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EAN : 9782253243991
480 pages
Le Livre de Poche (27/09/2023)
  Existe en édition audio
3.55/5   118 notes
Résumé :
Samuel Sooleymon, originaire du Soudan, se voit offrir la chance de sa vie : un voyage aux États-Unis pour jouer dans un tournoi de basket-ball, l’opportunité d’être repéré par des recruteurs universitaires. Pendant la compétition, Samuel reçoit d’e­ffroyables nouvelles de son pays : sa famille est en danger.

Accepté à Durham au poste de remplaçant et animé par une féroce volonté de réussir, l’adolescent n’a qu’un seul but : faire venir les siens aux ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Le Mondial de Football a révélé trois réfugiés originaires du Soudan du Sud, Awer Mabil, Thomas Deng et Garang Kuol qui se sont illustrés sous le maillot australien et les médias ont souligné la jeunesse de Garang Kuol qui à 18 ans apparait être une future étoile mondiale.

« La chance d'une vie » permet à John Grisham de dévoiler les arcanes du conflit soudanais, où le pétrole alimente le feu né des rivalités ethniques, et de décrire le calvaire enduré par les réfugiés exilés dans des camps provisoires dans l'attente d'un hypothétique visa américain. Il décrit les péripéties judiciaires et policières des clandestins à leur arrivée aux USA.

Parallèlement il imagine la carrière d'un joueur de Basket sud-soudanais, repéré adolescent par une université américaine et recruté pour muscler son équipe. L'auteur ne nous épargne aucun détail des nombreux matches endurés par Samuel Sooleymon, d'abord simple remplaçant condamné au banc de touche dans une équipe coulant lentement mais surement, puis poussé (à mi livre) sur le terrain où il galvanise ses coéquipiers et enchaine les paniers « à trois points »…

Commence alors la négociation de son contrat avec son agent, puis un club, et de son image par des marques prestigieuses, épisodes juridiques où l'auteur décrypte les subtilités du droit américain et montre leurs retombées financières colossales.

Mais notre joueur grandit physiquement et financièrement trop vite et son immaturité va le rattraper …

L'auteur a rêvé devenir sportif professionnel avant de s'orienter vers une carrière juridique puis de devenir l'écrivain à succès que l'on connait. Ce roman synthétise sa double vocation et se distingue ainsi de ses best sellers.

J'avoue avoir sauté quelques paragraphes décrivant le quatrième match de qualification puis le cinquième (puis etc …), car je ne suis pas un grand sportif, mais ce roman m'a captivé et bouleversé.

Comment ne pas avoir de la sympathie pour Samuel et sa famille ? Comment ne pas trembler face aux agressions qui les poursuivent ?

La chance ne rencontre pas toutes les vies ; hélas !
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Remarque préalable pour les amateurs du John Grisham auteur de romans policiers, ce livre n'en est pas un, et entre dans la catégorie des récits sportifs, à laquelle l'auteur s'est déjà essayée avec le dernier match, La revanche ou Calicoe Joe.

Samuel Soooleymoon, un jeune d'une région rurale du Sud Soudan, en pleine croissance et jouant tant bien que mal au basket sur les sols de terre battue de son village, est sélectionné dans une équipe de jeunes de son pays pour une série de matchs exhibition aux USA. Il ne maîtrise pas vraiment le shoot et a peu de chances de se voir offrir une place, ou même un strapontin, dans une équipe universitaire. Mais pendant son voyage, son village est brûlé par la rébellion, les habitants assassinés en nombre. Son père est mort, sa mère et ses petits frères sont errants dans la brousse avant d'atteindre un de ses immenses camps de réfugiés en Ouganda, où plus d'un million de Sud soudanais attendent un avenir meilleur. Sa situation émeut son coach qui, de par ses relations, lui trouve une bourse pour une petite université noire : Central. Là il va découvrir un tout autre pays et … le basket.

Le récit sportif est vraiment une spécificité américaine, particulièrement au cinéma, avec la série des Rocky notamment, ou avec le Haut du panier, un film sur un jeune basketteur européen rêvant d'Amérique, sur une intrigue qui est assez proche de ce livre.

Ici, Grisham consacre au moins la moitié de son ouvrage à parler de matchs et d'entraînements. Il vaut mieux aimer ce sport… Ce qui n'est pas forcément le cas de la traductrice.

Le fan de basket va soulever un sourcil à la première fausse traduction, puis serrer les dents, avant se fendre d'une crise de rires. le record étant atteint avec « lorsque Sooley voulut faire une passe, il baissa trop l'épaule et fut mis à l'amende » (P324). Rassurez-vous pour les finances du jeune Sud soudanais, il a juste écopé d'une faute… Auparavant on aura appris que Murray, son meilleur ami, avait encaissé des points lors d'un match. Bon, il les aura surtout marqués ces points.

La prochaine fois que JC Lattès envisage de publier un livre parlant de basket, je leur conseille de m'envoyer le livre pour relecture. Ça évitera un désastre… côté sportif. Pour le reste, le livre, plein de bons sentiments, et d'exaltation à la répétition des efforts pour réussir, reste toutefois un bon divertissement, parfois même poignant, même si le lecteur aurait bien aimé en savoir plus sur ce qui peut générer tant de guerre civile dans ce pays d'Afrique.
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Je connaissais John Grisham pour ses thrillers juridiques, mais dans ce roman il nous entraîne dans un autre genre, il nous plonge dans l'univers du basket universitaire aux Etats-Unis.
Samuel Sooleymoon, jeune sud soudanais, passionné de basket, qui s'entraîne comme il peut sur des terrains en terre battue, dans un petit village, dont le pays est en pleine guerre civile. Il est sélectionné pour représenter son pays lors de matchs aux Etats-Unis. Cela lui permettra peut-être d'être repérer par des recruteurs. Mais l'aventure ne sera peut-être pas un conte de fées.
Le personnage de Samuel, dit Sooley, est très attachant. Il suscite plein d'émotions. J'ai apprécié de le suivre. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, même si leur psychologie est juste survoler.
Les chapitres sont courts. Il y a du rythme. L'auteur a su maintenir un suspense, malgré la succession et la répétition des descriptions des matchs. Cela m'a un peu perdue ainsi que la multitude des détails techniques.
Dans ce roman, l'auteur nous emmène dans l'univers du basket universitaire où l'argent règne en maître. En parallèle, il y a la guerre civile au sud Soudan entre les différentes ethnies où la corruption est reine, les réfugiés, les vies brisées et la survie dans les camps.
Une lecture intéressante, qui se lit assez rapidement et qui me change de mes lectures habituelles.
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S'il était encore de ce monde, le Belge René Magritte dirait certainement : "Ceci n'est pas un Grisham !" le peintre n'aurait pas tort.

Le dernier roman du roi du thriller judiciaire devrait en désarçonner plus d'un. Surtout s'il ne réside pas aux États-Unis. Car cet opus parle avant tout de… basket universitaire. Surprenant, non ? Il faut attendre la postface pour découvrir que John Grisham adolescent, rêvait de devenir sportif professionnel. La réalité a changé ses plans. Pour notre plus grand bonheur d'ailleurs.

Mais revenons à "La chance d'une vie". Un jeune joueur du Soudan a l'occasion de faire une tournée aux États-Unis avec l'équipe nationale des moins de 20 ans. Samuel, c'est son nom, n'a pas le bagage technique des autres. du retard donc. Mais une détente exceptionnelle. Et une volonté farouche de s'en sortir. Vous imaginez la suite ?

Premier problème : le non-fan de basket va quelque peu souffrir durant cette lecture. Des résumés détaillés match par match. Trop détaillés. On s'y perd. On s'ennuie parfois. Sans compter une traduction souvent poussive. Il faut s'accrocher. C'est un Grisham tout de même. On doit aller jusqu'au bout de la rencontre. Forcément.

Le deuxième problème ? le lecteur européen est confronté au choc des cultures. Au pays de l'Oncle Sam, la malbouffe règne en maîtresse absolue. le repas idéal avant un match important ? Une pizza géante et des sodas. Everything is normal.
Et quand Samuel hésite à se présenter à la Draft NBA, tout son entourage lui intime l'ordre de foncer. Pourquoi ? Parce que l'argent ne se refuse pas. Jamais. Pour la quête de sens, on repassera. Avec un oncle pareil…

Au final, on peut se poser la question : d'où vient ce livre ? Certes, la fin de l'histoire propose un scénario inattendu. Mais très vite, ça replonge dans les poncifs et la bien-pensance. Tout le monde, il était beau. Tout le monde, il était gentil. Donc, je repose la question : d'où vient ce livre ? John Grisham publie ici son deuxième roman en 2022. Peut-être aurait-il dû n'en publier qu'un (Le cas Nelson Kerr) et ne pas essayer de plonger dans un univers qui n'est pas le sien.
Lien : https://twitter.com/SWANNBLUE
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J'adore le basket. Et par hasard, en déambulant dans la bibliothèque, je tombe sur cette couverture qui forcément m'a tout de suite attiré. le résumé m'a également mis l'eau à la bouche. Malgré le fait que je sois encombré de nombreux livres, je me dis que cette lecture pourra être plutôt sympathique et assez prenante pour m'assurer de bonnes vacances.
Bien m'en a pris puisque j'ai effectivement passé un agréable moment de lecture.
Dans les points forts, je dirais que l'aspect politique avec les révoltes, la guerre qui se déroulent au Soudan du Sud permet d'amener un contexte intéressant. On découvre donc Samuel, protagoniste principal de l'intrigue qui adore le basket et qui voit l'opportunité d'aller aux Etats-Unis pour peut-être embraser une carrière de basketteur. le rêve pour un bon nombre de jeunes adultes. Encore plus pour lui qui vit dans la précarité et qui grâce à cette bourse aux Etats-Unis pourraient voir les soucis de guerre derrière lui et pourquoi pas faire venir sa famille et leur assurer un bel avenir.
Sans rentrer dans les détails, le parcours de Samuel est chaotique. On est pris dans le feu de l'action. On alterne les chapitres entre sa vie à lui et celle de sa famille qui vit l'enfer au Soudan du Sud.
On voit progressivement Samuel gagner en notoriété pendant que c'est de plus en plus dur pour sa famille. le parallèle est terrible mais reste cependant une réalité globale. Une minorité de personne dans le monde vit de manière aisée pendant qu'une majorité essaye de survivre chaque jour qui passe.
Comme on le sait la plume de John Grisham est fluide, aucun souci avec ça. le seul bémol et il me semble l'avoir lu dans d'autres critiques réside dans la traduction qui par moment est moyenne concernant les termes de basket-ball. Il est dommage car pour ma part j'aime beaucoup lire ce genre de résumé de matchs ou l'action est prenante et ça gâche un peu de voir des erreurs flagrantes au niveau des termes techniques. Je chipote un peu bien sûr mais je trouve ça dommage à ce niveau là...
Cela reste cependant un bon livre, plaisant à lire que l'on aime le basket ou pas.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Sooley, trempé de sueur, sourit jusqu’aux oreilles en voyant son entraîneur se diriger vers lui.— Tu shootes depuis combien de temps, Sooley ?
— Je ne sais pas, coach. Deux ou trois heures.
— Combien de tirs ?
— Six cent quatre-vingt-dix.
— Et combien de paniers ?
— Trois cent quarante-trois.
— Ça fait presque 50 pour cent.
— Oui, mais comme vous dites, je n’ai pas de résistance.
— Et tous depuis la ligne des 3 points ?
— 90 pour cent.
— Tu sais quelles sont les stats de l’équipe pour les 3 points ?
— 28 pour cent.
— 28 pour cent. Ce n’est pas terrible. Qu’est-ce que tu penses de notre équipe, Sooley, après cinq matchs ? On a toujours une autre perspective depuis le banc et j’aimerais avoir ton avis.
Sooley sourit, fit plusieurs dribbles, et lança :
— On est bons, coach. C’est juste trop tôt.
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Les journées se déroulaient toutes de la même manière. Rien n’enrayait la routine, rien ne modifiait un emploi du temps qui n’existait pas. Pour les réfugiés et les blessés de guerre, se réveiller dans un lieu sûr avec la promesse d’avoir de l’eau et de la nourriture était un don du ciel.
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Depuis l’âge de treize ans, Samuel était le meilleur joueur de basket du village. Comme tous les autres enfants, il rêvait de jouer à l’université aux États-Unis et, bien sûr, d’entrer dans la National Basketball Association – la ligue de basket-ball la plus prestigieuse du monde. Plusieurs joueurs sud-soudanais évoluaient en NBA et étaient considérés comme des dieux dans leur pays.
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— Qu’est-ce que c’est ? demanda Samuel.
— De l’argent. De la part de tous nos amis. Ils ont collecté des pièces de monnaie auprès des habitants et la banque les a converties en livres. Environ dix.
— Dix livres ? répéta Samuel, incrédule.
— Oui.
— C’est beaucoup trop d’argent.
— Je sais. Mais tu ne vas pas les rendre, hein ?
Samuel se frotta les yeux et glissa l’enveloppe dans la poche avant unique de son pantalon. Il observa les visages de ses amis et de ses voisins et murmura :
— Merci. Merci.
— On va rater le bus, grommela don cousin.
Il s’assit derrière le volant, claqua la portière, et démarra. Ayak s’avança et étreignit Samuel.
— Rends-nous fiers, dit-il.
— Promis.
Samuel s’assit sur le coussin, laissant ses longues jambes prendre au-dessus du chemin de terre. Il fit un signe de main à Béatrice, à ses frères et à sa soeur, et salua une dernière fois son père tandis que le pick-up s’éloignait.
Rempli de fierté, Ayak resta un long moment à lui dire au revoir de la main. Samuel lui rendit son salut et sécha ses larmes.
C’était la dernière fois qu’il voyait son père.
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Face à la crise qui perdure et s’aggrave au Soudan du Sud, les Nations unies budgétisent en 2015 une aide de 800 millions de dollars, à répartir entre les pays limitrophes. L’aide envoyée directement à Djouba pose problème. Les rapports sur le terrain affirment que l’argent dont la population a désespérément besoin est détourné par le gouvernement. 
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Videos de John Grisham (35) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Grisham
À l'occasion de la 20ème édition du festival "Quais du Polar" à Lyon, John Grisham vous présente son ouvrage "Le Réseau" aux éditions JC Lattès.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3048100/john-grisham-le-reseau
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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