, bien avant la psychanalyse, la psychologie et toutes les notions récentes au sujet de l'esprit :
« C'est en vain que l'homme paisible et raisonnable considère la situation du malheureux, en vain qu'il lui donne de bons conseils ! Comme un homme en bonne santé qui est auprès du lit d'un malade, il ne peut faire passer en lui la moindre partie de ses forces. »

Je vous parlais de l'écriture de Goethe, en voici un exemple :
« J'ai soupiré souvent pour avoir les ailes de la grue qui passait en volant au-dessus de moi, et gagner les rives de l'océan sans limites, pour boire à la coupe écumante de l'infini les torrents de la joie de vivre, pour sentir, un moment seulement, dans la cage étroite de ma poitrine, une goutte de la félicité de l'Être qui engendre toutes choses en lui-même et par lui-même ! »
Et un autre :
« le calme de l'âme est une chose splendide, ainsi que la joie qu'on trouve en soi-même. Si seulement le joyau n'était pas aussi fragile qu'il est beau et précieux. »

Alors, oui, le jeune Werther se regarde un trop le nombril, la charmante Lotte, si elle avait pu raconter son histoire, aurait sans doute déploré sa place de femme qui l'obligeait à plus de devoir et moins de romantisme… mais replaçons-nous dans l'époque, et apprécions les belles proses et pensées d'où qu'elles viennent ! Et… la fin est bien plus intéressante qu'on ne peut l'imaginer, pour ceux qui ne la connaissent pas, bien entendu !

Allez, charmante Lotte, consolez-vous, le futur sera féminin !©
Gabrielle Dubois
Lien : https://www.gabrielle-dubois..
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Et bien, quelle découverte ! Je n'ai jamais lu Goethe, car, honte sur moi, je pensais que c'était trop "intello" pour moi... Quelle beauté que ce texte ! Les descriptions des paysages, des sentiments. Tout est superbe !
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Quelle oeuvre, quelle beauté, quel lyrisme !
Je reste bouche bée par cette lecture, ma première de Goethe, qui m'a touchée et transportée par sa très grande beauté. Tant dans le fond que dans la forme.
C'est l'histoire de Werther, un jeune homme qui s'en va seul trouver un peu de repos et de sérénité dans un village mais continue de correspondre avec son ami Wilhelm, à qui il raconte ses états d'âmes, son quotidien, puis sa rencontre avec Charlotte. Cette femme pour qui il développe une passion dévorante. Passion qui soldera par une issue tragique puisqu'il ne pourra obtenir cette femme déjà mariée à un homme avec lequel il est devenu ami.

Ce roman est d'une extraordinaire beauté, c'est un livre chantant, il nous transporte au rythme des péripéties de Werther, des douces mélodies de son coeur qui vacille sous le poids d'un amour passionnel et destructeur, le fracas de son existence éclatée en morceaux par l'insatisfaction et la douleur. On s'attache à la beauté de son âme, pour peu que l'on soit aussi mélancolique que lui.
Ici le lyrisme n'est pas superflu, loin de là, il est l'essence même du roman, et du romantisme surtout. Il nous permet de mieux pénétrer les pensées de Werther, de mieux les comprendre. C'est la traduction verbale d'une musicalité intérieure qui m'a tant touchée.
Je ne sais pas encore si ses autres livres sont du même acabit, mais Goethe a signé là une oeuvre magistrale, dont on connait les retentissement qu'elle a eu dans toute l'Europe à sa sortie.

C'est pour moi un énorme coup de coeur et un livre qui restera longtemps parmi les plus marquants de ma vie.
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Houlà que c'est beau !
Romantique mais pas sirupeux et dégoulinant comme pondent les plumitifs pour que vous ne vous ennuyiez pas dans le train.
Goethe c'est Hugo, c'est Molière, c'est Shakespeare, c'est Cervantes, c'est Dante... c'est le plus grand écrivain de langue allemande.
Notre prof d'allemand nous l'avait imposé en lecture obligatoire. Donc je l'ai lu en allemand, puis l'ai relu en français, je n'étais pas complètement bilingue et j'avais loupé certainement des choses, et puis bon c'est tellement merveilleux !
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L'écrivain Etienne Pivert de Senancour (1770-1846) disait de ce chef d'oeuvre de Goethe paru en 1774: "La mélancolie des grandes passions s'est inoculée en moi par ce livre. J'ai touché avec lui au fond de l'abîme humain. (...) Il faut avoir dix âmes pour s'emparer ainsi de celle de tout un siècle". Ce roman épistolaire a marqué son temps et à conféré à son auteur, alors âgé de 25 ans, une incroyable renomée dans toute l'Europe. Napoléon Bonaparte lui-même, dira l'avoir lu sept fois, avant de rencontrer son auteur à Erfurt, le 2 octobre 1808. Goethe inspira également, toute une génération d'écrivains romantiques, De Chateaubriand à Benjamin Constant (avec son célèbre Adolphe). le Romantisme, est un mouvement artistique et littéraire, qui se caractérise par la primauté donnée à la passion sur la raison, un amour profond de la nature et une hypertrophie du moi. Goethe a dans Werther exalté le sentiment de la nature et les élans de la passion. Il nous offre un roman profondément sensible, où tous les aspects les plus intimes du sentiment amoureux n'ont jamais été aussi bien décrits. C'est aussi un livre au climat de plus en plus pesant, au fur et à mesure que le jeune Werther, s'enfonce dans les méandres de la dépression avant de commettre, se qu'il perçoit comme un moyen de mettre fin à sa souffrance. Les descriptions de la nature sont sublimes et confèrent au lecteur un sentiment de profonde mélancolie (cf. la lettre du 10 mai 1771 et celle beaucoup plus sombre du 18 août 1771). L'histoire d'une passion amoureuse destructrice du jeune Werther pour une fille de notable, charlotte, fiancée à un autre homme.
Je vous recommande la lecture de ce texte immense et indémodable, qui contient de pures moments de grâce. Un bon moyen de découvrir l'oeuvre de Goethe ( à un prix modique -3 euro).
Lien : https://thedude524.com/2007/..
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Les Souffrances du Jeune Werther, roman épistolaire dont le génie est réduit, dans les mentalités, à une simple romance d'un jeune homme niais, qui finira par se suicider pour un amour refusé et condamné. le lyrisme se borne aujourd'hui à la vision de l'âme « fleur bleue ». C'est oublier que l'homme souffre, même dans l'amour. Cette histoire rappelle combien l'amour, caresse du coeur peut devenir, le poing qui assignera au coeur, son coup de grâce. L'amour, parfois peut être destructeur.
Se contenter de la figure de l'amoureux qui pleure un amour déchu, ce n'est que voir l'intrigue, le plan de l'action. La signification est plus complexe, plus profonde dans une âme romantique.
Concernant la forme du roman, les lettres sont le moyen privilégié d'un partage des états d'âme. Goethe entre dans la psychologie du personnage, et dénoue les fils complexes de son mécanisme. On entre dans la subjectivité, on entre dans le coeur humain, toujours complexe, tourmenté, inquiet, rêveur, heureux, tranquille. On assiste de la joie du jeune Werther à sa déchéance, on l'accompagne le long du fleuve de ses états d'âme, qui est loin d'être tranquille. de sa quête de l'Absolu, il n'en reviendra pas.
Concernant la chair même du roman, en Charlotte, c'est bien plus qu'un simple amour adolescent, c'est une quête de l'Absolu.
Ce manque, cet idéal qu'on ne peut pas atteindre. C'est le manque de l'homme, la soif inépuisable en un ailleurs, toujours plus beau que lui, toujours plus complet que lui. Comme si l'homme pleurait son arrachement au Père, son abandon sur la route de l'exil.
Si Werther peint, la Nature devient un portrait de Charlotte : Werther la voit partout. Tout évoque cet amour, cet amour refusé. Ce sont plus que des plaintes d'un amoureux blessé, ce sont les lamentations d'un au-delà de soi, ce sont les lamentations de l'homme qui ne sauraient être consolées.
Werther est chassé, non, les roturiers ne sont pas admis. Voilà une critique du conventionnalisme, des moeurs de la société.
Au-delà de l'intrigue, la question du suicide à l'époque est polémique. le suicide ne va pas de soi. L'Eglise le condamne. La vie est un don de Dieu, et par le suicide, cela revient à se tuer soi et le don de Dieu.
A ceux, qui se reconnaissent difficilement en le personnage de Werther, aujourd'hui, pourtant, on peut se reconnaitre en lui : dans cette quête d'un idéal, ce fameux graal, qu'est le bonheur. Voilà finalement qui ne fait pas de cette oeuvre, une oeuvre temporelle, désuète à notre époque, Goethe a bien réussi à embrasser l'universalité.
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