AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782702158869
384 pages
Calmann-Lévy (11/05/2016)
3.79/5   63 notes
Résumé :
Janie est une célibataire endurcie, alors rien de surprenant à ce qu’elle décide de garder le bébé conçu avec un parfait inconnu sur une plage en vacances. Mais quatre ans plus tard, élever seule le petit Noah ne s’avère pas être une mince affaire : cauchemars à répétition et troublantes références à des scènes de violence perturbent terriblement le garçonnet. Quand Janie le couche le soir, il réclame sa vraie maman et demande à rentrer chez lui… Aucun médecin n’es... >Voir plus
Que lire après Le Cas Noah ZimmermanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,79

sur 63 notes
5
6 avis
4
17 avis
3
6 avis
2
1 avis
1
0 avis
Chronique d'un roman qui ne sortira que le 11 Mai, merci aux Editons Calmann-Levy et Net-Galley pour m'avoir permis de découvrir ce tout premier roman de Sharon Guskin en avant première.
Subtil mélange d'enquête et de paranormal Ce roman nous incite à nous questionner sur la vie après à la mort, sur la réincarnation ou tout simplement sur des manifestations précoces de schizophrénie.
Il est évident que nos croyances vont énormément jouer sur notre capacité à croire une telle aventure possible. A accepter la crédibilité d'une telle histoire, le cas échéant l'appréhension de ce roman sera differente et il pourra déplaire Personnellement je garde l'esprit ouvert, c'est pourquoi je me suis plongée dans cette aventure La souffrance de Noah qui réclame sa mère, sa vraie mère , est aussi celle de Janie et tout autre maman, donc un peu la mienne, et l'auteure parvient à nous émouvoir D'un autre coté, en analysant les faits, Noah ressemble étrangement à de nombreux enfants perturbés Donc ou est la vérité ?
Noah est il pathologique ou la réincarnation de Tommy ?
La rencontre avec Dr Anderson spécialiste en réincarnation en mal de reconnaissance, va ouvrir certains horizons du possible.
Nous l'accompagnerons dans certaines de rencontres, cependant les allusions à toutes les études scientifiques, avec ces exemples tirés des travaux de Jim B. Tucker La vie avant la vie (bien qu'intéressantes) alourdissent l'histoire et ralentissent le rythme Parlons du Dr Anderson , un personnage assez énigmatique, malgré tous ces problèmes (lié a son diagnostic d'aphasie, j'ai en tout cas appris quelque chose) je n'ai éprouvé aucune empathie pour lui . A vrai dire c'est que lui ne semble guère n'en éprouver non plus, Noah est LE cas, celui qui va peut être lui permettre de " re " trouver une certaine notoriété dans le monde scientifique, malgré quelques changements de comportements au fil de l'eau,son comportement envers Noah et Janie, il me m'a touché. Je reste à me questionner sur ses motivations sur cette quête.
Que dire de Janie, maman déboussolée qui court les psychiatres à la recherche d'un diagnostic, voire d'un traitement pour un enfant avec des phobies ingérables Mais une maman qui ne peut se résoudre à administrer les psychotropes proposés ( Noah n'a que 4 ans ne l'oublions pas) C'est très facile de s'identifier à Janie et de se poser la question : qu'est ce que je ferais moi ?
Une maman qui ne peut nier que son enfant n'est pas comme tous les autres, ( super doué ?) un enfant qui ne lui permet pas d'avoir une vie sociale, lui même deja déscolarisé en quelque sorte, à la fois asocial et semblant être en avance pour son age, évoquant un passé douloureux ,laissant croire à ses éducateurs à la garderie à des maltraitances présentes.
Il n'est donc pas déraisonnable de comprendre la dernière quête de Janie, son besoin de croire ou tout au moins d'espérer en des médecines parallèles au vue de tout échec thérapeutique.
Le plus surprenant c'est que cette femme est loin de croire en ses médecines New Age Elle est bien trop pragmatique et pourtant, elle va suivre Anderon dans cette longue recherche du pré supposé passé de son fils, de cet enfant réincarné en Noah.Une ambivalence de croyances et de comportements dans ce besoin de croire et d'espérer.
Ce volet là de l' histoire est addictif, oui ,qu'est donc arrivé à Tommy/Noah? A-t-il été victime d'un accident violent, d'un meurtre? Est ce donc une raison pour lesquelles certaines personnes se réincarnent et d'autres non ? Ont-ils une mission à terminer ? Ou tout ceci n'est que pure hallucination d'un enfant atteint de schizophrénie précoce ?
Quelles sont les preuves du contraire ?
L'auteur nous teint en haleine, le rythme est parfois malheureusement à mon gout un peu haché, l 'étude des personnalités correctement travaillé, mais je le redis je n'ai pas du tout accroché au personnage d' Anderson Mais les autres étaient attachants, Janie ,Denise et Noah bien évidemment, comment rester insensible devant ce petit bonhomme de 4 ans, si douloureusement malheureux Pour autant si nous le croisions dans la rue en période de crise, c'est clair que notre avis sur lui serait très différent, et susciterait des remarques du genre : quel affreux gosse, mal élevé , et l'ancienne génération dirait même y a des tapes au cul qui se perdent.
Nous avançons donc dans un scénario incroyable et une autre solution vient se profiler, Noah possèderait-il simplement des capacités extra sensorielles hyper développées chez un tout jeune enfant comme le croit l'inspecteur ? Oui en parallèle nous trouverons des réponses à un mystère vieux de 5 ans non résolu et Noah en sera en quelques sorte la clef.
Quoi qu'il en soit, cette approche sur la thématique de la réincarnation est intéressante, mais j'aurais apprécié un peu plus de rythme .
L'issue quand à elle est cohérente et la tamponnade entre les 2 pré-supposées vies de Noah (rencontre des 2 mères) laisse assez perplexe et est assez déstabilisante surtout quand on se place du coté de Denise. Ici encore ,j'ai pu me mettre a sa place et ressentir ses propres émotions qui auraient tellement pu être les miennes et les votre aussi.
l'auteur démontre avec ses références scientifiques que selon notre culture et nos croyances, l'acceptation d'une telle possibilité est comme " de fait" , tout simplement "normale" dans les pays d' Asie et beaucoup plus inconcevable dans les pays Occidentaux. Et pour autant le besoin de croire que l'Âme survit au corps reste pour beaucoup d'entre nous nécessaire pour accepter parfois la perte d'un être cher.
En conclusion je dirais que l'histoire est très particulièrement intéressante, perturbe nos croyances , le rythme est un peu trop haché à mon goût et le tout souffre de beaucoup d'analyses et parfois de longueurs, mais c'est le tout premier roman de Sharon Guskin , alors soyons indulgents. Roman qui mêle fiction et documentation sur un sujet à questionnements avec du suspens dans cette sorte d'enquête parallèle , suscitant de l'émotion et de l'empathie envers les personnages femmes de ce roman Ps il me reste une interrogation sur le fils Anderson , dont on nous parle un temps et semblait avoir un rôle important dans les motivations de notre médecin
Lien : http://missneferlectures.ekl..
Commenter  J’apprécie          130
Contrairement aux autres fois, j'ai écrit la critique qui va suivre au fur et à mesure de ma lecture. Histoire de me « libérer les neurones » pour étudier le MOOC qui a commencé la veille de la réception du livre.

Dès les premiers mots, j'ai eu la désagréable impression d'une mauvaise blague. le style, les propos, l'intrigue..., tout semblait une caricature d'une caricature de roman. À l'extrême. Ce fut comme ça jusqu'à la fin du premier chapitre (très court).
Mes problèmes de concentration personnels ont fait que j'ai eu du mal à comprendre les premières lignes du second chapitre, qui pourtant n'avaient rien de compliqué.
Je suis allée me couchée là-dessus, me demandant comment un éditeur comme Calmann-Levy avait pu se fourvoyer à ce point. Je m'endormis sur la certitude que le problème venait en fait de moi.

J'ai repris ma lecture le lendemain dans la journée, pour « tomber » en quelques instants sur un « sujet-à-tiroirs » qui me passionne : l'aphasie, la mémoire qui flanche, l'impossibilité totale de communiquer, la dégénérescence de régions du cerveau liées à la communication. Interpellée par ce « clin d'oeil intra-personnel », je me suis laissée happée, tout doucement par l'histoire. Jusqu'à trouver dès les chapitres 3 et 5 (commençant à décrire les comportements de Noah), des traits « autistiques », autre sujet qui occupe beaucoup de mon temps.

Tout ces petits détails, couplés avec le thème présenté pour ce roman : la réincarnation. Et me voilà suffisamment intriguée pour me laisser séduire par l'histoire, malgré mon rejet initial. Prise dans les filets de l'intrigue dont je peinais encore un peu à percevoir le tableau complet, j'ai eu du mal à le lâcher pour vaquer à mes nombreuses occupations de femme, maman de deux enfants, qui venait de se lancer dans un MOOC sur la physique quantique, alors qu'elle n'a aucune notion de base en maths, physiques ou sciences en générale (curiosité, quand tu me tiens !!!).

La façon dont le thème de la réincarnation est abordée dans ce roman rappelle fortement les travaux de Ian Stevenson, psychiatre mort en 2007, et de Jim Tucker, des extraits d'un livre de ce dernier étant cités à plusieurs reprises dans ce roman. Cela m'a rappelé mes lectures adolescentes sur le sujet de la réincarnation. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui ont fait que j'ai choisi CE livre dans la liste fleuve de la Masse critique de mai 2016.

Tous les ingrédients pour accrocher le lecteur sont présents dans ce livre, comme le devoir d'un bon élève : des personnages ancrés dans les déboires réels de la vie comme en connaissent plein de gens communs, se laissant envahir progressivement à des préoccupations plus sujettes à polémiques quant à leur valeur dite « scientifique », le tout servi par une intrigue à la fois simple et ciselée, dont les éléments tant purement romanesques que plus polémiques sont distillés et répartis efficacement pour tenir le lecteur en haleine jusqu'à la fin.
En résumé, le Cas Noah Zimmerman est un bon roman pour se détendre, mais qui pose aussi, à ceux qui le veulent, suffisamment questions pour donner envie d'en comprendre un peu plus.
Au premier abord, on serait tenter de dire qu'il s'agit là d'une énième roman New Age teinté d'une pseudo intrigue plus ou moins policière. Mais en fait, ce roman est beaucoup plus que ça. À chacun le soin d'y trouver quoi, car un bon roman se reconnaît en ce qu'il touche chaque lecteur en un point qu'il n'aurait jamais soupçonné tout en lui faisant passer un bon moment.

C'est un roman troublant, que j'ai beaucoup aimé et pour lequel j'ai volontiers mis en veille mes réflexions intenses sur la physique quantique pour y retourner plus efficacement ensuite. Comme quoi, les chemins de lecture comme les chemins de vie peuvent nous amener dans des contrées tout à fait surprenantes, liant des choses qu'on n'avaient jamais mises en miroir (ici le fait d'être mère, l'aphasie, l'autisme et la physique quantique, pour ce qui me concerne).

Au final, je pense que les éditions Calmann-Levy ne se sont pas fourvoyées en publiant la traduction de ce roman. Bien au contraire.

Merci à eux et à Babelio pour ce voyage.
Commenter  J’apprécie          120
Presque un coup de coeur pour ce thriller, qui réunit pas mal d'ingrédients intéressants.
Nous suivons Janie, qui à 39 ans, se retrouve enceinte grâce à une rencontre d'un soir un jour de vacances. Cette grossesse tardive, va quand même être menée à son terme, si ce n'est pas maintenant, il sera bientôt trop tard pour envisager d'être maman. Un adorable garçon va naître, mais très vite, il va se comporter bizarrement, en plus des cauchemars récurrents dans lequels il réclame son autre maman et ses phobies inexplicables, il va, du haut de ses 4 ans, se montrer talentueux dans des domaines dont la mère est sûre de ne rien lui avoir appris.
Elle se tourne donc vers différents médecins, car cette situation commence à être plus que pesante sur sa vie affective, professionnelle, sur le plan financier et sur sa santé. Aucun médecin ne donne de recettes miracles, jusqu'à ce qu'elle rencontre Anderson, qui travaille sur la réincarnation depuis toujours, mais qui commence à être diminué du côté physique à cause d'une maladie dégénérative qu'elle ignore dans un premier temps.
Commence alors une quête pour retrouver l'identité de celui dont Noah s'apparente, on ne va pas s'ennuyer une minute puisque l'histoire va aller de rebondissements en rebondissements, en passant par des moments inattendus. Pour un premier roman, je tire mon chapeau à cette auteure, car elle a vraiment bien affiné son histoire, elle a su y mettre tous les ingrédients pour en faire un excellent thriller, elle a donné une vraie dose d'humanité à tous ses personnages, les rendant plausibles, l'histoire se tient du début à la fin, reste les croyances de chacun, mais l'auteure n'impose pas sa théorie, elle se contente de la présenter telle qu'elle avait envie de le faire dans son livre.
J'ai aimé les courts chapitres présentant des cas de réincarnation à travers le monde, je ne peux que vivement conseiller ce livre qui est à mes yeux vraiment réussi.
Commenter  J’apprécie          100
Je sais très bien que certains ne partageront pas mon avis, que certains traits de l'intrigue ne plairont pas, voire même rebuteront. Qu'importe ! Quand j'ai commencé ce livre, j'ai été tout de suite happée par l'intrigue et je n'avais qu'une envie : en savoir plus. Page turner ? Oui, et non. Ce qui pousse à lire n'est pas tant la succession des rebondissements que la plongée d'une femme ordinaire dans une situation qui ne l'est pas.
Janie est architecte, elle élève seul son fils. Plus toute jeune, elle est tombée enceinte d'un amour de passage et a saisi ce qui s'est présenté comme sa seule occasion de devenir mère. Aussi, elle est seule pour affronter les troubles du comportement de son fils, que personne ne comprend, ni le personnel de la crèche, qui n'a jamais été confronté à cela, ni les différents médecins qui ont été consultés.
Bien sûr, la « solution » qui est proposée pourrait faire sourire – et Janie elle-même a des doutes. D'un côté, elle est prête à faire confiance au docteur Anderson, de l'autre, elle reste rationnelle, comme si de deux maux, finalement, il fallait choisir le moindre et surtout, celui qui lui permettra de soulager son fils. Elle est une mère aimante, une mère courage aussi, qui a des moments de découragement, d'épuisement, racontés avec beaucoup de réalisme, mais qui retrouve un peu, parfois vraiment juste un peu de force pour continuer.
Roman psychologique, le cas Noah Zimmermann est aussi un roman policier, qui donne une toute autre image de la police américaine. Oui, ils enquêtent, ils font leur travail, mais ils ne sont pas aussi acharnés à mener une enquête, faire éclater la vérité que les séries télévisées veulent nous le montrer. Les cold case n'intéressent pas grand monde, sauf les personnes qui ont été proches des victimes, ou des disparus, et ils ont rarement suffisamment de voix pour se faire entendre. Il est question de justice, non de vengeance, notion qui est hélas bien souvent mise en avant dans des oeuvres, même quand le mot n'est pas prononcé. Justice, parce que le roman ne s'arrête pas au même moment que les autres et permet d'aller plus loin dans la réflexion.
Roman psychologique, roman policier, il est aussi un roman fantastique – et le mélange des genres est réussi. Libre au lecteur de croire, ou pas – le doute est le propre du fantastique.
En bref, si ce roman croise votre route, laissez-vous tenter !
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          110
Ce roman policier m'a, dans un premier temps, passionnée! Maman d'un garçon, je n'ai pas pu ne pas m'identifier à Janie dans ses tourments pour calmer les pleurs et les caprices de son fils.
Aussi, les découvertes de la maman quant à la possible incarnation de son fils par une entité du passé m'a fait frémir et a occasionné chez moi des difficultés d'endormissement! Je cherchais, en vain, si mon fils avait eu ce genre de comportement: le rejet de sa famille, la recherche d'une autre mère, d'un autre "chez-soi"... D'autant plus que le roman insiste sur le fait que le phénomène étrange d'intervention d'une entité du passé s'interrompt vers l'âge de quatre ans.
Le récit, étant appuyé d'articles scientifiques issus de travaux de recherches universitaires, se trouve renforcé au niveau de la crédibilité des faits narrés et romancés ici.
C'est, à la vérité, effrayant!!!
Malheureusement, le récit s'essouffle vers la fin, alors que l'enquête principale est résolue, laissant les sceptiques d'un côté et les convaincus de l'autre; répétant à l'envi les mêmes opinions, énoncées depuis le début, attestées ou non.
Commenter  J’apprécie          100


critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
08 août 2016
Si on s’interroge depuis longtemps sur la réincarnation, cet émouvant roman devrait répondre à la plupart de nos questions.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
"L'excitation de se trouver devant un cas passionnant l'avait stimulé et lui avait rendu ses compétences ; quand il était avec l'enfant, les mots justes lui étaient venus dans le bon ordre, sans s'emmêler, comme pour certains bègues qui arrivent à chanter. Avec Noah, il avait chanté."
Commenter  J’apprécie          40
Les ossements ne mentent pas. C'est ce que disent les archéologues et ils ont raison.
Les ossements n'inventent pas d'histoires parce qu'ils veulent qu'on les croie. Ils ne répètent pas quelque chose qu'ils ont entendu raconter. Ils ne sont pas doués de perception extrasensorielle. Ils sont vérifiables, et transportent dans leurs fissures la vérité de notre imparfaite matérialité et ce qui nous rend uniques.
Commenter  J’apprécie          10
il regarda le gamin.ce petit gosse blanc morveux qui était et n'était pas son frère Il n'arrivait pas à comprendre Il n'essaya même pas
Commenter  J’apprécie          30
il avait mobilisé toute l'énergie de son esprit dans sa tentative pour comprendre l'insondable, et peut-être qu'il avait réussi à contempler un instant la gueule béante de l'infini
Commenter  J’apprécie          10
La réincarnation était soit de la foutaise, soit pas Soit Noah était malade, soit il ne l'était pas Et il n'y avait aucun moyen de le savoir Il n'y avait aucun moyen de s'en sortir rationnellement, ou du moins, aucun qu'elle connaisse ou puisse imaginer.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : réincarnationVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus

Lecteurs (156) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2864 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..