Une rupture. Il n'est plus là, Simon, disparu. Des adieux signés par un tatouage. Elle a laissé l'encre s'inscrire dans sa peau, le marquer.
Margaux Guyon conte le cheminement de la rupture, le deuil nécessaire suivant une relation qui vient de s'achever.
Comment surmonter les émotions qui assaillent ?
Faire face à l'obsession ?
Étouffer les sentiments ?
L'obsession guette le cortex d'Iris. Si elle ne possède plus la peau de Simon, elle en trouvera d'autres. Elle mène une quête dangereuse à travers la nuit ; trouver des corps à tatouer. Leur imprimer un animal sous le derme, les posséder via le tatouage. Les noms défilent, de même que les personnalités, toutes différentes ; de l'exubérant au timide, du pervers au type banal. Qu'importe qui ils sont, ce qu'ils deviendront. Les hommes sont canevas pour les émotions d'Iris. Ils deviennent toiles portant son deuil, sa rage, sa perte.
L'encre exprime la douleur.
L'encre pose l'appartenance.
Les aiguilles transpercent la chair, dessinent des animaux furieux.
Ils sont pantins de son agonie sentimentale.
Le jeu devient addiction.
De victime d'une relation, elle devient prédatrice.
Plus d'attache, plus d'émotion.
Elle use et abuse des chairs à crayonner d'encre indélébile.
Une quête désespérée où chaque animal encré lui rappelle Simon, celui qui l'a quitté.
Une plongée saisissante dans la psyché d'un personnage rejeté. Un roman qui bascule dans le thriller psychologique lors de sa seconde partie.
Margaux Guyon propose un roman étonnant.