Sviatotoslav Semionovitch Kaufman , professeur de littérature à l'université , cinquante- trois ans ,mi- juif, mi- orthodoxe , difficile quand on est né en Union Soviétique .... se remémore :
D'abord doctorant spécialiste de Scott Fitzgerald.
En même temps il doit travailler comme infirmier dans un hôpital psychiatrique , sa vie est rythmée par trois mariages —— trois époques——trois femmes ,——deux infarctus ——Loubia,
——-sa
Rachel , puis Véra avec laquelle il aura un fils Volodia , et Natalia ——une jeune étudiante ...trois versions de lui même .
Il vit pleinement les années 60 où les jeunes Soviétiques découvrent le jazz, le rock et
Hemingway .
C'est à ce moment - là qu'il rencontre sa deuxième épouse Véra.
Les souvenirs défilent , une narration touffue, ambitieuse, pétrie de références philosophiques , littéraires, bibliques, cinématographiques .
L'on côtoie au gré d'un fil narratif dense , semblable à des poupées Russes,
Hemingway,
Platon ,
Homère, Les sorcières Skaspeariennes,
William Faulkner et bien d'autres écrivains et poètes russes notamment
Pouchkine...
Heureusement les trois femmes nous donnent un semblant de repères narratifs.
Des réflexions à propos de la vieillesse , une ironie féroce concernant « la grandissime culture américaine » , des théories psychiatriques, les
nouvelles technologies , l'art , la peinture tressent cette narration en « miroir » trop touffue , un peu à côté de la plaque ...dont on sort fatigué à force de chercher le fil ...
C'est la première fois que je suis un peu déçue par la jeune littérature russe ....
Mais ce n'est que mon avis, tout relatif....
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