Une encyclopédie en effet de la grande guerre, très complète et bien organisée.
On y retrouve par année, les offensives militaires, les événements principaux, la biographie de personnages importants... tout ça introduit par une chronologie des événements et un résumé de la situation.
Les nombreuses photos ainsi que les nombreux témoignages permettent de se faire une idée de cette guerre qui fut une boucherie.
En lisant ce livre, on voit que chaque bataille fut sanglante mais surtout sans effet et sans gain territorial. Des offensives meurtrières qui se succèdent sans donner aucune supériorité à aucun des camps. Il est particulièrement édifiant de voir que cette guerre fut si totale avec ces chiffres énormes de morts, d'obus tirés et de soldats engagés dans les combats !
Le livre présente également l'armement et les avancées technologiques, la vie à l'arrière et tout ce qui tourne à cette guerre jusqu'à sa fin qui n'est qu'une armistice de 20 ans comme le prophétisait très justement le Maréchal Foch.
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Bien qu’elle soit très différente en fonction des secteurs, des fronts, de l’époque de l’année et des conditions météo locales, la vie dans les tranchées était tout sauf une sinécure.
Les soldats de chaque camp, à la merci des snipers et des tirs d’artillerie, risquaient leur vie en permanence. La vermine (poux, rats, etc.) étaient omniprésente ; la pluie inondait les tranchées, et les hommes souffraient d’engelures dans le froid hivernal. Enfin, les soldats devaient surmonter l’ennui mortel de la guerre des tranchées, qui restait dans l’ensemble très statique.
« L’angoisse m’étreint et je me demande quand et comment finira cet affrontement gigantesque et sans précédent... Je me demande s’il ne s’arrêtera pas faute de survivants. »
Le lieutenant Alfred Joubaire, dans son journal, le 22 mai 1916, à Verdun
« Le plus horrible... c’est la longue agonie des gazés. J’ai vu des centaines de pauvres types... suffoquer lentement, les poumons emplis de liquide... »
Le général John Charteris, après la première utilisation de chlore, le 28 avril 1915.