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Le Mondial de Football a révélé trois réfugiés originaires du Soudan du Sud, Awer Mabil, Thomas Deng et Garang Kuol qui se sont illustrés sous le maillot australien et les médias ont souligné la jeunesse de Garang Kuol qui à 18 ans apparait être une future étoile mondiale.

« La chance d'une vie » permet à John Grisham de dévoiler les arcanes du conflit soudanais, où le pétrole alimente le feu né des rivalités ethniques, et de décrire le calvaire enduré par les réfugiés exilés dans des camps provisoires dans l'attente d'un hypothétique visa américain. Il décrit les péripéties judiciaires et policières des clandestins à leur arrivée aux USA.

Parallèlement il imagine la carrière d'un joueur de Basket sud-soudanais, repéré adolescent par une université américaine et recruté pour muscler son équipe. L'auteur ne nous épargne aucun détail des nombreux matches endurés par Samuel Sooleymon, d'abord simple remplaçant condamné au banc de touche dans une équipe coulant lentement mais surement, puis poussé (à mi livre) sur le terrain où il galvanise ses coéquipiers et enchaine les paniers « à trois points »…

Commence alors la négociation de son contrat avec son agent, puis un club, et de son image par des marques prestigieuses, épisodes juridiques où l'auteur décrypte les subtilités du droit américain et montre leurs retombées financières colossales.

Mais notre joueur grandit physiquement et financièrement trop vite et son immaturité va le rattraper …

L'auteur a rêvé devenir sportif professionnel avant de s'orienter vers une carrière juridique puis de devenir l'écrivain à succès que l'on connait. Ce roman synthétise sa double vocation et se distingue ainsi de ses best sellers.

J'avoue avoir sauté quelques paragraphes décrivant le quatrième match de qualification puis le cinquième (puis etc …), car je ne suis pas un grand sportif, mais ce roman m'a captivé et bouleversé.

Comment ne pas avoir de la sympathie pour Samuel et sa famille ? Comment ne pas trembler face aux agressions qui les poursuivent ?

La chance ne rencontre pas toutes les vies ; hélas !
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Remarque préalable pour les amateurs du John Grisham auteur de romans policiers, ce livre n'en est pas un, et entre dans la catégorie des récits sportifs, à laquelle l'auteur s'est déjà essayée avec le dernier match, La revanche ou Calicoe Joe.

Samuel Soooleymoon, un jeune d'une région rurale du Sud Soudan, en pleine croissance et jouant tant bien que mal au basket sur les sols de terre battue de son village, est sélectionné dans une équipe de jeunes de son pays pour une série de matchs exhibition aux USA. Il ne maîtrise pas vraiment le shoot et a peu de chances de se voir offrir une place, ou même un strapontin, dans une équipe universitaire. Mais pendant son voyage, son village est brûlé par la rébellion, les habitants assassinés en nombre. Son père est mort, sa mère et ses petits frères sont errants dans la brousse avant d'atteindre un de ses immenses camps de réfugiés en Ouganda, où plus d'un million de Sud soudanais attendent un avenir meilleur. Sa situation émeut son coach qui, de par ses relations, lui trouve une bourse pour une petite université noire : Central. Là il va découvrir un tout autre pays et … le basket.

Le récit sportif est vraiment une spécificité américaine, particulièrement au cinéma, avec la série des Rocky notamment, ou avec le Haut du panier, un film sur un jeune basketteur européen rêvant d'Amérique, sur une intrigue qui est assez proche de ce livre.

Ici, Grisham consacre au moins la moitié de son ouvrage à parler de matchs et d'entraînements. Il vaut mieux aimer ce sport… Ce qui n'est pas forcément le cas de la traductrice.

Le fan de basket va soulever un sourcil à la première fausse traduction, puis serrer les dents, avant se fendre d'une crise de rires. le record étant atteint avec « lorsque Sooley voulut faire une passe, il baissa trop l'épaule et fut mis à l'amende » (P324). Rassurez-vous pour les finances du jeune Sud soudanais, il a juste écopé d'une faute… Auparavant on aura appris que Murray, son meilleur ami, avait encaissé des points lors d'un match. Bon, il les aura surtout marqués ces points.

La prochaine fois que JC Lattès envisage de publier un livre parlant de basket, je leur conseille de m'envoyer le livre pour relecture. Ça évitera un désastre… côté sportif. Pour le reste, le livre, plein de bons sentiments, et d'exaltation à la répétition des efforts pour réussir, reste toutefois un bon divertissement, parfois même poignant, même si le lecteur aurait bien aimé en savoir plus sur ce qui peut générer tant de guerre civile dans ce pays d'Afrique.
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Je connaissais John Grisham pour ses thrillers juridiques, mais dans ce roman il nous entraîne dans un autre genre, il nous plonge dans l'univers du basket universitaire aux Etats-Unis.
Samuel Sooleymoon, jeune sud soudanais, passionné de basket, qui s'entraîne comme il peut sur des terrains en terre battue, dans un petit village, dont le pays est en pleine guerre civile. Il est sélectionné pour représenter son pays lors de matchs aux Etats-Unis. Cela lui permettra peut-être d'être repérer par des recruteurs. Mais l'aventure ne sera peut-être pas un conte de fées.
Le personnage de Samuel, dit Sooley, est très attachant. Il suscite plein d'émotions. J'ai apprécié de le suivre. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, même si leur psychologie est juste survoler.
Les chapitres sont courts. Il y a du rythme. L'auteur a su maintenir un suspense, malgré la succession et la répétition des descriptions des matchs. Cela m'a un peu perdue ainsi que la multitude des détails techniques.
Dans ce roman, l'auteur nous emmène dans l'univers du basket universitaire où l'argent règne en maître. En parallèle, il y a la guerre civile au sud Soudan entre les différentes ethnies où la corruption est reine, les réfugiés, les vies brisées et la survie dans les camps.
Une lecture intéressante, qui se lit assez rapidement et qui me change de mes lectures habituelles.
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Ah John Grisham ! Un de mes auteurs préférés des années 90 du siècle dernier qui avait fait sensation avec ses thrillers juridiques bien menés, et au suspense bien distillé.

Mes dernières lectures m'ont un peu déçue : moins de suspense, plus de droit ... 

Avec celui là je suis mitigée : pas fan de basket, je suis passée  côté des interminables descriptions de gestes techniques et de parties de basket, mais, j'avoue avoir été intéressée par la ténacité du jeune  Samuel Sooleymon, originaire du Soudan, repéré par un renifleur de stars en herbe qui va tenter sa chance sur le circuit universitaire américain.

Bon il faut bien rajouter dans le pathos, donc le village des parents est attaqué par la guerilla, le père et la soeur y laissent leur vie et la mère aboutit dans un camp de réfugiés.

Pendant ce temps, Sooleymon s'entraîne, grandit, prend des forces, charme tout le monde par sa gentillesse, sa joie de vivre et son beau sourire...

Mais ce n'est pas un conte de fées et le prodige s'éteint tragiquement (trop !)

Bref un roman globalement décevant mais a prose fluide de John Grisham et de son traducteur m'a entraînée à lire ce roman jusqu'au bout ...  mais je ne sais pas si j'en lirai d'autres de sitôt !  

Je remercie NetGalley et les Editions Jean Claude Lattès qui m'ont fait parvenir cet ouvrage 

#Lachancedunevie #NetGalleyFrance
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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Je me suis demandée si "La chance d'une vie" de John Grisham était une biographie, mais j'ai découvert que le personnage principal, Samuel Sooleymoon, était purement fictif. Il rêve de jouer au basket à Djouba et de se faire remarquer par la NBA, mais sa vie bascule lorsque la guerre civile éclate au Soudan. Bien que le portrait du personnage soit réaliste et complexe, j'ai eu du mal à ressentir ses émotions en raison du point de vue externe utilisé par l'auteur. le basketball est un personnage à part entière dans le livre, mais les parties sur le sport peuvent être moins intéressantes pour ceux qui n'y sont pas passionnés. En résumé, "La chance d'une vie" est une bonne lecture pour les amateurs de sport, avec un discours passionné et engagé de Grisham.
Ma chronique détaillée :
Lien : https://lesparaversdemillina..
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J'aime bien John Grisham ,j'ai lu tous ses livres .(Sauf un)
Mes préférés sont généralement des thrillers judiciaires comme "Non Coupable" "La Firme " ou "Le Client".
Ici comme dans "Le Dernier Match "ou " La Revanche" il est question de sport, en l'occurrence de basket universitaire US à travers l'histoire d'un jeune Soudanais, qui ,repéré dans son pays, tente le rêve Américain.
Bien que je sois passionné de sport (même si je préfère le football ou le cyclisme ) je me suis souvent ennuyé en lisant le récit interminable et quelque peu répétitif des nombreux matchs disputés par le jeune héros .
J'ai même eu la tentation parfois de sauter quelques pages
Paradoxalement j'ai trouvé que les chapitres les plus intéressants concernaient la famille du personnage principal restée au pays et persécutée par la guérilla .
Pour oublier ma déception je vais commencer "Le Droit au Pardon" où l'auteur revient à son sujet de prédilection .
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S'il était encore de ce monde, le Belge René Magritte dirait certainement : "Ceci n'est pas un Grisham !" le peintre n'aurait pas tort.

Le dernier roman du roi du thriller judiciaire devrait en désarçonner plus d'un. Surtout s'il ne réside pas aux États-Unis. Car cet opus parle avant tout de… basket universitaire. Surprenant, non ? Il faut attendre la postface pour découvrir que John Grisham adolescent, rêvait de devenir sportif professionnel. La réalité a changé ses plans. Pour notre plus grand bonheur d'ailleurs.

Mais revenons à "La chance d'une vie". Un jeune joueur du Soudan a l'occasion de faire une tournée aux États-Unis avec l'équipe nationale des moins de 20 ans. Samuel, c'est son nom, n'a pas le bagage technique des autres. du retard donc. Mais une détente exceptionnelle. Et une volonté farouche de s'en sortir. Vous imaginez la suite ?

Premier problème : le non-fan de basket va quelque peu souffrir durant cette lecture. Des résumés détaillés match par match. Trop détaillés. On s'y perd. On s'ennuie parfois. Sans compter une traduction souvent poussive. Il faut s'accrocher. C'est un Grisham tout de même. On doit aller jusqu'au bout de la rencontre. Forcément.

Le deuxième problème ? le lecteur européen est confronté au choc des cultures. Au pays de l'Oncle Sam, la malbouffe règne en maîtresse absolue. le repas idéal avant un match important ? Une pizza géante et des sodas. Everything is normal.
Et quand Samuel hésite à se présenter à la Draft NBA, tout son entourage lui intime l'ordre de foncer. Pourquoi ? Parce que l'argent ne se refuse pas. Jamais. Pour la quête de sens, on repassera. Avec un oncle pareil…

Au final, on peut se poser la question : d'où vient ce livre ? Certes, la fin de l'histoire propose un scénario inattendu. Mais très vite, ça replonge dans les poncifs et la bien-pensance. Tout le monde, il était beau. Tout le monde, il était gentil. Donc, je repose la question : d'où vient ce livre ? John Grisham publie ici son deuxième roman en 2022. Peut-être aurait-il dû n'en publier qu'un (Le cas Nelson Kerr) et ne pas essayer de plonger dans un univers qui n'est pas le sien.
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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C'est dans le monde du basket que nous entraîne John Grisham, loin des polars classiques. A 17 ans, le jeune Samuel, citoyen du Soudan du Sud est un fan de basket. Dans son petit village, malgré le manque d'infrastructures, il s'entraîne sans relâche. Repéré bien avant que sa croissance soit terminée, il est admis dans une petite université américaine où à force de travail il parvient à faire des exploits.
John Grisham nous place au coeur des négociations lors du recrutement de joueurs des pays pauvres. Les rêves des gamins sont bien peu de choses face aux enjeux financiers. En parallèle, il y a la guerre entre ethnies au Sud Soudan qui fait des ravages et contraint les villageois à fuir dans le pays voisin. La vie dans des campements insalubres y est sans avenir. Aussi on comprend bien que Samuel n'a qu'une idée, faire venir sa famille aux USA.
Si ce n'est pas un thriller à proprement parler, ce récit n'en est pas moins passionnant. Bien-sûr, j'ai trouvé des longueurs et j'ai survolé en vitesse les explications techniques sur le basket. John Grisham est certainement un fan de ce sport mais je pense que s'il avait été plus concis et moins répétitif dans ses explications ça n'aurait pas nui à son propos, bien au contraire.
L'important n'est pas là et le jeune Samuel m'a profondément émue. J'ai aimé que l'auteur s'intéresse à tous ces jeunes africains qui rêvent de gloire mais, surtout, de pouvoir vivre libres dans des conditions décentes avec leurs proches.
#Lachancedunevie #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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De JONH GRISHAM : La Chance d'une vie

_Le Soudan pays Africain vit des jours très difficiles, la guerre entre diverses ethnies dure depuis de nombreuses années.

_Samuel Sooleymon ,jeune homme de 17 ans vit dans un village avec sa famille et la crainte d'une attaque.

_Repéré par des recruteurs universitaires à la recherche de jeunes talents pour jouer au basket-ball il quitte le Soudan et sa famille pour les Etats-Unis.

_Sa famille et son village vont vivres des atrocités et Sooleymon désirant les extraire de leur refuge va travailler pour réussir et avoir les moyen financiers pour cela.

Ce livre vous prend aux trippes, le combat de ses hommes déplacé dans des camps pour survivre sans eau, sans nourriture et sans hygiène encore a nos jours est insupportable.
Le sport (ici basket) avec ses recrutements dans ces pays pauvres donne l'espoir a ces gamins d une vie meilleure...mais a quel prix !

Un livre a lire et un très bon Grisham.
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Samuel Sooleymon a le malheur d'être né du mauvais côté de la planète, au coeur du Soudan déchiré par une guerre civile sanglante. Mais il trouve une échappatoire dans la pratique du basket et il a la chance d'être repéré par un recruteur universitaire américain, qui le sélectionne pour un voyage aux Etats-Unis.
Après avoir passé avec succès les tests et alors qu'il commence à se faire une place prometteuse dans une équipe universitaire, les nouvelles du pays ne sont pas bonnes : son village a été attaqué par les rebelles et il n'a plus de nouvelles de sa famille.

Il veut en savoir plus et aider sa famille à fuir les massacres soudanais, mais 15.000 km les séparent...

Je n'avais jamais lu de Grisham et je le voyais plutôt comme un spécialiste des affaires judiciaires. Rien de tout cela ici. La Chance d'une vie suit en détail la progression sportive de "Sooley" et, en parallèle, la vie mouvementée de la famille restée au pays.
Enfin, au début. Car, rapidement, on sent que John aime le basket universitaire et qu'il se complaît dans les descriptions détaillés des nombreux matches qu'il invente au fil du roman. La partie soudanaise est reléguée au second plan, comme si elle avait vaguement servi de prétexte sans importance. C'est assez étonnant, et j'aurais voulu qu'elle ait été mieux exploitée. Comme j'aime bien le sport, j'ai suivi la carrière de Sooley avec un certain intérêt, mais si vous n'y connaissez rien au basket, passez votre chemin.
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