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3,86

sur 1565 notes
Ce roman sera mon premier coup de coeur 2022 ! J'ai beaucoup aimé ce polar historique vraiment très réussi et documenté, on s'y croirait vraiment. Simon Krauss est psychanalyste, spécialisé dans l'étude des rêves et très complexé par sa petite taille, contrebalancée par sa beauté qui lui vaut de nombreuses maîtresses parmi ses patientes, de riches Berlinoises mariées à des dignitaires nazis. Il a aussi une face sombre, il s'enrichit en les faisant chanter, car ces dames n'aiment guère le Führer et ne s'en cachent pas lors de leurs séances et accessoirement profite d'un magnifique appartement et de son riche contenu dans un beau quartier, le tout spolié à des Juifs. Il n'est pas antisémite, se fiche de la politique mais comme de nombreux Allemands, il essaie de survivre dans la folie ambiante et n'a pas de scrupule particulier à profiter de la situation. Sa vie est bousculée lorsqu'il reçoit la visite de Franz Beewen, un capitaine de la Gestapo qui enquête sur l'une de ses patientes assassinée, les deux hommes se détestent d'emblée. Simon lui révèle qu'elle craignait un homme de marbre dont elle a rêvé à plusieurs reprises. Franz quant à lui est un fils de paysan pauvre, né en 1904 et dont l'univers a volé en éclat lorsque son père a été gazé durant la guerre en France, il a dû assumer sa tâche à la ferme et s'est senti exploité par une mère très dure, le tout en pleine crise économique. Depuis son père a perdu la raison, il est interné dans l'asile de Brangbo et Franz est passé par les SA, puis la Gestapo, il se sent à l'aise dans cette troupe d'assassins, mais son but est d'aller faire la guerre en France pour venger son père. La Gestapo n'a aucune compétence pour les enquêtes criminelles, mais le commissaire de la Kripo a disparu, le dossier est sensible vu qu'il concerne de hautes personnalités, Franz doit résoudre l'enquête avant de pouvoir partir au front. Cet homme n'est pas tout noir, il est très lié à son père qu'il va visiter chaque semaine malgré les nombreuses rebuffades qu'il subit et secrètement amoureux de la baronne Minna von Hassel, directrice de l'asile, droguée et alcoolique, il s'habille en civil lors de ses visites pour ne pas l'effrayer. Minna s'en est aperçue et lorsque un sinistre médecin vient lui annoncer que ses patients vont être transférés dans un institut moderne, elle comprend tout de suite qu'il s'agit de les euthanasier. Elle compte profiter des sentiments secrets de Franz pour les sauver, mais elle provoquera une catastrophe bien pire. Finalement Franz associe les deux psychiatres, Simon et Minna à son enquête, le trio improbable essaie de comprendre qui a pu tuer de manière barbare trois dames de la haute société, car même dans cette ville où les disparitions et assassinats sont monnaie courante, la Gestapo ne peut laisser un tueur en série sévir.

Il y a de nombreuses fausses pistes qui sont autant d'occasions de parler de la vie quotidienne à Berlin juste avant et au début de la guerre, dans différents milieux, privilégiés ou non, et c'est vraiment passionnant, une plongée immersive dans ce moment de l'Histoire. J'ai été frappée par l'ambivalence des personnages, aucun n'est tout noir ou tout blanc. Ils évoluent au fil de l'enquête, en particulier les deux hommes, ils finissent même par développer une amitié, Minna évolue moins étant plus stable et équilibrée que les deux autres malgré son alcoolisme. L'auteur insiste sur leurs fragilités et les nuances de leurs personnalité les rendant très attachant, même Franz tortionnaire professionnel, mais pas que. Je dirais même que le nazi est mon personnage préféré. Ils trouveront l'assassin après d'innombrables péripéties puis trois ans plus tard, Franz a compris le fin de mot de l'histoire et décide de retrouver ses amis mobilisés comme lui à l'est comme médecin et ils puniront le vrai coupable. La fin est inattendue et pleine d'espoir, elle est ouverte et on se prend à espérer qu'ils s'en sortiront et survivront à la guerre.

L'ambivalence des Berlinois est très bien décrite, ils ont peur et en même temps continue à avoir des distractions superficielle comme le cinéma ou des thés dansants dans les Biergarten, sans oublier les dames de l'Adlon qui semblent se préoccuper surtout de leurs toilettes en buvant du champagne et en collectionnant les amants. Il y quelques descriptions violentes et gores, mais elles s'inscrivent très bien dans le récit. Malgré ses six cents cinquante pages, ce qui fait vingt et une heure en version audio, je ne me suis jamais ennuyée. Les fausses pistes permettent d'explorer ce Berlin des années noires. Les trois héros ne croient pas du tout au projet nazi et sont conscients de ses failles, de l'échec inévitable du Reich de mille ans.

Un excellent polar historique très fouillé qui mérite largement ses cinq étoiles. Un grand merci à Netgalley et Audiolib pour cette magnifique découverte qui passionnera tous ceux qui s'intéressent à ce sujet historique.

#LesPromises #NetGalleyFrance !

Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Roman historique de la période nazi du 3e Reich en 1939-1942. L'enquête sur les meurtres de belles femmes de l'aristocratie est menée par 3 personnes de statuts et profession bien différentes. Ils se retrouvent mêlés à des aventures au sein des ignominies et crimes nazis perpétrés sous le couvert de l'administration SS et le haut pouvoir des proches d'Hitler. Une suite d'atrocités difficiles à imaginer tant c'est du domaine des extrêmes que puisse inventer le genre humain. Au cours de l'enquête nous apprenons beaucoup des faits cachés pas nécessairement romancés mais extraits de réalités.
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Est-ce que j'ai déjà lu du Grangé ? Je vous en pose des questions, moi ? Il faudrait, pour répondre à cela, draguer les bas-fonds de ma mémoire, laquelle, étant percée comme une écumoire, ne rendrait pas la tâche aisée. Dans la lie des souvenirs épars, rien ne semble s'y rattacher même si certains titres ne me sont pas étrangers, le Concile de pierre notamment. L'ai-je lu ? Impossible de le savoir... Partons du principe, pour simplifier, que c'était mon premier Grangé. Il est un moment où l'amnésie vaut virginité, non ?
C'était un après-midi de forte chaleur et j'avais décidé de prendre mon hamac pour havre et de tomber dans une lecture sans autre enjeu que de passer le temps. Les Promises donc. Quand vous saurez que l'intrigue se passe à l'aube de la deuxième guerre mondiale et qu'elle concerne d'assez près les génocides, l'eugénismes et les pires atrocités que le régime nazi a pu commettre, vous admettrez que j'ai d'étranges manières de perdre une journée d'été.
Mais comme c'est un thriller et que les enquêteurs sont 1) un psychanalyste gigolo quasi nain, 2) un paysan inculte devenu nazi, 3) une baronne alcoolique psychiatre, vous conviendrez que ça partait plutôt bien. le motif de l'enquête ? La fine fleur de l'élite nazie endeuillée par des meurtres odieux : deux puis trois assassinats sauvages parmi les délicieuses et blondes épouses de ces messieurs. Toutes patientes du gigolo. Toutes fréquentant le même cercle.
Je ne dévoilerai pas la suite. Ca s'enchaine de manière tout à fait méthodique et les fausses pistes sont assez habilement proposées pour qu'on y croie. le fin mot de l'histoire est toutefois bien tarabiscoté mais au bout de plus de 700 pages, c'aurait été décevant que ce soit simple, non ?
S'il n'y avait eu que cela, et un traitement assez cavalier non pas tant des faits historiques que de l'atmosphère et des mentalités de l'époque, je pense que j'aurais été passablement agacée. Mais ce qui m'a beaucoup amusée, c'est la manière dont la narration exhibe ses rouages. L'auteur prend ainsi un malin plaisir à nous laisser voir venir l'improbable trio d'enquêteurs qu'il a convoqué. Tout le jeu des premiers chapitres va en effet consister à tisser un fil assez solide pour les relier et les introniser dans leur rôle, aussi improbable que soit cette possibilité.
A partir du moment où je me suis amusée de ces efforts surjoués, j'étais conquise et n'ai plus cherché à nourrir une quelconque critique. J'ai passé outre, un sourire aux lèvres, que les personnages parlent comme vous et moi, adoptent sans vergogne des expressions que ne peuvent être qu'anachroniques. J'ai accepté que les monstruosités nazies soient récupérées pour servir de toile de fond à une intrigue peu vraisemblable. J'ai avalé les coïncidences capillotractées, les personnages trop facilement résumés à leurs fonctions.
Ce roman n'est pas un chef d'oeuvre inoubliable, ce qui tombe bien vue ma faculté à n'en retenir que peu. Mais il m'a procuré quelques bons moments et c'est bien l'essentiel !
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Jean Christophe Grangé S'attaque au polar historique et , à mon avis, il le fait très bien
Ces grandes dames du Troisième Reich vivent hors du temps dans un luxe indécent .
La guerre ne les concerne pas . Tout leur est dû, tout leur est permis
Alors quand une , deux puis trois de ces grandes dames se font sauvagement assassiner, cela s'agite dans les hautes sphères du pouvoir nazi
Ne rien dire au public, cela va de soi
Mener une enquête certes mais ce n'est pas facile d'interroger d' éventuels témoins à propos de meurtres qui n'auraient pas eu lieu
Un improbable trio d'enquêteurs dont un SS et un psychiatre atypique va essayer de résoudre l'énigme
Pas question compter sur la grosse artillerie SS ou Gestapo
Il faut y mettre beaucoup de finesse car tous se connaissent dans ces hautes sphères du pouvoir
Un grand bravo à Jean Christophe Grangé pour ses recherches historiques sur cette période
Le lecteur ou la lectrice est en complète immersion dans la haute hiérarchie du pouvoir hitlerien.
C'est le point vraiment très fort du livre,une vraie réussite
La partie enquête l'est un peu moins .Il y'a de fausses pistes qui ne mènent pas à grand chose Il y a quelques longueurs.Plus de 600 pages , c'est trop et c'est vraiment dommage.Ceux qui connaissent Philip Kerr et L'été de cristal, premier livre de sa trilogie berlinoise , y penseront forcément.Mais , chut, restons en là
Je rejoins un avis qui disait que Jean Christophe Grangé a l'étoffe pour écrire un grand roman historique sans passer par le polar
C'est aussi mon avis
La partie historique est une vraie réussite, l' enquête un peu moins
Il a su sortir de sa zone de confort et, rien que pour cela, je le félicite
A conseiller malgré quelques longueurs malvenues
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Je suis toujours surpris qu'un auteur soit capable d'écrire un livre à l'écriture aussi fluide, avec une intrigue pareillement trépidante, dans un environnement historique aussi bien documenté. C'est un roman policier qu'on ne peut lâcher avant de l'avoir terminé. Ces 800 pages ont été lues en quelques jours. La reconstitution du Berlin à l'orée de l'invasion de la Pologne est tout simplement stupéfiante. L'intrigue est une succession de rebondissements qui va réunir de manière tout à fait improbable deux psychiatres et un gestapiste qui vont mener le lecteur dans les horreurs du nazisme. C'est le premier livre que je lis de Jean-Christophe Grangier, mais pas le dernier.
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Comme l'a indiqué l'auteur par ailleurs, à force d'avoir écrit sur le mal, il ne pouvait que se pencher sur le nazisme, la quintessence dudit mal. Il y a évidemment ce nazisme qu'on connait, puis ce que JC Grangé en a fait, sur l'opinion et les volontés individuelles et collectives, sur les névroses, sur la faiblesse et/ou l'aveuglement de tout un peuple ; qu'il montre victime aussi, on l'oublie souvent. On perçoit tout le travail de recherche que ce livre a dû nécessiter, et c'est rien de l'écrire. Trois enquêteurs n'étaient pas de trop pour ces intrigues qui s'additionnent les unes aux autres. On se demande quelle histoire du nazisme est la plus machiavélique, celle publique, ou celle-là plus intime, d'un grand réalisme. Bravo.
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Une plongée en plein IIIe Reich, sous la houlette de Jean-Christophe Grangé, un des maîtres du thriller français, je savais donc en commençant ce pavé de plus de 600 pages que le voyage me conduirait dans les tréfonds les plus obscurs de l'âme humaine. Il est évident que, dans un tel contexte historique où l'imagination de l'auteur peut jongler avec les idées de propagande nazie, le résultat ne donne pas dans la dentelle. le Mal, Grangé a l'habitude de le mettre en scène, mais dans "Les Promises", le Mal est aussi au pouvoir. "Éliminer et Repeupler", deux verbes contenant toute l'horreur du programme...

Il faut louer ici le travail de documentation préalable à l'écriture car Jean-Christophe Grangé nous dévoile une peinture de Berlin, en cette fin des années 30, des plus réalistes, des cabarets miteux aux cafés chics où se précipitent les dames de la jet-set allemande de l'époque. Un trio improbable va être amené à unir ses efforts pour enquêter sur les meurtres atroces d'épouses de personnalités nazies : Simon Kraus, le psychanalyste dandy, maître-chanteur, amant et confident de ces dames, Minna von Hassel, la psychiatre aristocratique et alcoolique et Franz Beewen , l'officier de la gestapo en mal de reconnaissance. L'enquête qui doit rester discrète pour ne pas ternir le régime en place (!!!) va les conduire de fausses pistes en fausses pistes, chacun d'eux ayant son avis sur le coupable éventuel et aucune idée sur ce qu'est la cohésion de groupe. C'est donc au pas de charge que le lecteur va suivre cette équipe plutôt bancale qui va l'entraîner dans une longue descente aux enfers.
Comme souvent, chez Grangé, le thème de la folie et de la psychiatrie sert de colonne vertébrale à l'histoire. A cette époque, le matériau de base ne manque pas, entre les séquelles laissées par la grande guerre et les effets du programme de purification de la race aryenne mis en place, les traumatismes sont légion.

Pour moi, ce thriller à contexte historique tient ses promesses, on y retrouve tout le machiavélisme de l'auteur, un décor berlinois authentique, une intrigue dense et travaillée qui plonge le lecteur dans une réalité du passé bien sombre. J'en ai apprécié la lueur d'humanité finale (au milieu de tant d'horreurs !) et je lui accorde un 18/20.

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Livre audio : 20h48 – Lu par François-Eric Gendron

"Les Promises, ce sont ces grandes Dames du Reich, belles et insouciantes, qui se réunissent chaque après-midi à l'hôtel Adlon de Berlin, pour bavarder et boire du champagne."

Ces Promises sont retrouvées les uns après les autres, assassinées et mutilées ! Trois personnes que rien n'aurait dû rapprocher vont enquêter sur ces meurtres : Franz Beewen, membre de la Gestapo sans être vraiment nazi ; Simon Kraus psychanalyste, parfois amant de ces Promises et Mina von Hassel, aristocrate, psychiatre désabusée et alcoolique !

C'est la lecture de François-Eric Gendron qui m'a permis de tenir sur les quasis 21 heures d'écoute ! Beaucoup de longueurs qui freinaient l'intrigue ; l'intrigue elle-même, peu crédible et souvent irréaliste !

Les personnages sont très fouillés et j'ai beaucoup aimé apprendre le pourquoi de leur présent ! La voix de Gendron est parfaite pour susciter la tension et la peur, les hommes sont interprétés avec beaucoup de justesse, nuançant très bien le grand Franz et le petit Simon ! En dehors des intonations choisies pour les deux hommes, il a très bien joué sur les nuances selon les situations ! Par contre j'ai eu beaucoup plus de mal avec l'interprétation de Mina qui donnait l'impression d'être une gamine immature et gâtée alors que c'est une femme mûrie par les épreuves, alcoolique de surcroît !

En ce qui concerne le texte lui-même je pense sincèrement que je l'aurais abandonné car ce qui m'a paru long en écoutant doit être insurmontable à la lecture ! Quant au sujet, c'est plutôt un conte d'horreur qu'une étude sociale de la période, même si tout n'y est pas fictionnel !

#LesPromises #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge PAVES 2021
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Ce livre m'attirait par le fait qu'on aborde la question du nazisme par l'intérieur, vu par les allemands qui le vivent et ceux qui y sont directement impliqués. J'avoue que j'ai été servie...
Malgré tout, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Beaucoup de longueurs. Et surtout dans la 1ere partie. Par la suite, ça passe mieux ou il y en a certainement moins. Et comme on est complètement entré dans l'enquête sur le serial killer, on a envie de savoir, d'avancer.
J'ai vraiment aimé le point de vue différent des 3 protagonistes principaux, et leur capacité de rédemption. On y croit, ou pas... Très intéressant de voir leurs évolutions par rapport à leur histoire personnelle et au contexte historique qu'ils sont en train de vivre.
J'ai aussi adoré tout le travail de recherche de l'auteur pour nous offrir un récit bien dans son temps, sans anachronisme et respectant la véracité historique.
Bref, malgré les longueurs, je me suis laissée emportée par ce récit, par l'angle de vue proposé, et finalement, je me suis attachée aux personnages justement parce qu'ils sont très humains. Une belle expérience dans le Berlin de 1939, avec un épilogue déconcertant mais tellement logique en fait.
Sincèrement s'il n'y avait pas eu toutes ces longueurs, j'aurais bien mis 5 étoiles.
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Elles sont belles, blondes et aryennes, ce sont les épouses de l'élite nazie à l'aube de la seconde guerre mondiale, elles appartiennent à la caste de ceux qui dirigent le monde. Mais quand on retrouve plusieurs d'entre elles massacrées en plein Berlin, c'est une enquête à haut risque qui débute, menée par un trio complètement improbable constitué d'une brute de la gestapo, d'une jeune comtesse alcoolique et d'un psychiatre gigolo.

Je dois avouer que Jean-Christophe Grangé, qui est un auteur que j'apprécie tout particulièrement m'a un peu perdue sur ces derniers romans, notamment depuis La dernière chasse et surtout le jour des cendres qui m'avait particulièrement déçue.

Aussi, je continue à lire ses livres par fidélité (nostalgie ?), mais j'attends maintenant de retrouver le Grangé que j'aime et qui me fait frissonner.
Avec Les Promises, on n'est pas encore au top, mais clairement il y a eu une reprise en main par rapport à son dernier roman qui m'avait semblé fade et bâclé. Là, on se trouve avec une jolie brique de 652 pages dans les mains qui a permis à l'auteur de nous poser une vraie intrigue avec des personnages que j'ai trouvés plutôt inattendus et imparfaits à souhait, ce qui les rendait d'autant plus attachants.

Pour être honnête, il reste malgré tout des longueurs, beaucoup de longueurs… dans la première moitié du roman. On sent que Grangé veut nous amener sur de fausses pistes, mais ce n'est pas construit selon moi de la plus habile des manières, donc la lecture s'essouffle et l'intrigue perd en intensité.
Heureusement la seconde moitié du livre retrouve en élan et en nerf. Je l'ai littéralement dévoré sur la fin car j'ai retrouvé cette écriture nerveuse qui m'a plus chez l'auteur.

Allez, Mr Grangé, pas d'inquiétude, je vous aime toujours ! C'est comme dans la vie, il y a des hauts, des bas. C'est oublié, on repart sur de bonnes bases, j'attends votre prochain roman avec impatience !
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